La semaine passée, Laurent Wauquiez, Président des Républicains, a tenu une réunion publique dans la commune de La Garde, salle Gérard-Philipe. Pour l’occasion, plusieurs centaines de militants sont venues à sa rencontre.
Des rencontres multiples.
Sur l’estrade, dominant le public, Jean Louis Masson et Hubert Falco ont pris la parole afin d’introduire le président des Républicains. Le premier s’est arrêté sur l’emploi du temps de ce dernier « qui est allé à la rencontre des équipes du Crossmed, et a rencontré les policiers qui s’épuisent sur le terrain », en ne manquant pas d’égratigner le gouvernement en place: « lorsque M. Castaner dit j’arrive, et bien il faut attendre longtemps ».
Le Grand débat: une stratégie pour avoir un temps de parole illimité en vue des Européennes ?
Hubert Falco, quant à lui s’est montré critique à l’égard « Du grand Débat » rebaptisé le « Grand Déballage ». Il s’exprime: « Cette histoire est un moyen tout trouvé pour l’Etat de faire campagne pour les Européennes, et avec un temps de parole illimité. » Il insiste : « La stratégie du nouveau monde est un échec politique. On nous disait dépassé … en 18 mois de présidence, jamais la France n’a été aussi désunie! Et un mouvement qui était au début légitime engendre de la violence qui saccage nos villes, et épuise nos agents de la fonction publique ».
« Le pays se fracture »
Après les applaudissements, Laurent Wauquiez prend la parole et revient sur les mouvements qui animent la France : « Le pays se fracture. En peu de temps, le gouvernement en place a réussi à mettre les français dans la rue en ne les écoutant pas et en les humiliant » avant de s’attaquer à son tour au Grand Débat avec une phrase assassine : « Une réunion avec des maires peut durer jusqu’à 7 heures pouvons-nous apprendre dans la presse. C’est une gigantesque opération de communication dissimulée. Il n’empêche que ma grand-mère me disait toujours « Lorsqu’on parle beaucoup Laurent, c’est qu’on a rien à dire. »
« Ne pas jouer la politique du pire ».
Après avoir affirmé son soutien sans faille aux forces de l’ordre qui sont sous le feu des critiques depuis les premiers affrontements lors des manifestations des gilets jaunes, Laurent Wauquiez a affirmé avoir voté pour la loi « anti-casseurs« . Il explique : « Car contrairement à Marine Le Pen, nous ne devons pas jouer la politique du pire. Il ne faut pas jouer l’intérêt du politicien avant l’intérêt de la France. Être un chef de famille, c’est avoir l’obligation d’aller dans la bonne direction ».
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