Après 4 mois de travaux, la place Émile Claude accueille à nouveau chalands et revendeurs sur leurs étals tout neufs : la reconfiguration de ce cœur de quartier sera complétée dans quelques jours par l’installation de bancs et sièges, synonymes d’une convivialité encore renforcée.
« D’abord, il a fallu refaire l’ensemble des réseaux souterrains, puis les travaux de surface, pour que l’activité puisse reprendre le plus rapidement possible, précisait le maire au cours de la visite de ce 12 mai. C’est aujourd’hui chose faite, avec toutes les installations utiles aux professionnels. Et bien sûr, le confort des habitants a également été pris en compte : au-delà de l’accessibilité et de l’ensemble des aménagements réalisés (lire par ailleurs), de nouveaux bancs seront mis en place dès la semaine prochaine, cette fois pour s’asseoir ! »
Le marché, c’est la vie d’un quartier
On l’aura compris, cette réhabilitation, menée tambour battant, était attendue tant par les professionnels des fruits, légumes, fleurs et autres revendeurs que par leur fidèle clientèle. « Le marché, c’est là que bat le cœur d’un quartier, lançait encore Hubert Falco. C’est pour cela qu’au fil des mois, nous enchaînons leurs réaménagements (le prochain sur la liste, c’est celui du Pont-du-Las, place Martin Bidouré. ») De fait, dès sa réouverture, la place Émile Claude s’éclairait non seulement du soleil revenu mais des sourires, affichés de part et d’autre des étals.
Tout un quartier transformé
C’est d’ailleurs l’ensemble de ce secteur de la ville qui bénéficie d’une vaste opération de requalification, lancée en 2012 : voirie refaite, réseaux souterrains rénovés, giratoire, pistes cyclables et espace de verdure créés, etc. ont été au cœur de plannings chargés. Quant au « Pôle familles » actuellement en cours de réalisation rue Robert Schuman, il permettra aux parents de disposer, dès le début de l’année prochaine, d’un guichet unique pour les démarches liées à l’accueil de leurs enfants : un « chantier vert » dans le ton des aménagements déjà menés puisque, comme l’indiquait également Hubert Falco « nous avons dû, par sécurité, abattre des arbres malades dans le quartier, mais nous en avons aussi replanté : de 49, nous sommes passés à 79 ! ».
