La Seyne-sur-Mer et la Caisse d’allocations familiales du Var ont signé, ce mercredi 11 décembre, une Convention territoriale globale (CTG). Objectif : intervenir de manière conjointe dans l’ensemble des secteurs du social afin de mieux adapter l’offre de services aux besoins des familles.
Hier soir, en mairie de La Seyne-sur-Mer, le directeur de la Caisse d’allocations familiales (Caf) du Var, Julien Orlandini, et l’adjoint délégué aux solidarités, Olivier Andrau, qui représentait le maire Marc Vuillemot, ont signé une Convention territoriale globale (CTG). « C’est la deuxième dans le Var [après celle signée avec la Communauté de communes Provence-Verdon], la première par son amplitude », précise Julien Orlandini. A La Seyne, rappelle-t-il, « plus de 50% de la population est couverte par un dispositif de la Caf » (voir infographie ci-après). Ce partenariat, acté pour une durée de 4 ans, a pour vocation de mieux identifier les besoins spécifiques des familles présentes sur un territoire et de mettre en place une offre adaptée. Le dispositif est ainsi mis en place après un travail de plusieurs mois, réalisé en concertation par la Caf et les service municipaux.
« Un outil de développement local »
« Ce projet, élaboré sur la base d’un diagnostic partagé, fédère les acteurs, institutionnels et associatifs, qui interviennent sur la petite enfance, la jeunesse, la parentalité, l’animation de la vie sociale, l’accès aux droits et l’inclusion numérique, le logement, le handicap…, indique la Caf. Il s’agit donc d’un véritable outil de développement local qui permet de déployer un plan d’actions, d’en coordonner la mise en œuvre et d’en évaluer l’efficacité. » Julien Orlandini résume ainsi : « On parle de territoire, de parcours des gens. Ce qui change, c’est la manière de pratiquer. Cette approche permet de faire converger l’ensemble de nos champs d’intervention dont une partie reste méconnue, d’être au cœur des territoires et de s’adapter aux besoins. La CTG permet de montrer que nous ne sommes pas qu’une caisse, que nous pouvons apporter un service aux personnes dès la petite enfance. Et ici, on s’appuie sur une dynamique locale très forte. »
« Une clé dans un contexte social et économique difficile »
Ainsi, du point de vue de la Ville, selon Olivier Andrau, « cette convention a plusieurs mérites, à commencer par celui de formaliser et de réunir des actions déjà mises en place. Et ainsi de les valoriser auprès du public, qui est parfois un peu perdu dans la somme des dispositifs. » L’élu ne peut donc que se féliciter que « la puissance publique lui donne aujourd’hui une clé dans un contexte social et économique difficile, où de plus en plus de personnes sont isolées ». De plus, poursuit-il, « la coordination des partenaires permet de renforcer la légitimité de l’action de la Ville et de rassembler les énergies autour d’un seul outil. »
Laurence Artaud. Le seynois. Crédit Photo : Rose Andrau.