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dimanche 18 mai 2025

Le secours catholique toujours indispensable ! 

Ce mardi matin, les gestes sont précis. Ils sont une dizaine à s’être donnés rendez-vous dans les locaux du secours catholique pour trier les dons de la veille qui arrivent « toujours plus nombreux » selon Brigitte Filippi, la présidente.

Les plus jeunes ont la quarantaine, la doyenne 86 ans et est en charge de la couture et des bijoux. « Nous avons beaucoup de personnes motivées et disponibles pour tenir nos rangs, poursuit la responsable, mais nous aurions besoin de deux hommes en plus pour la manutention les jours de brocantes. Il faut soulever les livres, la vaisselle, c’est trop lourd pour nos aînés. » L’affaire est pourtant indispensable. Avec les dons que le Secours Catholique reçoit, des ventes sont organisées tous les premiers samedis du mois. Avec cet argent, les bénévoles achètent des paniers de nourriture à la banque alimentaire et les offrent par la suite aux 70 bénéficiaires inscrits sur leur liste par des assistantes sociales, le CCAS ou encore le département.

« La société évolue, explique Brigitte, et cela fragilise certains foyers. Nous avons beaucoup plus de familles monoparentales qu’à l’époque. Avec l’inflation, nous voyons aussi des personnes âgées frapper à nos portes, on leur explique alors les démarches à faire, on donne ce qu’on peut. Leur maigre retraite ne leur permet plus de se nourrir convenablement. C’est une crève coeur et tous les efforts que l’on fournit au quotidien prennent du sens dans ces moment-là. »  Si les bénéficiaires tendent à être plus nombreux qu’auparavant, les dons affluent beaucoup plus également. « La maisonnette que nous met à disposition la ville est située non loin du centre et surtout il y a un arrêt de bus juste devant ce qui nous fait du passage. En plus, de donner et chercher à recycler sont des habitudes à la mode. Les gens sont également sensibles aux mauvaises nouvelles et l’inflation a fait la une de l’actualité pendant longtemps. Chacun essaie d’aider à sa manière je crois. Il y en a même qui viennent nous déposer des sacs de nourriture. » 

Secours catholique, 40 rue des Gabois.

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Ce mardi matin, les gestes sont précis. Ils sont une dizaine à s’être donnés rendez-vous dans les locaux du secours catholique pour trier les dons de la veille qui arrivent « toujours plus nombreux » selon Brigitte Filippi, la présidente.

Les plus jeunes ont la quarantaine, la doyenne 86 ans et est en charge de la couture et des bijoux. « Nous avons beaucoup de personnes motivées et disponibles pour tenir nos rangs, poursuit la responsable, mais nous aurions besoin de deux hommes en plus pour la manutention les jours de brocantes. Il faut soulever les livres, la vaisselle, c’est trop lourd pour nos aînés. » L’affaire est pourtant indispensable. Avec les dons que le Secours Catholique reçoit, des ventes sont organisées tous les premiers samedis du mois. Avec cet argent, les bénévoles achètent des paniers de nourriture à la banque alimentaire et les offrent par la suite aux 70 bénéficiaires inscrits sur leur liste par des assistantes sociales, le CCAS ou encore le département.

« La société évolue, explique Brigitte, et cela fragilise certains foyers. Nous avons beaucoup plus de familles monoparentales qu’à l’époque. Avec l’inflation, nous voyons aussi des personnes âgées frapper à nos portes, on leur explique alors les démarches à faire, on donne ce qu’on peut. Leur maigre retraite ne leur permet plus de se nourrir convenablement. C’est une crève coeur et tous les efforts que l’on fournit au quotidien prennent du sens dans ces moment-là. »  Si les bénéficiaires tendent à être plus nombreux qu’auparavant, les dons affluent beaucoup plus également. « La maisonnette que nous met à disposition la ville est située non loin du centre et surtout il y a un arrêt de bus juste devant ce qui nous fait du passage. En plus, de donner et chercher à recycler sont des habitudes à la mode. Les gens sont également sensibles aux mauvaises nouvelles et l’inflation a fait la une de l’actualité pendant longtemps. Chacun essaie d’aider à sa manière je crois. Il y en a même qui viennent nous déposer des sacs de nourriture. » 

Secours catholique, 40 rue des Gabois.

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Les plus jeunes ont la quarantaine, la doyenne 86 ans et est en charge de la couture et des bijoux. « Nous avons beaucoup de personnes motivées et disponibles pour tenir nos rangs, poursuit la responsable, mais nous aurions besoin de deux hommes en plus pour la manutention les jours de brocantes. Il faut soulever les livres, la vaisselle, c’est trop lourd pour nos aînés. » L’affaire est pourtant indispensable. Avec les dons que le Secours Catholique reçoit, des ventes sont organisées tous les premiers samedis du mois. Avec cet argent, les bénévoles achètent des paniers de nourriture à la banque alimentaire et les offrent par la suite aux 70 bénéficiaires inscrits sur leur liste par des assistantes sociales, le CCAS ou encore le département.

« La société évolue, explique Brigitte, et cela fragilise certains foyers. Nous avons beaucoup plus de familles monoparentales qu’à l’époque. Avec l’inflation, nous voyons aussi des personnes âgées frapper à nos portes, on leur explique alors les démarches à faire, on donne ce qu’on peut. Leur maigre retraite ne leur permet plus de se nourrir convenablement. C’est une crève coeur et tous les efforts que l’on fournit au quotidien prennent du sens dans ces moment-là. »  Si les bénéficiaires tendent à être plus nombreux qu’auparavant, les dons affluent beaucoup plus également. « La maisonnette que nous met à disposition la ville est située non loin du centre et surtout il y a un arrêt de bus juste devant ce qui nous fait du passage. En plus, de donner et chercher à recycler sont des habitudes à la mode. Les gens sont également sensibles aux mauvaises nouvelles et l’inflation a fait la une de l’actualité pendant longtemps. Chacun essaie d’aider à sa manière je crois. Il y en a même qui viennent nous déposer des sacs de nourriture. » 

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