La commune de Sanary-Sur-mer a été labellisée « Ville éco-propre » par l’Association des Villes pour la Propreté Urbaine (AVPU) avec l’obtention d’une première étoile cette année ! Cette distinction récompense les efforts entrepris par les communes pour améliorer durablement la propreté de leurs espaces publics. Cette distinction prouve que la Ville de Sanary a mis en œuvre une méthodologie d’évaluation, et qu’elle recherche sans cesse des pistes d’amélioration.
Des agents impliqués
Il n’aura fallu que quelques mois à Sanary pour décrocher sa première étoile, une nouvelle fierté pour les habitants et la municipalité. Pas de secrets mais une vigilance de tous les instants de la part des élus et des services pour être constamment dans l’amélioration des pratiques. Plus question non plus de rendre le plus invisible possible les agents de la propreté urbaine. Bien au contraire, véritable fer de lance, sur le pont lors la crise sanitaire, ils seront désormais déployés plus largement et selon des plages horaires plus étendue.
Pourquoi une labellisation ?
Cette labellisation est avant tout un outil pour mesurer le plus objectivement possible les actions menées en matière de propreté, et d’échanger sur les bonnes pratiques avec d’autres collectivités, elles-mêmes dans une volonté de progresser et d’innover !
Qu’est-ce que l’AVPU ?
L’objectif de l’Association des Villes pour la Propreté Urbaine est d’améliorer le niveau de propreté urbaine et de sensibiliser les habitants à cet aspect. Pour cela, l’AVPU a mis en place des Indicateurs Objectifs de Propreté (IOP) qui permettent d’identifier les points forts et les points faibles en les comparant aux résultats enregistrés par l’ensemble des collectivités en France.
Avec les Indicateurs Objectifs Propretés, les services se comparent sur la base d’un référentiel statistique national. L’AVPU de son côté réalise chaque trimestre pour le compte des communes une analyse de leurs résultats.
Les IOP en détails
La grille des Indicateurs Objectifs de Propretés (IOP) permet d’enregistrer un état « quantitatif » de la non propreté. Elle mesure les différents éléments qui participent de cet état en les hiérarchisant selon le niveau de sensibilité ressenti par les usagers de l’espace public :
- haute sensibilité (déjections canines, dépôts sauvages, sacs d’ordures ménagères, emballages et papiers alimentaires…)
- moyenne sensibilité (verre et débris de verre, papiers, emballages non alimentaires, journaux, mégots, déchets organiques)
- ou faible sensibilité (affichage sauvage, feuilles mortes, souillures adhérentes).
La grille des IOP permet d’identifier les salissures les plus importantes : des plans d’actions dédiés sont alors mis en route.
Le label en quelques mots
En 2019, ce sont 71 collectivités qui bénéficiaient du label Ville « Eco-propre » ! Ce label valorise, au fil de ses différentes étoiles (5 au total), les moyens mis en œuvre (équipements, communication, médiation, sensibilisation, coercition, etc.) pour diminuer la salissure obtenue par une amélioration durable des comportements des usagers.
En 2019, sept villes ont obtenu la 4ème étoile du label.
« Cette évaluation nous permet de savoir comment la commune se situe par rapport à une moyenne nationale. En mettant en œuvre les Indicateurs Objectifs Propretés selon la méthodologie développée par l’AVPU, nous évaluons nos pratiques chaque fin de trimestre que nous adressons à l’association qui en fait l’analyse » indique Claire Cacheleux, responsable administrative du service de propreté urbaine.
Et la seconde étoile ?
La Ville poursuit ses investissements (parmi les nouveaux équipements, les agents du service Propreté bénéficient depuis quelques mois d’une décapeuse à eau chaude) et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin ! La deuxième étoile récompense la mise en œuvre effective de ses plans d’actions dans la durée au regard de l’analyse des évaluations de l’année précédente.
Aidons nos agents communaux et soyons tous éco-responsables !