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Toulon
vendredi 18 octobre 2024

Le secours catholique, un service de proximité. 

Depuis le premier confinement en mars 2020, les bénévoles du secours catholiques ont changé d’adresse. Exilé du coeur de ville, pendant un court instant, ces derniers ont craint une baisse des dons et de la fréquentation des brocantes.

Nicole Réal, responsable aux côtés de Brigitte Filippi explique: « En réalité nous avons vu de nombreux nouveaux visages se joindre à nous. Le fait de changer de quartier a été bénéfique pour nos activités. Il y a des voisins qui ne connaissaient pas notre existence dans la ville, et les habitués nous ont suivi. Nous n’avons pas à nous plaindre. Les dons sont toujours conséquents, nous acceptons tout, sauf les meubles ! Il faut bien avouer aussi que l’époque change. Depuis quelques années, il y a une prise de conscience, les gens ne veulent plus jeter. Ils préfèrent savoir que leurs biens a une seconde vie, et nous ça nous arrange. » 

Si les vêtements s’accumulent à l’étage, dans la cour, des trente-trois tours, de la vaisselle, beaucoup de livres et surtout, des jouets pour les enfants. Nicole reprend : « Le principe est simple, les gens viennent déposer ce dont ils ne se servent plus et qui peut avoir une seconde vie. Nous on fait une brocante tous les premiers samedi du mois. L’argent récolté, nous l’utilisons pour ceux qui en ont besoin. On achète de la nourriture pour les dons alimentaires qui ont lieu le jeudi (il faut s’inscrire sur place le mardi au préalable), mais on aide aussi pour autres choses. Par exemple, cette semaine, nous avons une habitué qui a du faire des examens médicaux avec des dépassements d’honoraires. Lorsqu’on a pas beaucoup de biens, une centaine d’euros, c’est énorme. Alors évidemment, on est là pour écouter et pour aider. » 

Car au 40 rue des Gabois, on tend la main de toutes les façons que l’on puisse. Elle poursuit : « C’est la mairie qui nous met la maison à disposition. Nous essayons d’être ouvert à tous lors des horaires prévus, mais il nous arrive aussi de venir lorsqu’il y a un besoin particulier. Parfois des sans domicile fixe viennent sonner à la porte dans l’espoir de prendre une douche. Evidemment, nous avons tout à disposition pour répondre avec un grand oui à ces requêtes. » S’ils sont une vingtaine de bénévoles à venir donner la main chaque semaine, Nicole termine : « C’est surtout le premier samedi du mois que nous avons besoin de bras. Car il faut installer la brocante, c’est très physique et nous sommes presque tous âgés. S’il existe des âmes qui souhaitent venir nous donner un coup de main, même sans s’engager, c’est avec plaisir que nous les recevront ! » 

Secours Catholique : 40 rue des Gabois. Ouvert le lundi de 14h à 16H le mardi et le jeudi de 9H à 11H30 et de 14H à 16H30

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Depuis le premier confinement en mars 2020, les bénévoles du secours catholiques ont changé d’adresse. Exilé du coeur de ville, pendant un court instant, ces derniers ont craint une baisse des dons et de la fréquentation des brocantes.

Nicole Réal, responsable aux côtés de Brigitte Filippi explique: « En réalité nous avons vu de nombreux nouveaux visages se joindre à nous. Le fait de changer de quartier a été bénéfique pour nos activités. Il y a des voisins qui ne connaissaient pas notre existence dans la ville, et les habitués nous ont suivi. Nous n’avons pas à nous plaindre. Les dons sont toujours conséquents, nous acceptons tout, sauf les meubles ! Il faut bien avouer aussi que l’époque change. Depuis quelques années, il y a une prise de conscience, les gens ne veulent plus jeter. Ils préfèrent savoir que leurs biens a une seconde vie, et nous ça nous arrange. » 

Si les vêtements s’accumulent à l’étage, dans la cour, des trente-trois tours, de la vaisselle, beaucoup de livres et surtout, des jouets pour les enfants. Nicole reprend : « Le principe est simple, les gens viennent déposer ce dont ils ne se servent plus et qui peut avoir une seconde vie. Nous on fait une brocante tous les premiers samedi du mois. L’argent récolté, nous l’utilisons pour ceux qui en ont besoin. On achète de la nourriture pour les dons alimentaires qui ont lieu le jeudi (il faut s’inscrire sur place le mardi au préalable), mais on aide aussi pour autres choses. Par exemple, cette semaine, nous avons une habitué qui a du faire des examens médicaux avec des dépassements d’honoraires. Lorsqu’on a pas beaucoup de biens, une centaine d’euros, c’est énorme. Alors évidemment, on est là pour écouter et pour aider. » 

Car au 40 rue des Gabois, on tend la main de toutes les façons que l’on puisse. Elle poursuit : « C’est la mairie qui nous met la maison à disposition. Nous essayons d’être ouvert à tous lors des horaires prévus, mais il nous arrive aussi de venir lorsqu’il y a un besoin particulier. Parfois des sans domicile fixe viennent sonner à la porte dans l’espoir de prendre une douche. Evidemment, nous avons tout à disposition pour répondre avec un grand oui à ces requêtes. » S’ils sont une vingtaine de bénévoles à venir donner la main chaque semaine, Nicole termine : « C’est surtout le premier samedi du mois que nous avons besoin de bras. Car il faut installer la brocante, c’est très physique et nous sommes presque tous âgés. S’il existe des âmes qui souhaitent venir nous donner un coup de main, même sans s’engager, c’est avec plaisir que nous les recevront ! » 

Secours Catholique : 40 rue des Gabois. Ouvert le lundi de 14h à 16H le mardi et le jeudi de 9H à 11H30 et de 14H à 16H30

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Nicole Réal, responsable aux côtés de Brigitte Filippi explique: « En réalité nous avons vu de nombreux nouveaux visages se joindre à nous. Le fait de changer de quartier a été bénéfique pour nos activités. Il y a des voisins qui ne connaissaient pas notre existence dans la ville, et les habitués nous ont suivi. Nous n’avons pas à nous plaindre. Les dons sont toujours conséquents, nous acceptons tout, sauf les meubles ! Il faut bien avouer aussi que l’époque change. Depuis quelques années, il y a une prise de conscience, les gens ne veulent plus jeter. Ils préfèrent savoir que leurs biens a une seconde vie, et nous ça nous arrange. » 

Si les vêtements s’accumulent à l’étage, dans la cour, des trente-trois tours, de la vaisselle, beaucoup de livres et surtout, des jouets pour les enfants. Nicole reprend : « Le principe est simple, les gens viennent déposer ce dont ils ne se servent plus et qui peut avoir une seconde vie. Nous on fait une brocante tous les premiers samedi du mois. L’argent récolté, nous l’utilisons pour ceux qui en ont besoin. On achète de la nourriture pour les dons alimentaires qui ont lieu le jeudi (il faut s’inscrire sur place le mardi au préalable), mais on aide aussi pour autres choses. Par exemple, cette semaine, nous avons une habitué qui a du faire des examens médicaux avec des dépassements d’honoraires. Lorsqu’on a pas beaucoup de biens, une centaine d’euros, c’est énorme. Alors évidemment, on est là pour écouter et pour aider. » 

Car au 40 rue des Gabois, on tend la main de toutes les façons que l’on puisse. Elle poursuit : « C’est la mairie qui nous met la maison à disposition. Nous essayons d’être ouvert à tous lors des horaires prévus, mais il nous arrive aussi de venir lorsqu’il y a un besoin particulier. Parfois des sans domicile fixe viennent sonner à la porte dans l’espoir de prendre une douche. Evidemment, nous avons tout à disposition pour répondre avec un grand oui à ces requêtes. » S’ils sont une vingtaine de bénévoles à venir donner la main chaque semaine, Nicole termine : « C’est surtout le premier samedi du mois que nous avons besoin de bras. Car il faut installer la brocante, c’est très physique et nous sommes presque tous âgés. S’il existe des âmes qui souhaitent venir nous donner un coup de main, même sans s’engager, c’est avec plaisir que nous les recevront ! » 

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