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vendredi 29 mars 2024

La Seyne : Corniche Bois-Sacré : un projet urbain réinventé

Le 22 novembre dernier, le conseil municipal a adopté le protocole transactionnel entre la Ville et la SAS Corniche Bois-Sacré. La veille, madame le maire Nathalie Bicais et le président de Constructa, Jean-Baptiste Pietri, co-signaient un nouveau projet ambitieux : espaces naturels portés de 4 700 à 23 000 m², libération d’une aire de retournement pour le futur BHNS*, terre excavée sur la partie polluée portée de 30 à 60 cm et un des bâtiments dédié à une résidence seniors.

« Nous ouvrons aujourd’hui une nouvelle voie. Celle d’un projet vertueux, scellé par un accord gagnant-gagnant ». Nathalie Bicais, maire de La Seyne, se félicite d’un « projet moins privatif et plus seynois, qui répond à trois ambitions : la dépollution du site, son accessibilité pour tous les Seynois et l’intégration de l’aire de retournement du futur BHNS ». A ses côtés, le président du groupe Constructa confirme : « Dans une démarche collaborative, nous avons amendé le projet avec ces trois conditions, qui vont dans le sens de l’histoire », note Jean-Baptiste Pietri.

– 37 % de logements d’habitations, + 388 % d’espaces naturels

Le nombre de logements prévus est réduit de 352 à 222, dont 60 à vocation sociale. « Deux bâtiments passent de R+5 à R+4, réduisant de 37 % le nombre d’habitations. Par ailleurs, la rétrocession de 14 400 m² d’espace boisé classé et d’espaces libres va permettre la connexion avec la corniche, et les 3900 m² des anciennes cuves verront, après dépollution, leur transformation en belvédère », souligne Jean-Baptiste Pietri.

Dépollution : de 30 à 60 cm de terre excavée

Un projet d’actualité, à l’heure où l’État incite, via la loi ZAN**, à transformer les friches industrielles. « On dépasse les préconisations de la loi en matière de dépollution : on passe de 30 à 60 cm d’épaisseur de terre enlevée et remplacée par de la terre saine », relève le président du groupe Constructa.

En toile de fond, un projet de renaturation avec l’élaboration d’une micro-forêt Miyawaki de 1000 m² au coeur du site : « Grâce à un mode de plantation volontairement dense (plus de 3 arbres au m²) avec des espèces endémiques, la forêt atteint sa taille adulte en 20 ans au lieu de 100 ans habituellement », rappelle Nathalie Bicais.

Mixité d’usages et ouverture aux Seynois

Transformée en belvédère, la partie haute sera reliée via une circulation paysagère à la partie basse : « Un des bâtiments face à la mer devient une résidence seniors avec des espaces communs en rez-de-chaussée. Les autres rez-de-chaussée accueilleront des commerces », poursuit le président du groupe Constructa. « Il s’agissait d’aménager l’espace comme une place urbaine, avec une mixité d’usages », relève Nathalie Bicais. « L’installation d’une résidence senior limitera par ailleurs les effets sur la circulation. »

Emploi et réinsertion

Le maître d’ouvrage s’engage par ailleurs à favoriser l’emploi des Seynois : « La conception et la production du programme vont générer 400 emplois à temps plein, directs ou indirects. A compétences égales, on embauchera local. Par ailleurs, 4000 heures de réinsertion sont réservées aux personnes les plus éloignées de l’emploi », rapporte Jean-Baptiste Pietri.

Livraison courant 2026

Le permis de construire modificatif devrait être déposé en mars 2023. Et les tranches de travaux se succéder jusqu’à la livraison, courant 2026. « Notre charte Chantier vert vise à limiter les impacts, assurer la sécurité et favoriser le recyclage des déchets. L’exécution des tâches bruyantes sera encadrée dans des plages horaires, les matériaux et les roues de camions humidifiés pour limiter l’envol de poussières ». 

* BHNS : Bus à haut niveau de service. Son terminus est précisément prévu devant le site de Bois-Sacré.
** Voté l’été dernier dans le cadre du projet de loi Climat et Résilience, l’objectif de « Zéro artificialisation nette » des sols (ZAN) vise à ralentir le rythme de l’urbanisation jusqu’à 0 en 2050, au profit des espaces naturels. 

Retrouvez le Dossier de presse Corniche Bois-Sacré

Gwendal Audran. La Seyne.fr

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La Seyne : Corniche Bois-Sacré : un projet urbain réinventé

Le 22 novembre dernier, le conseil municipal a adopté le protocole transactionnel entre la Ville et la SAS Corniche Bois-Sacré. La veille, madame le maire Nathalie Bicais et le président de Constructa, Jean-Baptiste Pietri, co-signaient un nouveau projet ambitieux : espaces naturels portés de 4 700 à 23 000 m², libération d’une aire de retournement pour le futur BHNS*, terre excavée sur la partie polluée portée de 30 à 60 cm et un des bâtiments dédié à une résidence seniors.

« Nous ouvrons aujourd’hui une nouvelle voie. Celle d’un projet vertueux, scellé par un accord gagnant-gagnant ». Nathalie Bicais, maire de La Seyne, se félicite d’un « projet moins privatif et plus seynois, qui répond à trois ambitions : la dépollution du site, son accessibilité pour tous les Seynois et l’intégration de l’aire de retournement du futur BHNS ». A ses côtés, le président du groupe Constructa confirme : « Dans une démarche collaborative, nous avons amendé le projet avec ces trois conditions, qui vont dans le sens de l’histoire », note Jean-Baptiste Pietri.

– 37 % de logements d’habitations, + 388 % d’espaces naturels

Le nombre de logements prévus est réduit de 352 à 222, dont 60 à vocation sociale. « Deux bâtiments passent de R+5 à R+4, réduisant de 37 % le nombre d’habitations. Par ailleurs, la rétrocession de 14 400 m² d’espace boisé classé et d’espaces libres va permettre la connexion avec la corniche, et les 3900 m² des anciennes cuves verront, après dépollution, leur transformation en belvédère », souligne Jean-Baptiste Pietri.

Dépollution : de 30 à 60 cm de terre excavée

Un projet d’actualité, à l’heure où l’État incite, via la loi ZAN**, à transformer les friches industrielles. « On dépasse les préconisations de la loi en matière de dépollution : on passe de 30 à 60 cm d’épaisseur de terre enlevée et remplacée par de la terre saine », relève le président du groupe Constructa.

En toile de fond, un projet de renaturation avec l’élaboration d’une micro-forêt Miyawaki de 1000 m² au coeur du site : « Grâce à un mode de plantation volontairement dense (plus de 3 arbres au m²) avec des espèces endémiques, la forêt atteint sa taille adulte en 20 ans au lieu de 100 ans habituellement », rappelle Nathalie Bicais.

Mixité d’usages et ouverture aux Seynois

Transformée en belvédère, la partie haute sera reliée via une circulation paysagère à la partie basse : « Un des bâtiments face à la mer devient une résidence seniors avec des espaces communs en rez-de-chaussée. Les autres rez-de-chaussée accueilleront des commerces », poursuit le président du groupe Constructa. « Il s’agissait d’aménager l’espace comme une place urbaine, avec une mixité d’usages », relève Nathalie Bicais. « L’installation d’une résidence senior limitera par ailleurs les effets sur la circulation. »

Emploi et réinsertion

Le maître d’ouvrage s’engage par ailleurs à favoriser l’emploi des Seynois : « La conception et la production du programme vont générer 400 emplois à temps plein, directs ou indirects. A compétences égales, on embauchera local. Par ailleurs, 4000 heures de réinsertion sont réservées aux personnes les plus éloignées de l’emploi », rapporte Jean-Baptiste Pietri.

Livraison courant 2026

Le permis de construire modificatif devrait être déposé en mars 2023. Et les tranches de travaux se succéder jusqu’à la livraison, courant 2026. « Notre charte Chantier vert vise à limiter les impacts, assurer la sécurité et favoriser le recyclage des déchets. L’exécution des tâches bruyantes sera encadrée dans des plages horaires, les matériaux et les roues de camions humidifiés pour limiter l’envol de poussières ». 

* BHNS : Bus à haut niveau de service. Son terminus est précisément prévu devant le site de Bois-Sacré.
** Voté l’été dernier dans le cadre du projet de loi Climat et Résilience, l’objectif de « Zéro artificialisation nette » des sols (ZAN) vise à ralentir le rythme de l’urbanisation jusqu’à 0 en 2050, au profit des espaces naturels. 

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« Nous ouvrons aujourd’hui une nouvelle voie. Celle d’un projet vertueux, scellé par un accord gagnant-gagnant ». Nathalie Bicais, maire de La Seyne, se félicite d’un « projet moins privatif et plus seynois, qui répond à trois ambitions : la dépollution du site, son accessibilité pour tous les Seynois et l’intégration de l’aire de retournement du futur BHNS ». A ses côtés, le président du groupe Constructa confirme : « Dans une démarche collaborative, nous avons amendé le projet avec ces trois conditions, qui vont dans le sens de l’histoire », note Jean-Baptiste Pietri.

– 37 % de logements d’habitations, + 388 % d’espaces naturels

Le nombre de logements prévus est réduit de 352 à 222, dont 60 à vocation sociale. « Deux bâtiments passent de R+5 à R+4, réduisant de 37 % le nombre d’habitations. Par ailleurs, la rétrocession de 14 400 m² d’espace boisé classé et d’espaces libres va permettre la connexion avec la corniche, et les 3900 m² des anciennes cuves verront, après dépollution, leur transformation en belvédère », souligne Jean-Baptiste Pietri.

Dépollution : de 30 à 60 cm de terre excavée

Un projet d’actualité, à l’heure où l’État incite, via la loi ZAN**, à transformer les friches industrielles. « On dépasse les préconisations de la loi en matière de dépollution : on passe de 30 à 60 cm d’épaisseur de terre enlevée et remplacée par de la terre saine », relève le président du groupe Constructa.

En toile de fond, un projet de renaturation avec l’élaboration d’une micro-forêt Miyawaki de 1000 m² au coeur du site : « Grâce à un mode de plantation volontairement dense (plus de 3 arbres au m²) avec des espèces endémiques, la forêt atteint sa taille adulte en 20 ans au lieu de 100 ans habituellement », rappelle Nathalie Bicais.

Mixité d’usages et ouverture aux Seynois

Transformée en belvédère, la partie haute sera reliée via une circulation paysagère à la partie basse : « Un des bâtiments face à la mer devient une résidence seniors avec des espaces communs en rez-de-chaussée. Les autres rez-de-chaussée accueilleront des commerces », poursuit le président du groupe Constructa. « Il s’agissait d’aménager l’espace comme une place urbaine, avec une mixité d’usages », relève Nathalie Bicais. « L’installation d’une résidence senior limitera par ailleurs les effets sur la circulation. »

Emploi et réinsertion

Le maître d’ouvrage s’engage par ailleurs à favoriser l’emploi des Seynois : « La conception et la production du programme vont générer 400 emplois à temps plein, directs ou indirects. A compétences égales, on embauchera local. Par ailleurs, 4000 heures de réinsertion sont réservées aux personnes les plus éloignées de l’emploi », rapporte Jean-Baptiste Pietri.

Livraison courant 2026

Le permis de construire modificatif devrait être déposé en mars 2023. Et les tranches de travaux se succéder jusqu’à la livraison, courant 2026. « Notre charte Chantier vert vise à limiter les impacts, assurer la sécurité et favoriser le recyclage des déchets. L’exécution des tâches bruyantes sera encadrée dans des plages horaires, les matériaux et les roues de camions humidifiés pour limiter l’envol de poussières ». 

* BHNS : Bus à haut niveau de service. Son terminus est précisément prévu devant le site de Bois-Sacré.
** Voté l’été dernier dans le cadre du projet de loi Climat et Résilience, l’objectif de « Zéro artificialisation nette » des sols (ZAN) vise à ralentir le rythme de l’urbanisation jusqu’à 0 en 2050, au profit des espaces naturels. 

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