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samedi 6 juillet 2024

La Seyne, terre de tourisme

Le 14 juin dernier au casino Joa, la 5e édition du petit déjeuner des entreprises était consacrée à l’attractivité touristique de La Seyne. Devant une cinquantaine d’entrepreneurs, Nathalie Bicais, maire de La Seyne*, s’est félicitée de la hausse de 30 % du nombre de nuitées depuis 2019 et plaidé pour un tourisme à l’année.

« Après le rétablissement de la sécurité, de la propreté et l’embellissement de la Ville, nous pouvons développer l’attractivité touristique et culturelle de La Seyne, avec un projet mêlant authenticité et originalité. » Après la projection d’un filmsur les atouts économiques de la Métropole TPM, Nathalie Bicais, maire de La Seyne, a passé en revue ceux de la ville, notamment le Pôle Mer et Brégaillon, « premier port scientifique d’Europe ». « Quand La Seyne se porte bien, TPM aussi », souligne la première magistrate, citant l’affluence générée par les festivals de la Kermesse, de Couleurs urbaines ou encore Choral Event et ses 800 choristes en centre-ville.

La filière d’excellence de l’aquaculture a ensuite été évoquée : « Elle contribue au “slow tourism”, notamment par desdécouvertes gastronomiques associant coquillages et domaines viticoles. Un moyen de sortir du pic du tout plage, de mi-juillet à mi-août. » Depuis 2019, la ville enregistre une hausse des nuitées de 30 %, avec une clientèle aux trois quarts française, le reste étant composé d’Allemands, d’Italiens, d’Anglais et de Suisses. « Ce tourisme à l’année dispose de la richesse patrimoniale de notre littoral, préservée par les forts militaires et leur environnement boisé », remarque Nathalie Bicais. Autre booster du tourisme, la politique culturelle, vecteur d’un « supplément d’âme » pour la Ville : « A notre arrivée, la Villa Tamaris ne faisait que de l’art conceptuel. Depuis, nous avons exposé les photos mondialement connues de Laurent Ballesta, Pascal Maître ou Robert Doisneau, qui ont porté jusqu’à 1 000 le nombre de visiteurs par jour ».Une recette que Nathalie Bicais veut reproduire au centre-ville, notamment grâce au MiniFest, festival d’art graphique : « A la veille de la 4e édition, du 4 au 10 juillet prochains, nous en sommes à une quarantaine de fresques existantes. A force de ténacité, nous avons impulsé un mouvement qui attire les gens en centre-ville. Les entreprises seynoises l’ont bien compris : Orange marine veut sa fresque, Ifremer aussi, de même que le casino Joa sur son sol. »

Toujours au centre-ville, le parc de la Navale offre un espace clôturé répondant aux normes de sécurité pour les grands événements, en complément de ceux organisés par le casino Joa. « On observe une multiplication des rénovations d’appartements et le développement de locations en AirBnB. Couplé à l’avantage de parkings non payants, le lancement au 8 juillet de la navette maritime en direction des Sablettes va rendre la plage accessible en 20 minutes tout en profitant d’une visite patrimoniale, du fort de l’Eguillette à l’institut Pacha, en passant par le fort Balaguier. »

Autres sites riches de potentiels, les ports de St-Elme, « avec son nouveau canal d’avivement », du Manteau, celui du centre-ville« dont les quais seront bientôt surélevés », de la Petite Mer« réhabilité par TPM », et l’espace Grimaud, « qui disposera bientôt d’un nouveau port ».

Le sport n’est pas oublié. « Vecteur d’attractivité mais également de cohésion sociale », note Nathalie Bicais. VTT, nage, plongée, voile, beach volley, les activités ne manquent pas : « Lors des Championnats d’Europe de Beach rowing(NDLR : avirons – courses à pied) en septembre dernier, les restaurateurs ont enregistré leurs plus fortes fréquentations », assure t-elle.

Toujours aux Sablettes, les feux d’artifice du mercredi, offerts par le Grand Hôtel des Sablettes avec le soutien logistique de la Ville, attirent du monde tout l’été.

Pour finir, l’agriculture, contribue également au slow tourisme par ses circuits courts et ses produits bio : « Avec ses 42 hectares, le Domaine de Fabrégas, qui appartient au Conservatoire du littoral et est géré par TPM, est l’un de ces fameux vecteurs d’authenticité qui nous distingue. »

* On notait également la présence de Sandra Kuntz, conseillère régionale, Sandra Torrès, conseillère municipale déléguée au développement économique et partenariat, Christian Dupla, adjoint délégué à l’urbanisme, Ludovic Pontone, conseiller départemental et adjoint délégué aux travaux, et Boris Bernabeu, DGA de la Métropole TPM.

Gwendal Audran. La seyne.fr

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« Après le rétablissement de la sécurité, de la propreté et l’embellissement de la Ville, nous pouvons développer l’attractivité touristique et culturelle de La Seyne, avec un projet mêlant authenticité et originalité. » Après la projection d’un filmsur les atouts économiques de la Métropole TPM, Nathalie Bicais, maire de La Seyne, a passé en revue ceux de la ville, notamment le Pôle Mer et Brégaillon, « premier port scientifique d’Europe ». « Quand La Seyne se porte bien, TPM aussi », souligne la première magistrate, citant l’affluence générée par les festivals de la Kermesse, de Couleurs urbaines ou encore Choral Event et ses 800 choristes en centre-ville.

La filière d’excellence de l’aquaculture a ensuite été évoquée : « Elle contribue au “slow tourism”, notamment par desdécouvertes gastronomiques associant coquillages et domaines viticoles. Un moyen de sortir du pic du tout plage, de mi-juillet à mi-août. » Depuis 2019, la ville enregistre une hausse des nuitées de 30 %, avec une clientèle aux trois quarts française, le reste étant composé d’Allemands, d’Italiens, d’Anglais et de Suisses. « Ce tourisme à l’année dispose de la richesse patrimoniale de notre littoral, préservée par les forts militaires et leur environnement boisé », remarque Nathalie Bicais. Autre booster du tourisme, la politique culturelle, vecteur d’un « supplément d’âme » pour la Ville : « A notre arrivée, la Villa Tamaris ne faisait que de l’art conceptuel. Depuis, nous avons exposé les photos mondialement connues de Laurent Ballesta, Pascal Maître ou Robert Doisneau, qui ont porté jusqu’à 1 000 le nombre de visiteurs par jour ».Une recette que Nathalie Bicais veut reproduire au centre-ville, notamment grâce au MiniFest, festival d’art graphique : « A la veille de la 4e édition, du 4 au 10 juillet prochains, nous en sommes à une quarantaine de fresques existantes. A force de ténacité, nous avons impulsé un mouvement qui attire les gens en centre-ville. Les entreprises seynoises l’ont bien compris : Orange marine veut sa fresque, Ifremer aussi, de même que le casino Joa sur son sol. »

Toujours au centre-ville, le parc de la Navale offre un espace clôturé répondant aux normes de sécurité pour les grands événements, en complément de ceux organisés par le casino Joa. « On observe une multiplication des rénovations d’appartements et le développement de locations en AirBnB. Couplé à l’avantage de parkings non payants, le lancement au 8 juillet de la navette maritime en direction des Sablettes va rendre la plage accessible en 20 minutes tout en profitant d’une visite patrimoniale, du fort de l’Eguillette à l’institut Pacha, en passant par le fort Balaguier. »

Autres sites riches de potentiels, les ports de St-Elme, « avec son nouveau canal d’avivement », du Manteau, celui du centre-ville« dont les quais seront bientôt surélevés », de la Petite Mer« réhabilité par TPM », et l’espace Grimaud, « qui disposera bientôt d’un nouveau port ».

Le sport n’est pas oublié. « Vecteur d’attractivité mais également de cohésion sociale », note Nathalie Bicais. VTT, nage, plongée, voile, beach volley, les activités ne manquent pas : « Lors des Championnats d’Europe de Beach rowing(NDLR : avirons – courses à pied) en septembre dernier, les restaurateurs ont enregistré leurs plus fortes fréquentations », assure t-elle.

Toujours aux Sablettes, les feux d’artifice du mercredi, offerts par le Grand Hôtel des Sablettes avec le soutien logistique de la Ville, attirent du monde tout l’été.

Pour finir, l’agriculture, contribue également au slow tourisme par ses circuits courts et ses produits bio : « Avec ses 42 hectares, le Domaine de Fabrégas, qui appartient au Conservatoire du littoral et est géré par TPM, est l’un de ces fameux vecteurs d’authenticité qui nous distingue. »

* On notait également la présence de Sandra Kuntz, conseillère régionale, Sandra Torrès, conseillère municipale déléguée au développement économique et partenariat, Christian Dupla, adjoint délégué à l’urbanisme, Ludovic Pontone, conseiller départemental et adjoint délégué aux travaux, et Boris Bernabeu, DGA de la Métropole TPM.

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« Après le rétablissement de la sécurité, de la propreté et l’embellissement de la Ville, nous pouvons développer l’attractivité touristique et culturelle de La Seyne, avec un projet mêlant authenticité et originalité. » Après la projection d’un filmsur les atouts économiques de la Métropole TPM, Nathalie Bicais, maire de La Seyne, a passé en revue ceux de la ville, notamment le Pôle Mer et Brégaillon, « premier port scientifique d’Europe ». « Quand La Seyne se porte bien, TPM aussi », souligne la première magistrate, citant l’affluence générée par les festivals de la Kermesse, de Couleurs urbaines ou encore Choral Event et ses 800 choristes en centre-ville.

La filière d’excellence de l’aquaculture a ensuite été évoquée : « Elle contribue au “slow tourism”, notamment par desdécouvertes gastronomiques associant coquillages et domaines viticoles. Un moyen de sortir du pic du tout plage, de mi-juillet à mi-août. » Depuis 2019, la ville enregistre une hausse des nuitées de 30 %, avec une clientèle aux trois quarts française, le reste étant composé d’Allemands, d’Italiens, d’Anglais et de Suisses. « Ce tourisme à l’année dispose de la richesse patrimoniale de notre littoral, préservée par les forts militaires et leur environnement boisé », remarque Nathalie Bicais. Autre booster du tourisme, la politique culturelle, vecteur d’un « supplément d’âme » pour la Ville : « A notre arrivée, la Villa Tamaris ne faisait que de l’art conceptuel. Depuis, nous avons exposé les photos mondialement connues de Laurent Ballesta, Pascal Maître ou Robert Doisneau, qui ont porté jusqu’à 1 000 le nombre de visiteurs par jour ».Une recette que Nathalie Bicais veut reproduire au centre-ville, notamment grâce au MiniFest, festival d’art graphique : « A la veille de la 4e édition, du 4 au 10 juillet prochains, nous en sommes à une quarantaine de fresques existantes. A force de ténacité, nous avons impulsé un mouvement qui attire les gens en centre-ville. Les entreprises seynoises l’ont bien compris : Orange marine veut sa fresque, Ifremer aussi, de même que le casino Joa sur son sol. »

Toujours au centre-ville, le parc de la Navale offre un espace clôturé répondant aux normes de sécurité pour les grands événements, en complément de ceux organisés par le casino Joa. « On observe une multiplication des rénovations d’appartements et le développement de locations en AirBnB. Couplé à l’avantage de parkings non payants, le lancement au 8 juillet de la navette maritime en direction des Sablettes va rendre la plage accessible en 20 minutes tout en profitant d’une visite patrimoniale, du fort de l’Eguillette à l’institut Pacha, en passant par le fort Balaguier. »

Autres sites riches de potentiels, les ports de St-Elme, « avec son nouveau canal d’avivement », du Manteau, celui du centre-ville« dont les quais seront bientôt surélevés », de la Petite Mer« réhabilité par TPM », et l’espace Grimaud, « qui disposera bientôt d’un nouveau port ».

Le sport n’est pas oublié. « Vecteur d’attractivité mais également de cohésion sociale », note Nathalie Bicais. VTT, nage, plongée, voile, beach volley, les activités ne manquent pas : « Lors des Championnats d’Europe de Beach rowing(NDLR : avirons – courses à pied) en septembre dernier, les restaurateurs ont enregistré leurs plus fortes fréquentations », assure t-elle.

Toujours aux Sablettes, les feux d’artifice du mercredi, offerts par le Grand Hôtel des Sablettes avec le soutien logistique de la Ville, attirent du monde tout l’été.

Pour finir, l’agriculture, contribue également au slow tourisme par ses circuits courts et ses produits bio : « Avec ses 42 hectares, le Domaine de Fabrégas, qui appartient au Conservatoire du littoral et est géré par TPM, est l’un de ces fameux vecteurs d’authenticité qui nous distingue. »

* On notait également la présence de Sandra Kuntz, conseillère régionale, Sandra Torrès, conseillère municipale déléguée au développement économique et partenariat, Christian Dupla, adjoint délégué à l’urbanisme, Ludovic Pontone, conseiller départemental et adjoint délégué aux travaux, et Boris Bernabeu, DGA de la Métropole TPM.

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