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jeudi 21 novembre 2024

Le patrimoine bâti se découvre en santons pour les collégiens de Font-de-Fillol

Josyane Giaco est intarissable quand il s’agit de parler de sa Provence natale. Du pays de Marcel Pagnol, et d’Alphonse Daudet, elle en connait tous les secrets, qu’ils soient traditionnels ou de l’ordre du bâti. Et c’est justement ce talent qui l’a fait collaborer avec Jean-Christophe Boréani, professeur d’EPS au collège de Font-de-Fillol. À la tête d’un groupe de collégiens en 5e, option patrimoine, cet après-midi là, il arrive en vélo dans le jardin de Josyane. Depuis des années, les deux amis échangent des anecdotes sur ce que fût la vie autrefois.

Le patrimoine bâti de la ville au programme scolaire.

Amoureuse des crèches immense depuis toujours, la dame aux 1001 savoirs a fait le pari d’ouvrir les portes de sa demeure aux plus jeunes, chaque année, afin qu’ils puissent contempler son labeur. « Devant l’intérêt des élèves, nous avons fait en sorte que les nouvelles créations que j’ajoute au fil du temps soient en rapport avec le programme scolaire. Cette année, les élèves de 5e étudient le patrimoine bâti de la ville, plus tard ils travailleront sur les récoltes de la Provence. Vous pouvez donc apercevoir La Chapelle de Pépiole ici dont l’origine remonte au VIe siècle avant J.C. En hauteur j’ai également représenté Notre-Dame du Mai (…) Ce qui intéresse surtout les élèves ces temps-ci, ce sont les hameaux de la ville. » 

Une crèche pour immortaliser des scènes de vie. 

Au milieu de ces milliers de santons, un charpentier qui s’affaire, et là, un pêcheur. « C’est mon père dans son atelier et mon frère. Il y a ici aussi l’usine des tuileries de Romain Boyer où ma mère passait toutes ses journées. On travaillait l’argile ici, beaucoup. C’est pour cette raison qu’il y a autant de santons dans la région. Les ouvriers les fabriquaient de leurs mains et avec beaucoup de talent. C’est pour cette raison que l’usine, c’est l’une des pièces que j’affectionne le plus. Toute ma famille est auprès de moi pour les fêtes de fin d’année. » 

Des souvenirs impérissables pour les adolescents. 

Si Josyane avait pris le soin de laisser quelques rafraichissements dans le jardin, c’est parce qu’elle savait que les collégiens allaient entrer par petit groupe dans son salon. À chaque entrée, c’est la même surprise sur le visage des plus jeunes, et la même joie chez l’hôte. Pendant plusieurs heures, elle  va répéter les mêmes anecdotes, fouiller un peu plus loin dans sa mémoire pour certaines questions, mais toujours avec beaucoup d’enthousiasme. « Je bois du petit lait » confirmera-t-elle entre deux groupes. Les adolescents eux, sont ébahis. S’ils trouvent ça « stylé », ils n’hésitent pas non plus à prendre des photos pour immortaliser le labeur « de la gentille dame parce que c’est incroyable! »

 

 

L’huile de cade était une solution miracle du temps de nos aînés. Elle servait aussi bien à protéger d’infection en cas de blessure, il fallait alors appliquer l’huile directement sur la plaie, que d’anti parasitaire pour les animaux. On en posé également délicatement sur le bout du museau de ces derniers lorsque le froid arrivait.
Pour l’aire de battage de la ville, qui se trouve derrière l’Eglise du centre ville, Josiane a fait les choses avec beaucoup de soin. Elle s’est rendue sur place pour prendre des photos avant d’aller voir son cantonnier. La réplique a ainsi, exactement la même couleur que la véritable.
Afin de cultiver sans mal le miel des abeilles, les paysans avaient pour habitude de construire un mur en pierre afin d’y placer les ruches. Ainsi, on récoltait « avec moins de peine et plus de profit » car la colonie était ainsi mise à l’abris du vent et du froid.
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Le patrimoine bâti se découvre en santons pour les collégiens de Font-de-Fillol

Josyane Giaco est intarissable quand il s’agit de parler de sa Provence natale. Du pays de Marcel Pagnol, et d’Alphonse Daudet, elle en connait tous les secrets, qu’ils soient traditionnels ou de l’ordre du bâti. Et c’est justement ce talent qui l’a fait collaborer avec Jean-Christophe Boréani, professeur d’EPS au collège de Font-de-Fillol. À la tête d’un groupe de collégiens en 5e, option patrimoine, cet après-midi là, il arrive en vélo dans le jardin de Josyane. Depuis des années, les deux amis échangent des anecdotes sur ce que fût la vie autrefois.

Le patrimoine bâti de la ville au programme scolaire.

Amoureuse des crèches immense depuis toujours, la dame aux 1001 savoirs a fait le pari d’ouvrir les portes de sa demeure aux plus jeunes, chaque année, afin qu’ils puissent contempler son labeur. « Devant l’intérêt des élèves, nous avons fait en sorte que les nouvelles créations que j’ajoute au fil du temps soient en rapport avec le programme scolaire. Cette année, les élèves de 5e étudient le patrimoine bâti de la ville, plus tard ils travailleront sur les récoltes de la Provence. Vous pouvez donc apercevoir La Chapelle de Pépiole ici dont l’origine remonte au VIe siècle avant J.C. En hauteur j’ai également représenté Notre-Dame du Mai (…) Ce qui intéresse surtout les élèves ces temps-ci, ce sont les hameaux de la ville. » 

Une crèche pour immortaliser des scènes de vie. 

Au milieu de ces milliers de santons, un charpentier qui s’affaire, et là, un pêcheur. « C’est mon père dans son atelier et mon frère. Il y a ici aussi l’usine des tuileries de Romain Boyer où ma mère passait toutes ses journées. On travaillait l’argile ici, beaucoup. C’est pour cette raison qu’il y a autant de santons dans la région. Les ouvriers les fabriquaient de leurs mains et avec beaucoup de talent. C’est pour cette raison que l’usine, c’est l’une des pièces que j’affectionne le plus. Toute ma famille est auprès de moi pour les fêtes de fin d’année. » 

Des souvenirs impérissables pour les adolescents. 

Si Josyane avait pris le soin de laisser quelques rafraichissements dans le jardin, c’est parce qu’elle savait que les collégiens allaient entrer par petit groupe dans son salon. À chaque entrée, c’est la même surprise sur le visage des plus jeunes, et la même joie chez l’hôte. Pendant plusieurs heures, elle  va répéter les mêmes anecdotes, fouiller un peu plus loin dans sa mémoire pour certaines questions, mais toujours avec beaucoup d’enthousiasme. « Je bois du petit lait » confirmera-t-elle entre deux groupes. Les adolescents eux, sont ébahis. S’ils trouvent ça « stylé », ils n’hésitent pas non plus à prendre des photos pour immortaliser le labeur « de la gentille dame parce que c’est incroyable! »

 

 

L’huile de cade était une solution miracle du temps de nos aînés. Elle servait aussi bien à protéger d’infection en cas de blessure, il fallait alors appliquer l’huile directement sur la plaie, que d’anti parasitaire pour les animaux. On en posé également délicatement sur le bout du museau de ces derniers lorsque le froid arrivait.
Pour l’aire de battage de la ville, qui se trouve derrière l’Eglise du centre ville, Josiane a fait les choses avec beaucoup de soin. Elle s’est rendue sur place pour prendre des photos avant d’aller voir son cantonnier. La réplique a ainsi, exactement la même couleur que la véritable.
Afin de cultiver sans mal le miel des abeilles, les paysans avaient pour habitude de construire un mur en pierre afin d’y placer les ruches. Ainsi, on récoltait « avec moins de peine et plus de profit » car la colonie était ainsi mise à l’abris du vent et du froid.
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Le patrimoine bâti de la ville au programme scolaire.

Amoureuse des crèches immense depuis toujours, la dame aux 1001 savoirs a fait le pari d’ouvrir les portes de sa demeure aux plus jeunes, chaque année, afin qu’ils puissent contempler son labeur. « Devant l’intérêt des élèves, nous avons fait en sorte que les nouvelles créations que j’ajoute au fil du temps soient en rapport avec le programme scolaire. Cette année, les élèves de 5e étudient le patrimoine bâti de la ville, plus tard ils travailleront sur les récoltes de la Provence. Vous pouvez donc apercevoir La Chapelle de Pépiole ici dont l’origine remonte au VIe siècle avant J.C. En hauteur j’ai également représenté Notre-Dame du Mai (…) Ce qui intéresse surtout les élèves ces temps-ci, ce sont les hameaux de la ville. » 

Une crèche pour immortaliser des scènes de vie. 

Au milieu de ces milliers de santons, un charpentier qui s’affaire, et là, un pêcheur. « C’est mon père dans son atelier et mon frère. Il y a ici aussi l’usine des tuileries de Romain Boyer où ma mère passait toutes ses journées. On travaillait l’argile ici, beaucoup. C’est pour cette raison qu’il y a autant de santons dans la région. Les ouvriers les fabriquaient de leurs mains et avec beaucoup de talent. C’est pour cette raison que l’usine, c’est l’une des pièces que j’affectionne le plus. Toute ma famille est auprès de moi pour les fêtes de fin d’année. » 

Des souvenirs impérissables pour les adolescents. 

Si Josyane avait pris le soin de laisser quelques rafraichissements dans le jardin, c’est parce qu’elle savait que les collégiens allaient entrer par petit groupe dans son salon. À chaque entrée, c’est la même surprise sur le visage des plus jeunes, et la même joie chez l’hôte. Pendant plusieurs heures, elle  va répéter les mêmes anecdotes, fouiller un peu plus loin dans sa mémoire pour certaines questions, mais toujours avec beaucoup d’enthousiasme. « Je bois du petit lait » confirmera-t-elle entre deux groupes. Les adolescents eux, sont ébahis. S’ils trouvent ça « stylé », ils n’hésitent pas non plus à prendre des photos pour immortaliser le labeur « de la gentille dame parce que c’est incroyable! »

 

 

L’huile de cade était une solution miracle du temps de nos aînés. Elle servait aussi bien à protéger d’infection en cas de blessure, il fallait alors appliquer l’huile directement sur la plaie, que d’anti parasitaire pour les animaux. On en posé également délicatement sur le bout du museau de ces derniers lorsque le froid arrivait.
Pour l’aire de battage de la ville, qui se trouve derrière l’Eglise du centre ville, Josiane a fait les choses avec beaucoup de soin. Elle s’est rendue sur place pour prendre des photos avant d’aller voir son cantonnier. La réplique a ainsi, exactement la même couleur que la véritable.
Afin de cultiver sans mal le miel des abeilles, les paysans avaient pour habitude de construire un mur en pierre afin d’y placer les ruches. Ainsi, on récoltait « avec moins de peine et plus de profit » car la colonie était ainsi mise à l’abris du vent et du froid.
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