17 C
Toulon
vendredi 22 novembre 2024

Les créateurs varois s’exposent en centre ville tous les samedis !

Depuis le 18 juin dernier la rue de la République en centre-ville devient la rue des artisans tous les samedis matins. L’opération organisée par la municipalité et en partenariat avec la Chambre des métiers et de l’Artisanat de la région Paca « est l’occasion de prolonger le marché de façon qualitative et authentique avec des créations 100% varoises » explique  Grégory Le Monaco, conseiller municipale en charge de l’animation économique de la ville.

Des créations certifiées artisanales uniquement. 

« Les quinze exposants présents chaque semaine jusqu’au 3 septembre prochain ont été sélectionnés par un jury. Dans la sélection, aucun ne fait de la revente. Ils sont tous des créateurs qui façonnent de leurs mains les pièces qu’ils décident de mettre à la vente. C’est la deuxième année que nous réalisons l’opération et nous sommes très fiers du résultat. Tous les services de la ville se mobilisent chaque début de week-end pour que les passants en prennent plein les yeux. »

Des ateliers différents chaque samedi. 

Nicolas Vantournhoudt, coordinateur de la dynamique commerciale, ajoute : « Et pour que tous prennent plaisir à revenir, chaque semaine il y a une animation différente. Nous sélectionnons un artisan qui dévoile par le biais de petits ateliers les gestes qu’il reproduit au quotidien. Les adultes se laissent facilement intéresser par le processus de création et les enfants ont toujours envie de participer. »

De l’originalité avant tout.  

Des bijoux en céramique imaginées pour un grand couturier parisien, des bougies à la cire végétale qui ne possèdent aucun agent nocif, des biscuits et autres douceurs préparées à la main dans une cuisine familiale, de la vannerie contemporaine pour réaliser des besaces, des corbeilles et même des nichoirs à oiseaux, la rue détonne et les produits proposés surprennent agréablement les gens de passage.

Prendre le temps d’échanger avec les artisans. 

Marie, 32 ans est en vacances « les pieds dans l’eau » à Six-Fours.  Elle confie son plaisir : « J’étais descendue en ville pour prendre des fruits et des légumes mais j’ai été charmé par les créateurs. Quand j’achète une pièce, j’aime savoir qu’elle est unique et discuter avec l’artisan. Lorsque les choses sont réalisées à la main, on sent une énergie différente lorsqu’on les utilise. » L’expérience est à essayer demain matin en centre ville. 

« J’écris comme à l’époque des chevaliers »

Passionné depuis l’enfance par le Moyen-Age, Bertrand Dhermy a décidé d’en étudier le savoir faire et les techniques.

Tous les samedis, Bertrand Dhermy est une des attractions centrale de la rue de l’Artisanat. S’il fait se questionner les anciens et rêver les jeunes âmes en parlant de chevaliers, de grimoires et de plûmes pour écrire, l’homme admet vouer sa vie « à la valorisation du patrimoine écrit ».

Enfant, comme les autres garçons de sa classe, il était passionné par les histoires de quêtes et de chevaliers, mais en grandissant, il s’est mis a être admiratif devant « les livres et leur composition plus que par les histoires écrites dedans. » En centre-ville, son stand regorge de merveilles. S’il a appris certaines techniques auprès de meilleurs ouvriers de France, il ne comptabilise aujourd’hui pas moins de sept métiers sur son curriculum vitae.

« Je suis parfois un calligraphe ou un illustrateur mais je suis aussi chimiste lorsque je façonne les encres comme aux temps anciens. Je travaille les reliures quand cela est nécessaire, je fais les supports en papier avec mes mains, et réalise des ornements de manuscrits. À côté de cela, je donne des conférences. J’aimerai beaucoup que les progrès technologiques ne fassent pas oublier les savoirs-faire ancestraux. Lorsque je vais à des événements comme celui-ci avec mes créations, j’aime me dire que je fais en sorte que les musées se déplacent au plus près des gens. Ce qui me plait énormément c’est échanger sur le sujet, et je peux vous dire que les enfants ne sont jamais en manque de questions. » 

L’homme fabrique sa propre encre comme à l’époque, mais également son papier. Les oeuvres qu’il créé donnent la sensation d’avoir traversé les âges.
spot_img

Nos derniers articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img
spot_img
spot_img

Les créateurs varois s’exposent en centre ville tous les samedis !

Depuis le 18 juin dernier la rue de la République en centre-ville devient la rue des artisans tous les samedis matins. L’opération organisée par la municipalité et en partenariat avec la Chambre des métiers et de l’Artisanat de la région Paca « est l’occasion de prolonger le marché de façon qualitative et authentique avec des créations 100% varoises » explique  Grégory Le Monaco, conseiller municipale en charge de l’animation économique de la ville.

Des créations certifiées artisanales uniquement. 

« Les quinze exposants présents chaque semaine jusqu’au 3 septembre prochain ont été sélectionnés par un jury. Dans la sélection, aucun ne fait de la revente. Ils sont tous des créateurs qui façonnent de leurs mains les pièces qu’ils décident de mettre à la vente. C’est la deuxième année que nous réalisons l’opération et nous sommes très fiers du résultat. Tous les services de la ville se mobilisent chaque début de week-end pour que les passants en prennent plein les yeux. »

Des ateliers différents chaque samedi. 

Nicolas Vantournhoudt, coordinateur de la dynamique commerciale, ajoute : « Et pour que tous prennent plaisir à revenir, chaque semaine il y a une animation différente. Nous sélectionnons un artisan qui dévoile par le biais de petits ateliers les gestes qu’il reproduit au quotidien. Les adultes se laissent facilement intéresser par le processus de création et les enfants ont toujours envie de participer. »

De l’originalité avant tout.  

Des bijoux en céramique imaginées pour un grand couturier parisien, des bougies à la cire végétale qui ne possèdent aucun agent nocif, des biscuits et autres douceurs préparées à la main dans une cuisine familiale, de la vannerie contemporaine pour réaliser des besaces, des corbeilles et même des nichoirs à oiseaux, la rue détonne et les produits proposés surprennent agréablement les gens de passage.

Prendre le temps d’échanger avec les artisans. 

Marie, 32 ans est en vacances « les pieds dans l’eau » à Six-Fours.  Elle confie son plaisir : « J’étais descendue en ville pour prendre des fruits et des légumes mais j’ai été charmé par les créateurs. Quand j’achète une pièce, j’aime savoir qu’elle est unique et discuter avec l’artisan. Lorsque les choses sont réalisées à la main, on sent une énergie différente lorsqu’on les utilise. » L’expérience est à essayer demain matin en centre ville. 

« J’écris comme à l’époque des chevaliers »

Passionné depuis l’enfance par le Moyen-Age, Bertrand Dhermy a décidé d’en étudier le savoir faire et les techniques.

Tous les samedis, Bertrand Dhermy est une des attractions centrale de la rue de l’Artisanat. S’il fait se questionner les anciens et rêver les jeunes âmes en parlant de chevaliers, de grimoires et de plûmes pour écrire, l’homme admet vouer sa vie « à la valorisation du patrimoine écrit ».

Enfant, comme les autres garçons de sa classe, il était passionné par les histoires de quêtes et de chevaliers, mais en grandissant, il s’est mis a être admiratif devant « les livres et leur composition plus que par les histoires écrites dedans. » En centre-ville, son stand regorge de merveilles. S’il a appris certaines techniques auprès de meilleurs ouvriers de France, il ne comptabilise aujourd’hui pas moins de sept métiers sur son curriculum vitae.

« Je suis parfois un calligraphe ou un illustrateur mais je suis aussi chimiste lorsque je façonne les encres comme aux temps anciens. Je travaille les reliures quand cela est nécessaire, je fais les supports en papier avec mes mains, et réalise des ornements de manuscrits. À côté de cela, je donne des conférences. J’aimerai beaucoup que les progrès technologiques ne fassent pas oublier les savoirs-faire ancestraux. Lorsque je vais à des événements comme celui-ci avec mes créations, j’aime me dire que je fais en sorte que les musées se déplacent au plus près des gens. Ce qui me plait énormément c’est échanger sur le sujet, et je peux vous dire que les enfants ne sont jamais en manque de questions. » 

L’homme fabrique sa propre encre comme à l’époque, mais également son papier. Les oeuvres qu’il créé donnent la sensation d’avoir traversé les âges.
spot_img

Nos derniers articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img
spot_img

Les créateurs varois s’exposent en centre ville tous les samedis !

Depuis le 18 juin dernier la rue de la République en centre-ville devient la rue des artisans tous les samedis matins. L’opération organisée par la municipalité et en partenariat avec la Chambre des métiers et de l’Artisanat de la région Paca « est l’occasion de prolonger le marché de façon qualitative et authentique avec des créations 100% varoises » explique  Grégory Le Monaco, conseiller municipale en charge de l’animation économique de la ville.

Des créations certifiées artisanales uniquement. 

« Les quinze exposants présents chaque semaine jusqu’au 3 septembre prochain ont été sélectionnés par un jury. Dans la sélection, aucun ne fait de la revente. Ils sont tous des créateurs qui façonnent de leurs mains les pièces qu’ils décident de mettre à la vente. C’est la deuxième année que nous réalisons l’opération et nous sommes très fiers du résultat. Tous les services de la ville se mobilisent chaque début de week-end pour que les passants en prennent plein les yeux. »

Des ateliers différents chaque samedi. 

Nicolas Vantournhoudt, coordinateur de la dynamique commerciale, ajoute : « Et pour que tous prennent plaisir à revenir, chaque semaine il y a une animation différente. Nous sélectionnons un artisan qui dévoile par le biais de petits ateliers les gestes qu’il reproduit au quotidien. Les adultes se laissent facilement intéresser par le processus de création et les enfants ont toujours envie de participer. »

De l’originalité avant tout.  

Des bijoux en céramique imaginées pour un grand couturier parisien, des bougies à la cire végétale qui ne possèdent aucun agent nocif, des biscuits et autres douceurs préparées à la main dans une cuisine familiale, de la vannerie contemporaine pour réaliser des besaces, des corbeilles et même des nichoirs à oiseaux, la rue détonne et les produits proposés surprennent agréablement les gens de passage.

Prendre le temps d’échanger avec les artisans. 

Marie, 32 ans est en vacances « les pieds dans l’eau » à Six-Fours.  Elle confie son plaisir : « J’étais descendue en ville pour prendre des fruits et des légumes mais j’ai été charmé par les créateurs. Quand j’achète une pièce, j’aime savoir qu’elle est unique et discuter avec l’artisan. Lorsque les choses sont réalisées à la main, on sent une énergie différente lorsqu’on les utilise. » L’expérience est à essayer demain matin en centre ville. 

« J’écris comme à l’époque des chevaliers »

Passionné depuis l’enfance par le Moyen-Age, Bertrand Dhermy a décidé d’en étudier le savoir faire et les techniques.

Tous les samedis, Bertrand Dhermy est une des attractions centrale de la rue de l’Artisanat. S’il fait se questionner les anciens et rêver les jeunes âmes en parlant de chevaliers, de grimoires et de plûmes pour écrire, l’homme admet vouer sa vie « à la valorisation du patrimoine écrit ».

Enfant, comme les autres garçons de sa classe, il était passionné par les histoires de quêtes et de chevaliers, mais en grandissant, il s’est mis a être admiratif devant « les livres et leur composition plus que par les histoires écrites dedans. » En centre-ville, son stand regorge de merveilles. S’il a appris certaines techniques auprès de meilleurs ouvriers de France, il ne comptabilise aujourd’hui pas moins de sept métiers sur son curriculum vitae.

« Je suis parfois un calligraphe ou un illustrateur mais je suis aussi chimiste lorsque je façonne les encres comme aux temps anciens. Je travaille les reliures quand cela est nécessaire, je fais les supports en papier avec mes mains, et réalise des ornements de manuscrits. À côté de cela, je donne des conférences. J’aimerai beaucoup que les progrès technologiques ne fassent pas oublier les savoirs-faire ancestraux. Lorsque je vais à des événements comme celui-ci avec mes créations, j’aime me dire que je fais en sorte que les musées se déplacent au plus près des gens. Ce qui me plait énormément c’est échanger sur le sujet, et je peux vous dire que les enfants ne sont jamais en manque de questions. » 

L’homme fabrique sa propre encre comme à l’époque, mais également son papier. Les oeuvres qu’il créé donnent la sensation d’avoir traversé les âges.
spot_img

Nos derniers articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img
spot_img

Vous aimez nos articles ?


Abonnez-vous à notre newsletter !