Les 48 heures de l’agriculture urbaine qui rayonneront dans toute la métropole Toulonaise ce week-end ont eu leurs prémisses au Six n’étoiles ce jeudi soir avec la projection du film « Mains dans la terre, naissance d’un éco-village ».
Trois architectes (Eric Delorme, Jean-Louis Pacitto, et Odile Jacquemin) sont venus avec Karine Chevrier (dont le métier est de proposer des jardins participatifs aux entreprises) pour parler avec le public, d’une nouvelle façon d’habiter les villes. « Il faut mettre les mains dans la terre pour apprendre qu’il existe une autre façon de vivre. Les enjeux, en plus d’être climatiques, sont aussi sociaux. La pousse des fruits et des légumes séduisent les enfants et les familles. Ce n’est pas parce qu’on vit dans une ville, qu’on ne peut pas cultiver son potager et s’émerveiller des trésors de la nature. Cela permet aussi de prendre conscience qu’il faut manger sain et que les aliments transformés ne sont pas naturels » a commencé Karine. Eric quant-à-lui a cité en exemple, ces jeunes âmes qui viennent d’être diplômés d’AgroParisTech et qui ont fustigé les « jobs destructeurs » qui leurs sont promis. Il poursuit : « Il y a toute une génération qui s’éveille et qui ne demande qu’a créer une voie de traverse. J’espère que les étudiants qui sortiront des écoles d’architecture auront le même courage. » Jean-Louis a conclu : « On parle beaucoup de nature en ville, mais c’est prendre le problème du mauvais côté. C’est la ville qui doit s’éloigner et les écovillages doivent être plus nombreux. Dans les prochaines années, il faudra aider cette nature qui va vivre des instants difficiles à cause des dérèglements qu’ont provoqué les hommes et leur manière de vivre. »