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vendredi 4 octobre 2024

Le Chef de centre de la caserne de Six-Fours : « Je suis fier de chacun de mes hommes »

Ce matin-là, entre deux interventions, les pompiers de la caserne de Six-Fours se rejoignent dans la salle de convivialité. Ils échangent le temps d’un café sur les derniers événements de la nuit. « C’est ainsi que les mauvaises pensées s’évacuent, raconte le chef de centre Michel Blanc, Il y a parfois des interventions qui laissent des marques, et c’est en parlant que les hommes arrivent à se soulager. »

Cette année, les 14 pompiers professionnels et les 90 volontaires du centre ont effectué un peu moins de 4000 sorties dont 83% étaient du secours à la personne.

« Il faut noter une chose qui me semble essentielle, reprend l’homme, c’est qu’être pompier est un métier, et je parle bien de métier même pour les volontaires qui ont une autre activité ailleurs, qu’on ne peut faire qu’avec passion et bienveillance. Lorsque vous regardez un reportage à la télévision, ou un film au cinéma, vous voyez toujours de grands incendies avec des hommes qui sortent des flammes sans un mal. Ça c’est 4% de notre labeur. » La réalité est tout autre, faite de soutien quotidien à la population, parfois de gestes très simples.

« Le reste du temps, on se lève plusieurs fois dans la nuit pour aider une grand-mère qui a glissé par terre et qui ne peut plus se relever ou une personne qui a trop forcé sur la bouteille et qui s’est urinée dessus. Je peux vous affirmer que les pompiers qui font ça pendant des années, sont des gens qui aiment profondément autrui et qui souhaitent aider. Sinon on craque très vite et on passe à autre chose. C’est pour cette raison que je suis particulièrement fier de mes hommes. » tient à souligner Michel Blanc.

Et d’insister sur ce dévouement qui n’a jamais fait défaut.  « Il n’y a jamais de défection. Même aux premières heures de la crise sanitaire, lorsqu’on ne connaissait pas la maladie et que le premier confinement est arrivé. Ils étaient quasiment tous là. Prêts à aller en première ligne. »

En dehors des tourments causés par la crise sanitaire, les pompiers de la caserne de Six-Fours n’ont pas été en reste.

Un groupement s’est déplacé jusqu’à Nîmes pour aider la population lors des inondations, d’autres se sont rendus à Gonfaron pendant les incendies meurtriers, ils ont mis à disposition un de leur véhicule qui est parti en Grèce lutter contre les flammes et pour finir, ils ont agi lors de l’explosion de l’immeuble à Sanary-sur-mer. Le chef de centre poursuit : « C’est ainsi que fonctionnent les pompiers, il y a plusieurs groupements dans le Var qui sont en contact permanent, ce qui nous permet de mutualiser nos moyens et nos forces. C’est grâce à cela que nous pouvons avoir du renfort en cas de gros incendies sur la commune, et de la même manière, nous sommes prêts à être mobilisés ailleurs si le besoin se fait ressentir. »

D’ailleurs, cette année encore, aucun incendie ravageur sur la ville. Le capitaine conclut : « Si aucun feu ne se déclare, c’est que les conditions ne sont pas réunies pour, mais aussi parce que les bénévoles du comité des feux de forêts, ainsi que les agents municipaux font un excellent travail en amont et il faut les saluer pour ça. » 

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Le Chef de centre de la caserne de Six-Fours : « Je suis fier de chacun de mes hommes »

Ce matin-là, entre deux interventions, les pompiers de la caserne de Six-Fours se rejoignent dans la salle de convivialité. Ils échangent le temps d’un café sur les derniers événements de la nuit. « C’est ainsi que les mauvaises pensées s’évacuent, raconte le chef de centre Michel Blanc, Il y a parfois des interventions qui laissent des marques, et c’est en parlant que les hommes arrivent à se soulager. »

Cette année, les 14 pompiers professionnels et les 90 volontaires du centre ont effectué un peu moins de 4000 sorties dont 83% étaient du secours à la personne.

« Il faut noter une chose qui me semble essentielle, reprend l’homme, c’est qu’être pompier est un métier, et je parle bien de métier même pour les volontaires qui ont une autre activité ailleurs, qu’on ne peut faire qu’avec passion et bienveillance. Lorsque vous regardez un reportage à la télévision, ou un film au cinéma, vous voyez toujours de grands incendies avec des hommes qui sortent des flammes sans un mal. Ça c’est 4% de notre labeur. » La réalité est tout autre, faite de soutien quotidien à la population, parfois de gestes très simples.

« Le reste du temps, on se lève plusieurs fois dans la nuit pour aider une grand-mère qui a glissé par terre et qui ne peut plus se relever ou une personne qui a trop forcé sur la bouteille et qui s’est urinée dessus. Je peux vous affirmer que les pompiers qui font ça pendant des années, sont des gens qui aiment profondément autrui et qui souhaitent aider. Sinon on craque très vite et on passe à autre chose. C’est pour cette raison que je suis particulièrement fier de mes hommes. » tient à souligner Michel Blanc.

Et d’insister sur ce dévouement qui n’a jamais fait défaut.  « Il n’y a jamais de défection. Même aux premières heures de la crise sanitaire, lorsqu’on ne connaissait pas la maladie et que le premier confinement est arrivé. Ils étaient quasiment tous là. Prêts à aller en première ligne. »

En dehors des tourments causés par la crise sanitaire, les pompiers de la caserne de Six-Fours n’ont pas été en reste.

Un groupement s’est déplacé jusqu’à Nîmes pour aider la population lors des inondations, d’autres se sont rendus à Gonfaron pendant les incendies meurtriers, ils ont mis à disposition un de leur véhicule qui est parti en Grèce lutter contre les flammes et pour finir, ils ont agi lors de l’explosion de l’immeuble à Sanary-sur-mer. Le chef de centre poursuit : « C’est ainsi que fonctionnent les pompiers, il y a plusieurs groupements dans le Var qui sont en contact permanent, ce qui nous permet de mutualiser nos moyens et nos forces. C’est grâce à cela que nous pouvons avoir du renfort en cas de gros incendies sur la commune, et de la même manière, nous sommes prêts à être mobilisés ailleurs si le besoin se fait ressentir. »

D’ailleurs, cette année encore, aucun incendie ravageur sur la ville. Le capitaine conclut : « Si aucun feu ne se déclare, c’est que les conditions ne sont pas réunies pour, mais aussi parce que les bénévoles du comité des feux de forêts, ainsi que les agents municipaux font un excellent travail en amont et il faut les saluer pour ça. » 

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Cette année, les 14 pompiers professionnels et les 90 volontaires du centre ont effectué un peu moins de 4000 sorties dont 83% étaient du secours à la personne.

« Il faut noter une chose qui me semble essentielle, reprend l’homme, c’est qu’être pompier est un métier, et je parle bien de métier même pour les volontaires qui ont une autre activité ailleurs, qu’on ne peut faire qu’avec passion et bienveillance. Lorsque vous regardez un reportage à la télévision, ou un film au cinéma, vous voyez toujours de grands incendies avec des hommes qui sortent des flammes sans un mal. Ça c’est 4% de notre labeur. » La réalité est tout autre, faite de soutien quotidien à la population, parfois de gestes très simples.

« Le reste du temps, on se lève plusieurs fois dans la nuit pour aider une grand-mère qui a glissé par terre et qui ne peut plus se relever ou une personne qui a trop forcé sur la bouteille et qui s’est urinée dessus. Je peux vous affirmer que les pompiers qui font ça pendant des années, sont des gens qui aiment profondément autrui et qui souhaitent aider. Sinon on craque très vite et on passe à autre chose. C’est pour cette raison que je suis particulièrement fier de mes hommes. » tient à souligner Michel Blanc.

Et d’insister sur ce dévouement qui n’a jamais fait défaut.  « Il n’y a jamais de défection. Même aux premières heures de la crise sanitaire, lorsqu’on ne connaissait pas la maladie et que le premier confinement est arrivé. Ils étaient quasiment tous là. Prêts à aller en première ligne. »

En dehors des tourments causés par la crise sanitaire, les pompiers de la caserne de Six-Fours n’ont pas été en reste.

Un groupement s’est déplacé jusqu’à Nîmes pour aider la population lors des inondations, d’autres se sont rendus à Gonfaron pendant les incendies meurtriers, ils ont mis à disposition un de leur véhicule qui est parti en Grèce lutter contre les flammes et pour finir, ils ont agi lors de l’explosion de l’immeuble à Sanary-sur-mer. Le chef de centre poursuit : « C’est ainsi que fonctionnent les pompiers, il y a plusieurs groupements dans le Var qui sont en contact permanent, ce qui nous permet de mutualiser nos moyens et nos forces. C’est grâce à cela que nous pouvons avoir du renfort en cas de gros incendies sur la commune, et de la même manière, nous sommes prêts à être mobilisés ailleurs si le besoin se fait ressentir. »

D’ailleurs, cette année encore, aucun incendie ravageur sur la ville. Le capitaine conclut : « Si aucun feu ne se déclare, c’est que les conditions ne sont pas réunies pour, mais aussi parce que les bénévoles du comité des feux de forêts, ainsi que les agents municipaux font un excellent travail en amont et il faut les saluer pour ça. » 

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