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vendredi 22 novembre 2024

Le village des santonniers revient à Six-Fours!

Le 4 et 5 décembre prochain aura lieu la huitième biennale des santons à Six-Fours. Si l’événement lance le départ des festivités de Noël, il est aussi l’occasion pour Isabelle Dalmas, santonnière, de faire perdurer la passion de son défunt époux Georges en réunissant les plus talentueux artistes de son répertoire.

Elle explique : « C’était Georges qui invitait les participants les années passées mais j’ai depuis repris le flambeau. Cet événement est l’occasion de venir découvrir ceux qui travaillent à la main, qui ne produisent pas à la chaine et qui ont la passion de la Provence jusqu’au bout des doigts. C’est véritablement un week-end pour découvrir où redécouvrir la culture provençale. » Car si les premières crèches représentant les reconstitutions de la nativité ont vu le jour en Italie  à la fin du XVè siècle, c’est à Marseille qu’est né le santon en argile. À la fin du XVIIIè siècle, il pénètre dans toutes les maisons de Provence. Isabelle reprend : « Après la révolution française, les églises deviennent « propriétés de l’état Français ». En 1793, pour contrer le clergé, l’assemblée nationale décide de fermer les églises. La population profondément religieuse qui avait l’habitude de venir regarder la crèche à Noël dans les lieux saints décident alors de reproduire en catimini tout cela au coeur des foyers ! Et c’est ainsi que la tradition est né ! Peu à peu on s’est éloigné des figures religieuses pour créer tous les personnages de la Provence. Et c’est ce que vous retrouverez sous le chapiteau de la place des Poilus : l’esprit et surtout le savoir-faire des aïeux. » 

Pour l’occasion une dizaine de santonniers de la région feront le déplacement ainsi qu’un dessinateur à succès. Dimanche, il y aura des danses folkloriques et un défilé de gardians à cheval. Isabelle termine : « La particularité de cette biennale, c’est que c’est un village de santonniers avant tout. Cela signifie que les artistes sont présents pour vous accueillir. Vous ne trouverez aucun commercial derrière les stands, on a véritablement sorti les santonniers des ateliers pour l’occasion! » 

Camille Dalmas, le petit-fils qui suit la trace de ses grands-parents termine : « C’est un événement qui mérite un grand rayonnement. J’espère voir des gens de tout le var à Six-Fours ce week-end. Parce que nous travaillons tous à la main, il n’y aura pas de secrets de confection dévoilés, mais il n’empêche que vous pourrez apprendre des choses et permettre aussi aux traditions de perdurer. » 

La 8ème biennale aura lieu le 4 et 5 décembre prochain de 9h à 19h. L’inauguration aura lieu samedi à 17h30

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Le village des santonniers revient à Six-Fours!

Le 4 et 5 décembre prochain aura lieu la huitième biennale des santons à Six-Fours. Si l’événement lance le départ des festivités de Noël, il est aussi l’occasion pour Isabelle Dalmas, santonnière, de faire perdurer la passion de son défunt époux Georges en réunissant les plus talentueux artistes de son répertoire.

Elle explique : « C’était Georges qui invitait les participants les années passées mais j’ai depuis repris le flambeau. Cet événement est l’occasion de venir découvrir ceux qui travaillent à la main, qui ne produisent pas à la chaine et qui ont la passion de la Provence jusqu’au bout des doigts. C’est véritablement un week-end pour découvrir où redécouvrir la culture provençale. » Car si les premières crèches représentant les reconstitutions de la nativité ont vu le jour en Italie  à la fin du XVè siècle, c’est à Marseille qu’est né le santon en argile. À la fin du XVIIIè siècle, il pénètre dans toutes les maisons de Provence. Isabelle reprend : « Après la révolution française, les églises deviennent « propriétés de l’état Français ». En 1793, pour contrer le clergé, l’assemblée nationale décide de fermer les églises. La population profondément religieuse qui avait l’habitude de venir regarder la crèche à Noël dans les lieux saints décident alors de reproduire en catimini tout cela au coeur des foyers ! Et c’est ainsi que la tradition est né ! Peu à peu on s’est éloigné des figures religieuses pour créer tous les personnages de la Provence. Et c’est ce que vous retrouverez sous le chapiteau de la place des Poilus : l’esprit et surtout le savoir-faire des aïeux. » 

Pour l’occasion une dizaine de santonniers de la région feront le déplacement ainsi qu’un dessinateur à succès. Dimanche, il y aura des danses folkloriques et un défilé de gardians à cheval. Isabelle termine : « La particularité de cette biennale, c’est que c’est un village de santonniers avant tout. Cela signifie que les artistes sont présents pour vous accueillir. Vous ne trouverez aucun commercial derrière les stands, on a véritablement sorti les santonniers des ateliers pour l’occasion! » 

Camille Dalmas, le petit-fils qui suit la trace de ses grands-parents termine : « C’est un événement qui mérite un grand rayonnement. J’espère voir des gens de tout le var à Six-Fours ce week-end. Parce que nous travaillons tous à la main, il n’y aura pas de secrets de confection dévoilés, mais il n’empêche que vous pourrez apprendre des choses et permettre aussi aux traditions de perdurer. » 

La 8ème biennale aura lieu le 4 et 5 décembre prochain de 9h à 19h. L’inauguration aura lieu samedi à 17h30

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Elle explique : « C’était Georges qui invitait les participants les années passées mais j’ai depuis repris le flambeau. Cet événement est l’occasion de venir découvrir ceux qui travaillent à la main, qui ne produisent pas à la chaine et qui ont la passion de la Provence jusqu’au bout des doigts. C’est véritablement un week-end pour découvrir où redécouvrir la culture provençale. » Car si les premières crèches représentant les reconstitutions de la nativité ont vu le jour en Italie  à la fin du XVè siècle, c’est à Marseille qu’est né le santon en argile. À la fin du XVIIIè siècle, il pénètre dans toutes les maisons de Provence. Isabelle reprend : « Après la révolution française, les églises deviennent « propriétés de l’état Français ». En 1793, pour contrer le clergé, l’assemblée nationale décide de fermer les églises. La population profondément religieuse qui avait l’habitude de venir regarder la crèche à Noël dans les lieux saints décident alors de reproduire en catimini tout cela au coeur des foyers ! Et c’est ainsi que la tradition est né ! Peu à peu on s’est éloigné des figures religieuses pour créer tous les personnages de la Provence. Et c’est ce que vous retrouverez sous le chapiteau de la place des Poilus : l’esprit et surtout le savoir-faire des aïeux. » 

Pour l’occasion une dizaine de santonniers de la région feront le déplacement ainsi qu’un dessinateur à succès. Dimanche, il y aura des danses folkloriques et un défilé de gardians à cheval. Isabelle termine : « La particularité de cette biennale, c’est que c’est un village de santonniers avant tout. Cela signifie que les artistes sont présents pour vous accueillir. Vous ne trouverez aucun commercial derrière les stands, on a véritablement sorti les santonniers des ateliers pour l’occasion! » 

Camille Dalmas, le petit-fils qui suit la trace de ses grands-parents termine : « C’est un événement qui mérite un grand rayonnement. J’espère voir des gens de tout le var à Six-Fours ce week-end. Parce que nous travaillons tous à la main, il n’y aura pas de secrets de confection dévoilés, mais il n’empêche que vous pourrez apprendre des choses et permettre aussi aux traditions de perdurer. » 

La 8ème biennale aura lieu le 4 et 5 décembre prochain de 9h à 19h. L’inauguration aura lieu samedi à 17h30

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