En 1987, la ville de La Seyne-sur-Mer est touchée par un drame économique. Après plus d’un siècle d’exploitation, les chantiers navals ferment définitivement leurs portes laissant des milliers de personnes sans emploi. Le quartier de Berthe qui avait accueilli des décennies plus tôt les ouvriers venus du Maghreb et d’Afrique pour travailler à la construction des navires est durement touché. Le taux de chômage y est élevé et la précarité croissante.

Les femmes investies pour leur famille. 

Catherine Martinez se souvient de cette époque. Elle raconte : « Dans le quartier, tout le monde vivait cette tragédie par le biais d’un frère, un mari ou un ami qui était au chômage. Les femmes s’inquiétaient pour le devenir professionnel de leurs maris et surtout pour l’avenir de leurs enfants. Dans le quartier, il y avait des origines et des nationalités différentes, des confessions multiples aussi. Alors avec une poignée de femmes, nous avons décidé de nous organiser. Nous avons créé une association « Femme dans la Cité » en 1993 afin de permettre le développement d’économies solidaires, le respect de la différence, et la promotion de la femme. » Ateliers d’alphabétisation, de cuisine, de couture, aide aux devoirs, bientôt les membres bénévoles se multiplient pour devenir une véritable force collective. « On s’échangeait notre savoir dans le but d’accéder à l’emploi. Certaines avaient du mal à comprendre les rouages de l’administration. Toutes à notre échelle, nous étions en train d’essayer de nous tirer vers le haut. »

Une nouvelle génération pour faire perdurer les combats.

Trente années plus loin, les membres fondatrices ont presque toutes donner la main. Catherine est toujours présidente mais confie « ne rien faire si ce n’est accompagner avec bienveillance. »  Elle poursuit : « C’est le plus beau cadeau que l’on pouvait me faire, des jeunes femmes qui prennent le relais pour les générations futures. Nous avons en moyenne 300 adhérentes à l’année, avec derrière elles, toute leur famille. C’est énorme. » De la tenue d’une classe passerelle pour primo arrivants, à la création d’une dynamique pour inciter les femmes à avoir une vie sociale épanouie, jusqu’aux conseils sur l’accès aux droits, à l’emploi et à la santé, les bénévoles ne manquent pas de chevaux de bataille. Pour la journée internationale des droits de la femme, ces dernières préparent d’ailleurs une exposition et des ateliers pour lutter contre le sexisme. Toutes les informations seront dévoilées prochainement sur leur page Facebook et site internet.

En 1987, la ville de La Seyne-sur-Mer est touchée par un drame économique. Après plus d’un siècle d’exploitation, les chantiers navals ferment définitivement leurs portes laissant des milliers de personnes sans emploi. Le quartier de Berthe qui avait accueilli des décennies plus tôt les ouvriers venus du Maghreb et d’Afrique pour travailler à la construction des navires est durement touché. Le taux de chômage y est élevé et la précarité croissante.

Les femmes investies pour leur famille. 

Catherine Martinez se souvient de cette époque. Elle raconte : « Dans le quartier, tout le monde vivait cette tragédie par le biais d’un frère, un mari ou un ami qui était au chômage. Les femmes s’inquiétaient pour le devenir professionnel de leurs maris et surtout pour l’avenir de leurs enfants. Dans le quartier, il y avait des origines et des nationalités différentes, des confessions multiples aussi. Alors avec une poignée de femmes, nous avons décidé de nous organiser. Nous avons créé une association « Femme dans la Cité » en 1993 afin de permettre le développement d’économies solidaires, le respect de la différence, et la promotion de la femme. » Ateliers d’alphabétisation, de cuisine, de couture, aide aux devoirs, bientôt les membres bénévoles se multiplient pour devenir une véritable force collective. « On s’échangeait notre savoir dans le but d’accéder à l’emploi. Certaines avaient du mal à comprendre les rouages de l’administration. Toutes à notre échelle, nous étions en train d’essayer de nous tirer vers le haut. »

Une nouvelle génération pour faire perdurer les combats.

Trente années plus loin, les membres fondatrices ont presque toutes donner la main. Catherine est toujours présidente mais confie « ne rien faire si ce n’est accompagner avec bienveillance. »  Elle poursuit : « C’est le plus beau cadeau que l’on pouvait me faire, des jeunes femmes qui prennent le relais pour les générations futures. Nous avons en moyenne 300 adhérentes à l’année, avec derrière elles, toute leur famille. C’est énorme. » De la tenue d’une classe passerelle pour primo arrivants, à la création d’une dynamique pour inciter les femmes à avoir une vie sociale épanouie, jusqu’aux conseils sur l’accès aux droits, à l’emploi et à la santé, les bénévoles ne manquent pas de chevaux de bataille. Pour la journée internationale des droits de la femme, ces dernières préparent d’ailleurs une exposition et des ateliers pour lutter contre le sexisme. Toutes les informations seront dévoilées prochainement sur leur page Facebook et site internet.

En 1987, la ville de La Seyne-sur-Mer est touchée par un drame économique. Après plus d’un siècle d’exploitation, les chantiers navals ferment définitivement leurs portes laissant des milliers de personnes sans emploi. Le quartier de Berthe qui avait accueilli des décennies plus tôt les ouvriers venus du Maghreb et d’Afrique pour travailler à la construction des navires est durement touché. Le taux de chômage y est élevé et la précarité croissante.

Les femmes investies pour leur famille. 

Catherine Martinez se souvient de cette époque. Elle raconte : « Dans le quartier, tout le monde vivait cette tragédie par le biais d’un frère, un mari ou un ami qui était au chômage. Les femmes s’inquiétaient pour le devenir professionnel de leurs maris et surtout pour l’avenir de leurs enfants. Dans le quartier, il y avait des origines et des nationalités différentes, des confessions multiples aussi. Alors avec une poignée de femmes, nous avons décidé de nous organiser. Nous avons créé une association « Femme dans la Cité » en 1993 afin de permettre le développement d’économies solidaires, le respect de la différence, et la promotion de la femme. » Ateliers d’alphabétisation, de cuisine, de couture, aide aux devoirs, bientôt les membres bénévoles se multiplient pour devenir une véritable force collective. « On s’échangeait notre savoir dans le but d’accéder à l’emploi. Certaines avaient du mal à comprendre les rouages de l’administration. Toutes à notre échelle, nous étions en train d’essayer de nous tirer vers le haut. »

Une nouvelle génération pour faire perdurer les combats.

Trente années plus loin, les membres fondatrices ont presque toutes donner la main. Catherine est toujours présidente mais confie « ne rien faire si ce n’est accompagner avec bienveillance. »  Elle poursuit : « C’est le plus beau cadeau que l’on pouvait me faire, des jeunes femmes qui prennent le relais pour les générations futures. Nous avons en moyenne 300 adhérentes à l’année, avec derrière elles, toute leur famille. C’est énorme. » De la tenue d’une classe passerelle pour primo arrivants, à la création d’une dynamique pour inciter les femmes à avoir une vie sociale épanouie, jusqu’aux conseils sur l’accès aux droits, à l’emploi et à la santé, les bénévoles ne manquent pas de chevaux de bataille. Pour la journée internationale des droits de la femme, ces dernières préparent d’ailleurs une exposition et des ateliers pour lutter contre le sexisme. Toutes les informations seront dévoilées prochainement sur leur page Facebook et site internet.