La semaine dernière, deux classes du collège Font de Fillol dirigées par Mme Journet professeur de Provençal et Mme Szohr professeur d’Histoire ont accueilli le président de l’association « Le blé de l’espérance » Marc Dupont et les responsables du secteur de Six-Fours-les-plages, Francis Bigi et de la Seyne-sur-mer Maryse Groux.
« C’est une tradition qu’on aime voir perdurer! » Chaque année, les élèves du collège Font de Fillol se mobilisent pour les enfants malades. Ils réalisent chacun une petite carte postale qu’ils confectionnent à la main et remplissent de mots d’encouragement et de soutien. Ils remettent également ce jour-là, une petite tirelire pleine de pièces qui proviennent de la vente de petits sachets de blé proposés pour la Sainte Barbe. La rencontre, solidaire, se veut également pédagogique.
Des traditions et du blé pour améliorer les conditions de vie des enfants dans les hôpitaux.
Francis Bigi demande à la classe : « Savez vous pourquoi nous plantons du blé à la Sainte Barbe ? » Les collégiens interrogent : « Pour avoir de la farine? », « Pour avoir de l’argent ? « .
Il reprend : « Oui ! La tradition vient des romains. Après avoir récoltés le blé, chaque année, ils avaient pris l’habitude d’en planter un peu le 4 décembre. Si cet échantillon se montrait beau et fort, c’est que la récolte suivante serait bonne. Aujourd’hui la tradition se perpétue. Ce que propose l’association « Le Blé de l’espérance » c’est d’acheter pour une petite pièce un peu de blé. Tous les bénéfices sont utilisés pour améliorer les conditions de vie des enfants dans les hôpitaux ».
Donner du bonheur aux enfants malades:
Il reprend : « Le temps passe très souvent plus lentement à l’hôpital. Notre but, c’est de lutter contre l’ennui. Les enfants hospitalisés ou handicapés sont des enfants comme les autres qui souhaitent jouer. Notre rôle est de leur apporter cette opportunité. »
Il termine : « Il y a deux ans, nous avons créé un atelier cinéma dans un hôpital. Depuis, les enfants doivent fabriquer eux-même leurs petites poupées, inventer un scénario, et jouer la comédie. Nous, nous filmons la scène. Une infirmière nous a rapporté qu’un des membres de l’atelier est arrivé un matin et s’est écrié » Vite, faites moi ma chimiothérapie et laissez-moi retourner jouer avec les autres ». Ça c’est une magnifique victoire. »

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