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vendredi 22 novembre 2024

La Seyne : Un lieu pour les enfants autistes et leurs parents

En France, selon l’INSERM, environ 700 000 personnes présentent un trouble du spectre autistique. Une étude rapportée par le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux Etats-Unis indique qu’un enfant de 8 ans sur 44 présentait un diagnostic de TSA en 2018, contre un enfant sur 250 en 2001!

Pourtant, une fois le diagnostic posé, pour les parents « c’est la grande inconnue » relate Julie Carrascosa, éducatrice spécialisée. C’est pour cette raison qu’avec sa consoeur Charlène Stacchetti, elle a décidé d’ouvrir une adresse où parents et enfants pourraient trouver conseils, soins et écoute. Les adultes atteints du trouble sont aussi accueillis.

Elle raconte : « Les troubles peuvent être variés d’un individu à l’autre. C’est pour cette raison qu’on parle de spectre. Mais en règle générale, le trouble neurodéveloppemental affecte surtout les interactions sociales et la communication. Je suis pour ma part formée à être une aide au diagnostique. Les parents qui ont un doute peuvent passer la porte de notre cabinet afin d’obtenir les premières réponses à leurs questions. » Pour le reste, les deux jeunes femmes se proposent également comme  accompagnatrices de vie.

Charlène reprend : « À chaque étape, il y a une solution. Nous pouvons intervenir auprès des écoles ou dans la famille pour expliquer les besoins de l’enfant. Nous faisons aussi de la guidance parentale en individuel ou en groupe. » Afin de donner les meilleures armes qu’il soit aux jeunes âmes pour leur vie future, les deux consœurs reçoivent ces derniers pour leur « donner des clefs« . « Ils doivent comprendre qu’ils peuvent avoir des besoins différents. Une lumière trop forte par exemple peut nuire à leur concentration et leur donner mal à la tête. Ils peuvent avoir également des comportements qui ne correspondent pas « aux normes », comme fixer quelqu’un du regard avec une très grande insistance. On leur apprend à exprimer ce qu’ils ressentent afin d’être mieux compris par un entourage non formé. En osant mettre des mots sur des ressentis, ils peuvent s’éviter bien des inconforts. »

Et parce que l’apprentissage des interactions sociales passe aussi par la pratique, au 455 avenue de Bruxelles, on propose des ateliers et des rencontres entre les enfants atteints de troubles.  « Avoir un lieu où les plus jeunes peuvent échanger soulage, reprend Julie. Ensemble, ils vont pouvoir, petit à petit, se socialiser, prendre de nouvelles habitudes. » Charlène termine : « Notre but est de faire comprendre aux parents qu’ils ne sont pas seuls et d’aider les enfants à avoir une meilleure qualité de vie. » 

455 avenue de Bruxelles. Julie Carrascosa : 06.62.35.45.30 Charlène Stacchetti 06.95.01.81.85

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En France, selon l’INSERM, environ 700 000 personnes présentent un trouble du spectre autistique. Une étude rapportée par le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux Etats-Unis indique qu’un enfant de 8 ans sur 44 présentait un diagnostic de TSA en 2018, contre un enfant sur 250 en 2001!

Pourtant, une fois le diagnostic posé, pour les parents « c’est la grande inconnue » relate Julie Carrascosa, éducatrice spécialisée. C’est pour cette raison qu’avec sa consoeur Charlène Stacchetti, elle a décidé d’ouvrir une adresse où parents et enfants pourraient trouver conseils, soins et écoute. Les adultes atteints du trouble sont aussi accueillis.

Elle raconte : « Les troubles peuvent être variés d’un individu à l’autre. C’est pour cette raison qu’on parle de spectre. Mais en règle générale, le trouble neurodéveloppemental affecte surtout les interactions sociales et la communication. Je suis pour ma part formée à être une aide au diagnostique. Les parents qui ont un doute peuvent passer la porte de notre cabinet afin d’obtenir les premières réponses à leurs questions. » Pour le reste, les deux jeunes femmes se proposent également comme  accompagnatrices de vie.

Charlène reprend : « À chaque étape, il y a une solution. Nous pouvons intervenir auprès des écoles ou dans la famille pour expliquer les besoins de l’enfant. Nous faisons aussi de la guidance parentale en individuel ou en groupe. » Afin de donner les meilleures armes qu’il soit aux jeunes âmes pour leur vie future, les deux consœurs reçoivent ces derniers pour leur « donner des clefs« . « Ils doivent comprendre qu’ils peuvent avoir des besoins différents. Une lumière trop forte par exemple peut nuire à leur concentration et leur donner mal à la tête. Ils peuvent avoir également des comportements qui ne correspondent pas « aux normes », comme fixer quelqu’un du regard avec une très grande insistance. On leur apprend à exprimer ce qu’ils ressentent afin d’être mieux compris par un entourage non formé. En osant mettre des mots sur des ressentis, ils peuvent s’éviter bien des inconforts. »

Et parce que l’apprentissage des interactions sociales passe aussi par la pratique, au 455 avenue de Bruxelles, on propose des ateliers et des rencontres entre les enfants atteints de troubles.  « Avoir un lieu où les plus jeunes peuvent échanger soulage, reprend Julie. Ensemble, ils vont pouvoir, petit à petit, se socialiser, prendre de nouvelles habitudes. » Charlène termine : « Notre but est de faire comprendre aux parents qu’ils ne sont pas seuls et d’aider les enfants à avoir une meilleure qualité de vie. » 

455 avenue de Bruxelles. Julie Carrascosa : 06.62.35.45.30 Charlène Stacchetti 06.95.01.81.85

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Pourtant, une fois le diagnostic posé, pour les parents « c’est la grande inconnue » relate Julie Carrascosa, éducatrice spécialisée. C’est pour cette raison qu’avec sa consoeur Charlène Stacchetti, elle a décidé d’ouvrir une adresse où parents et enfants pourraient trouver conseils, soins et écoute. Les adultes atteints du trouble sont aussi accueillis.

Elle raconte : « Les troubles peuvent être variés d’un individu à l’autre. C’est pour cette raison qu’on parle de spectre. Mais en règle générale, le trouble neurodéveloppemental affecte surtout les interactions sociales et la communication. Je suis pour ma part formée à être une aide au diagnostique. Les parents qui ont un doute peuvent passer la porte de notre cabinet afin d’obtenir les premières réponses à leurs questions. » Pour le reste, les deux jeunes femmes se proposent également comme  accompagnatrices de vie.

Charlène reprend : « À chaque étape, il y a une solution. Nous pouvons intervenir auprès des écoles ou dans la famille pour expliquer les besoins de l’enfant. Nous faisons aussi de la guidance parentale en individuel ou en groupe. » Afin de donner les meilleures armes qu’il soit aux jeunes âmes pour leur vie future, les deux consœurs reçoivent ces derniers pour leur « donner des clefs« . « Ils doivent comprendre qu’ils peuvent avoir des besoins différents. Une lumière trop forte par exemple peut nuire à leur concentration et leur donner mal à la tête. Ils peuvent avoir également des comportements qui ne correspondent pas « aux normes », comme fixer quelqu’un du regard avec une très grande insistance. On leur apprend à exprimer ce qu’ils ressentent afin d’être mieux compris par un entourage non formé. En osant mettre des mots sur des ressentis, ils peuvent s’éviter bien des inconforts. »

Et parce que l’apprentissage des interactions sociales passe aussi par la pratique, au 455 avenue de Bruxelles, on propose des ateliers et des rencontres entre les enfants atteints de troubles.  « Avoir un lieu où les plus jeunes peuvent échanger soulage, reprend Julie. Ensemble, ils vont pouvoir, petit à petit, se socialiser, prendre de nouvelles habitudes. » Charlène termine : « Notre but est de faire comprendre aux parents qu’ils ne sont pas seuls et d’aider les enfants à avoir une meilleure qualité de vie. » 

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