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vendredi 18 octobre 2024

L’association Sekolin revient de mission humanitaire

Francis et Viviane Thiry ont créé l’association Sekolin’Ny Masoandro il y a de cela une vingtaine d’années. Si depuis ils ont construits près d’une trentaine de bâtiments sur le territoire : écoles, cantines, infirmeries, hôpitaux (…) mais leur envie d’aider la population de l’île semblent ne jamais prendre fin.

Grâce aux bénévoles de leur association, aux dons, et aux événements qu’ils organisent sur la commune pour lever des fonds, chaque année, de nouveaux projets sortent de terre. Au mois d’avril dernier, ils sont partis sur place pour inaugurer les quatre derniers ouvrages financés par l’association : deux écoles primaires, un lycée et un groupe sanitaire. Depuis, ils ont déjà lancé de nouveaux projets dont l’extension d’un lycée, des fontaines à eau pour les écoliers et la population avoisinante et de nouvelles salles de classes, là où les élèves sont si nombreux pour étudier que seul un rideau sépare les sections.

Pour Francis Thiry, si les besoins sont toujours conséquents, chaque demande est étudiée avec réflexion. Il raconte : « D’abord, il faut comprendre que nous refusons de rendre la population dépendante des aides extérieurs. À chaque fois que nous construisons un établissement scolaire là où il n’y a absolument rien, nous mettont en place, à chaque fois que nous le pouvons, des activités génératrices de revenus, comme un système d’élevages de poissons en milieu naturel en créant des bassin artificiel dans la terre par exemple. Ensuite, il doit y avoir de la cohérence dans nos idées. Nous nous sommes rendus sur place pour inaugurer un nouveau bâtiment de 4 classes pour des lycéens qui avaient déjà une structure mais qui étudiaient à plus de 70 dans une seule classe. La proviseure nous a sollicité pour une nouvelle construction car les élèves n’avaient rien pour préparer les exposés, réviser (….). Nous avons d’abord signalé que le terrain aux alentours étaient trop encombrés et qu’il était impossible pour nous de faire quoi que ce soit. À peine atterris en France que nous recevions des photos. Les locaux s’étaient mobilisés pour tout nettoyer et faire place nette. Nous avons donc accepté de financer le bâtiment qui est déjà sorti de terre. Sur place, les demandes sont aussi raisonnées. Dans un autre village, nous avons fait construire une école et alors que nous étions en train de réfléchir a comment placer une nouvelle structure sur place pour faire un collège, les responsables nous ont demandé d’attendre en admettant qu’ils n’auraient pas les ressources suffisantes pour engager des professeurs. Cette honnêteté est salutaire, car nous avons pu avancer ailleurs le temps que les choses prennent de leurs côtés. »

Un convoi humanitaire est parti dans le même temps, avec des encyclopédies, des peluches offertes par les enfants de Six-Fours, du matériel médical. L’homme termine : « nous acceptons tous les dons à condition qu’ils soient en parfait état. »

Pour des Infos et des dons : www.sekolin.com

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Francis et Viviane Thiry ont créé l’association Sekolin’Ny Masoandro il y a de cela une vingtaine d’années. Si depuis ils ont construits près d’une trentaine de bâtiments sur le territoire : écoles, cantines, infirmeries, hôpitaux (…) mais leur envie d’aider la population de l’île semblent ne jamais prendre fin.

Grâce aux bénévoles de leur association, aux dons, et aux événements qu’ils organisent sur la commune pour lever des fonds, chaque année, de nouveaux projets sortent de terre. Au mois d’avril dernier, ils sont partis sur place pour inaugurer les quatre derniers ouvrages financés par l’association : deux écoles primaires, un lycée et un groupe sanitaire. Depuis, ils ont déjà lancé de nouveaux projets dont l’extension d’un lycée, des fontaines à eau pour les écoliers et la population avoisinante et de nouvelles salles de classes, là où les élèves sont si nombreux pour étudier que seul un rideau sépare les sections.

Pour Francis Thiry, si les besoins sont toujours conséquents, chaque demande est étudiée avec réflexion. Il raconte : « D’abord, il faut comprendre que nous refusons de rendre la population dépendante des aides extérieurs. À chaque fois que nous construisons un établissement scolaire là où il n’y a absolument rien, nous mettont en place, à chaque fois que nous le pouvons, des activités génératrices de revenus, comme un système d’élevages de poissons en milieu naturel en créant des bassin artificiel dans la terre par exemple. Ensuite, il doit y avoir de la cohérence dans nos idées. Nous nous sommes rendus sur place pour inaugurer un nouveau bâtiment de 4 classes pour des lycéens qui avaient déjà une structure mais qui étudiaient à plus de 70 dans une seule classe. La proviseure nous a sollicité pour une nouvelle construction car les élèves n’avaient rien pour préparer les exposés, réviser (….). Nous avons d’abord signalé que le terrain aux alentours étaient trop encombrés et qu’il était impossible pour nous de faire quoi que ce soit. À peine atterris en France que nous recevions des photos. Les locaux s’étaient mobilisés pour tout nettoyer et faire place nette. Nous avons donc accepté de financer le bâtiment qui est déjà sorti de terre. Sur place, les demandes sont aussi raisonnées. Dans un autre village, nous avons fait construire une école et alors que nous étions en train de réfléchir a comment placer une nouvelle structure sur place pour faire un collège, les responsables nous ont demandé d’attendre en admettant qu’ils n’auraient pas les ressources suffisantes pour engager des professeurs. Cette honnêteté est salutaire, car nous avons pu avancer ailleurs le temps que les choses prennent de leurs côtés. »

Un convoi humanitaire est parti dans le même temps, avec des encyclopédies, des peluches offertes par les enfants de Six-Fours, du matériel médical. L’homme termine : « nous acceptons tous les dons à condition qu’ils soient en parfait état. »

Pour des Infos et des dons : www.sekolin.com

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Grâce aux bénévoles de leur association, aux dons, et aux événements qu’ils organisent sur la commune pour lever des fonds, chaque année, de nouveaux projets sortent de terre. Au mois d’avril dernier, ils sont partis sur place pour inaugurer les quatre derniers ouvrages financés par l’association : deux écoles primaires, un lycée et un groupe sanitaire. Depuis, ils ont déjà lancé de nouveaux projets dont l’extension d’un lycée, des fontaines à eau pour les écoliers et la population avoisinante et de nouvelles salles de classes, là où les élèves sont si nombreux pour étudier que seul un rideau sépare les sections.

Pour Francis Thiry, si les besoins sont toujours conséquents, chaque demande est étudiée avec réflexion. Il raconte : « D’abord, il faut comprendre que nous refusons de rendre la population dépendante des aides extérieurs. À chaque fois que nous construisons un établissement scolaire là où il n’y a absolument rien, nous mettont en place, à chaque fois que nous le pouvons, des activités génératrices de revenus, comme un système d’élevages de poissons en milieu naturel en créant des bassin artificiel dans la terre par exemple. Ensuite, il doit y avoir de la cohérence dans nos idées. Nous nous sommes rendus sur place pour inaugurer un nouveau bâtiment de 4 classes pour des lycéens qui avaient déjà une structure mais qui étudiaient à plus de 70 dans une seule classe. La proviseure nous a sollicité pour une nouvelle construction car les élèves n’avaient rien pour préparer les exposés, réviser (….). Nous avons d’abord signalé que le terrain aux alentours étaient trop encombrés et qu’il était impossible pour nous de faire quoi que ce soit. À peine atterris en France que nous recevions des photos. Les locaux s’étaient mobilisés pour tout nettoyer et faire place nette. Nous avons donc accepté de financer le bâtiment qui est déjà sorti de terre. Sur place, les demandes sont aussi raisonnées. Dans un autre village, nous avons fait construire une école et alors que nous étions en train de réfléchir a comment placer une nouvelle structure sur place pour faire un collège, les responsables nous ont demandé d’attendre en admettant qu’ils n’auraient pas les ressources suffisantes pour engager des professeurs. Cette honnêteté est salutaire, car nous avons pu avancer ailleurs le temps que les choses prennent de leurs côtés. »

Un convoi humanitaire est parti dans le même temps, avec des encyclopédies, des peluches offertes par les enfants de Six-Fours, du matériel médical. L’homme termine : « nous acceptons tous les dons à condition qu’ils soient en parfait état. »

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