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vendredi 19 avril 2024

Les collégiens font installer un distributeur de serviettes hygiéniques dans leur établissement scolaire

Tout est parti d’un projet scolaire. Une classe de troisième (3°1) du collège Reynier avait au programme la création d’une petite entreprise. À eux de choisir le produit à commercialiser et le circuit de distribution. En se creusant la tête et en s’interrogeant sur leur quotidien, cette classe mixte à fait le choix de répondre à la problématique des jeunes adolescentes qui parcourent tous les jours l’établissement scolaire. En cas d’imprévu, comment trouver des protections périodiques ?

Monsieur Storiolio, professeur, explique : « C’est un peu gênant pour les jeunes âmes de demander à quelqu’un de plus âgé ce genre de chose, mais si à l’accueil c’est en plus un homme et qu’ils n’ont en face d’eux qu’un professeur masculin, les bouches resteront closes. » Madame Lelard qui a vu ce projet naître dans sa classe au mois de septembre est enchantée de leur attitude. « Les filles ont su parler d’un problème, les garçons ont écouté. Certains avaient déjà conscience de la problématique. Ils ont fait un sondage dans les autres classes, et les réponses ont été sans appel : un distributeur en libre service rendrait service à toutes. » 

S’en est suivi alors une étude de marché. Dans le commerce, l’achat d’un tel dispositif coute aux alentours de 200€. Avec l’aide de leur professeur, les élèves ont récupéré du bois de chute dans les entreprises avoisinantes afin de faire des économies et de penser également à l’environnement.

Un petit groupe s’est attaché à la construction tandis que d’autres se sont occupés de faire de la pub aux projets sur les réseaux sociaux. Deux dispositifs similaires ont été installés dans le collège et les élèves espèrent être contactés par d’autres établissements scolaires afin de pouvoir en remettre d’autres à leurs homologues contre la modique somme de 19,99€ pièce. Louise, qui a participé à sonder les collégiens insiste : « Près de 75% des personnes interrogées sont intéressées par la mise en place d’un distributeur. Pour 64% des sondés, elle diminue la gêne occasionnée par une demande directe. » Dans quelques mois, les élèves se rendront le temps d’une journée à Marseille pour participer au concours « Entreprendre pour apprendre » afin de défendre leur initiative. En attendant, ils restent disponibles à Girlsprotection83140@gmail.com 

 

Insta : @college_reynier8350 ou girlsprotection83140 sur Tiktok.

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Tout est parti d’un projet scolaire. Une classe de troisième (3°1) du collège Reynier avait au programme la création d’une petite entreprise. À eux de choisir le produit à commercialiser et le circuit de distribution. En se creusant la tête et en s’interrogeant sur leur quotidien, cette classe mixte à fait le choix de répondre à la problématique des jeunes adolescentes qui parcourent tous les jours l’établissement scolaire. En cas d’imprévu, comment trouver des protections périodiques ?

Monsieur Storiolio, professeur, explique : « C’est un peu gênant pour les jeunes âmes de demander à quelqu’un de plus âgé ce genre de chose, mais si à l’accueil c’est en plus un homme et qu’ils n’ont en face d’eux qu’un professeur masculin, les bouches resteront closes. » Madame Lelard qui a vu ce projet naître dans sa classe au mois de septembre est enchantée de leur attitude. « Les filles ont su parler d’un problème, les garçons ont écouté. Certains avaient déjà conscience de la problématique. Ils ont fait un sondage dans les autres classes, et les réponses ont été sans appel : un distributeur en libre service rendrait service à toutes. » 

S’en est suivi alors une étude de marché. Dans le commerce, l’achat d’un tel dispositif coute aux alentours de 200€. Avec l’aide de leur professeur, les élèves ont récupéré du bois de chute dans les entreprises avoisinantes afin de faire des économies et de penser également à l’environnement.

Un petit groupe s’est attaché à la construction tandis que d’autres se sont occupés de faire de la pub aux projets sur les réseaux sociaux. Deux dispositifs similaires ont été installés dans le collège et les élèves espèrent être contactés par d’autres établissements scolaires afin de pouvoir en remettre d’autres à leurs homologues contre la modique somme de 19,99€ pièce. Louise, qui a participé à sonder les collégiens insiste : « Près de 75% des personnes interrogées sont intéressées par la mise en place d’un distributeur. Pour 64% des sondés, elle diminue la gêne occasionnée par une demande directe. » Dans quelques mois, les élèves se rendront le temps d’une journée à Marseille pour participer au concours « Entreprendre pour apprendre » afin de défendre leur initiative. En attendant, ils restent disponibles à Girlsprotection83140@gmail.com 

 

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Monsieur Storiolio, professeur, explique : « C’est un peu gênant pour les jeunes âmes de demander à quelqu’un de plus âgé ce genre de chose, mais si à l’accueil c’est en plus un homme et qu’ils n’ont en face d’eux qu’un professeur masculin, les bouches resteront closes. » Madame Lelard qui a vu ce projet naître dans sa classe au mois de septembre est enchantée de leur attitude. « Les filles ont su parler d’un problème, les garçons ont écouté. Certains avaient déjà conscience de la problématique. Ils ont fait un sondage dans les autres classes, et les réponses ont été sans appel : un distributeur en libre service rendrait service à toutes. » 

S’en est suivi alors une étude de marché. Dans le commerce, l’achat d’un tel dispositif coute aux alentours de 200€. Avec l’aide de leur professeur, les élèves ont récupéré du bois de chute dans les entreprises avoisinantes afin de faire des économies et de penser également à l’environnement.

Un petit groupe s’est attaché à la construction tandis que d’autres se sont occupés de faire de la pub aux projets sur les réseaux sociaux. Deux dispositifs similaires ont été installés dans le collège et les élèves espèrent être contactés par d’autres établissements scolaires afin de pouvoir en remettre d’autres à leurs homologues contre la modique somme de 19,99€ pièce. Louise, qui a participé à sonder les collégiens insiste : « Près de 75% des personnes interrogées sont intéressées par la mise en place d’un distributeur. Pour 64% des sondés, elle diminue la gêne occasionnée par une demande directe. » Dans quelques mois, les élèves se rendront le temps d’une journée à Marseille pour participer au concours « Entreprendre pour apprendre » afin de défendre leur initiative. En attendant, ils restent disponibles à Girlsprotection83140@gmail.com 

 

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