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vendredi 22 novembre 2024

Les lycéens aiguisent leur sens de la critique

Pendant deux jours au Six n’étoiles, les lycéens de la Cordeille, à Ollioules ont découvert la culture de l’Amérique latine et se sont entrainés à décortiqués les images passées sur grand écran. Bien plus qu’un atelier de critique de cinéma, l’exercice avait pour but de leur apprendre à émettre un avis sur les informations qu’ils reçoivent.

Cédric Lépine, qui a fait de cet art son outil de travail en composant chaque jour sur un blog de Médiapart mais aussi en étant jury dans de nombreux festivals de cinéma explique : « Ces rencontres sont formatrices pour la jeunesse. Déjà parce qu’en leur offrant la possibilité de voir des films qui sont autres qu’Hollywoodiens ont les ouvre à une culture différente. L’Amérique latine est constitué de 19 pays, c’est un endroit du globe très vaste, avec des histoires et habitudes très différentes. Plonger dans cet univers, c’est accepter de voir le monde autrement que par ses propres idées. »

Mais l’auteur de chronique poursuit : « Les ateliers ont aussi pour but de les aider à prendre confiance en eux et à exprimer leur point de vue devant un public. Ils vont analyser le film, décortiquer l’histoire, se faire une idée des différents points qui sont importants dans l’intrigue selon eux et dialoguer avec le reste de la salle. »  

Myrto Konstantarakos, professeure d’anglais qui accompagne les élèves du jour intervient : « Hier, ils étaient une centaine d’élèves à échanger ensemble sur les films qu’ils avaient vu, il y avait une fiction et un film documentaire. On avait pas encore eu l’idée de faire des ateliers par petit groupe et on a vite été débordé par l’enthousiasme des plus jeunes. Ils se répondaient entre eux et prenaient vraiment du plaisir à laisser aller leurs commentaires. C’est pour permettre à chacun de pouvoir s’exprimer que nous avons décidé de séparer les esprits pendant une heure en petit groupe afin qu’ils puissent avoir un tour de parole identique aujourd’hui. Il faut dire aussi que ce sont des élèves que nous emmenons régulièrement au cinéma, du coup ils sont plus sensibles à ceux qu’ils voient et savent que derrière une histoire, bien souvent, il y a le message du réalisateur. » 

Le film étudié ce jour-là était « Los Lobos » qui raconte l’histoire d’une mère célibataire qui multiplie les emplois pour subvenir aux besoins de ses deux enfants avec qui elle vient de quitter le Mexique pour rejoindre Albuquerque dans l’espoir d’une vie meilleur. Max, 8 ans et Léo, 5 ans, observent chaque jour leur quartier par la fenêtre. Si les lycéens ont été touchés par la force du film et l’innocence des personnages principaux, ils ont su repérer que le récit avait des sources autobiographiques par moment. Une idée confortée par le fait que le nom de famille du réalisateur revenait régulièrement dans le générique.

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Cédric Lépine, qui a fait de cet art son outil de travail en composant chaque jour sur un blog de Médiapart mais aussi en étant jury dans de nombreux festivals de cinéma explique : « Ces rencontres sont formatrices pour la jeunesse. Déjà parce qu’en leur offrant la possibilité de voir des films qui sont autres qu’Hollywoodiens ont les ouvre à une culture différente. L’Amérique latine est constitué de 19 pays, c’est un endroit du globe très vaste, avec des histoires et habitudes très différentes. Plonger dans cet univers, c’est accepter de voir le monde autrement que par ses propres idées. »

Mais l’auteur de chronique poursuit : « Les ateliers ont aussi pour but de les aider à prendre confiance en eux et à exprimer leur point de vue devant un public. Ils vont analyser le film, décortiquer l’histoire, se faire une idée des différents points qui sont importants dans l’intrigue selon eux et dialoguer avec le reste de la salle. »  

Myrto Konstantarakos, professeure d’anglais qui accompagne les élèves du jour intervient : « Hier, ils étaient une centaine d’élèves à échanger ensemble sur les films qu’ils avaient vu, il y avait une fiction et un film documentaire. On avait pas encore eu l’idée de faire des ateliers par petit groupe et on a vite été débordé par l’enthousiasme des plus jeunes. Ils se répondaient entre eux et prenaient vraiment du plaisir à laisser aller leurs commentaires. C’est pour permettre à chacun de pouvoir s’exprimer que nous avons décidé de séparer les esprits pendant une heure en petit groupe afin qu’ils puissent avoir un tour de parole identique aujourd’hui. Il faut dire aussi que ce sont des élèves que nous emmenons régulièrement au cinéma, du coup ils sont plus sensibles à ceux qu’ils voient et savent que derrière une histoire, bien souvent, il y a le message du réalisateur. » 

Le film étudié ce jour-là était « Los Lobos » qui raconte l’histoire d’une mère célibataire qui multiplie les emplois pour subvenir aux besoins de ses deux enfants avec qui elle vient de quitter le Mexique pour rejoindre Albuquerque dans l’espoir d’une vie meilleur. Max, 8 ans et Léo, 5 ans, observent chaque jour leur quartier par la fenêtre. Si les lycéens ont été touchés par la force du film et l’innocence des personnages principaux, ils ont su repérer que le récit avait des sources autobiographiques par moment. Une idée confortée par le fait que le nom de famille du réalisateur revenait régulièrement dans le générique.

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Cédric Lépine, qui a fait de cet art son outil de travail en composant chaque jour sur un blog de Médiapart mais aussi en étant jury dans de nombreux festivals de cinéma explique : « Ces rencontres sont formatrices pour la jeunesse. Déjà parce qu’en leur offrant la possibilité de voir des films qui sont autres qu’Hollywoodiens ont les ouvre à une culture différente. L’Amérique latine est constitué de 19 pays, c’est un endroit du globe très vaste, avec des histoires et habitudes très différentes. Plonger dans cet univers, c’est accepter de voir le monde autrement que par ses propres idées. »

Mais l’auteur de chronique poursuit : « Les ateliers ont aussi pour but de les aider à prendre confiance en eux et à exprimer leur point de vue devant un public. Ils vont analyser le film, décortiquer l’histoire, se faire une idée des différents points qui sont importants dans l’intrigue selon eux et dialoguer avec le reste de la salle. »  

Myrto Konstantarakos, professeure d’anglais qui accompagne les élèves du jour intervient : « Hier, ils étaient une centaine d’élèves à échanger ensemble sur les films qu’ils avaient vu, il y avait une fiction et un film documentaire. On avait pas encore eu l’idée de faire des ateliers par petit groupe et on a vite été débordé par l’enthousiasme des plus jeunes. Ils se répondaient entre eux et prenaient vraiment du plaisir à laisser aller leurs commentaires. C’est pour permettre à chacun de pouvoir s’exprimer que nous avons décidé de séparer les esprits pendant une heure en petit groupe afin qu’ils puissent avoir un tour de parole identique aujourd’hui. Il faut dire aussi que ce sont des élèves que nous emmenons régulièrement au cinéma, du coup ils sont plus sensibles à ceux qu’ils voient et savent que derrière une histoire, bien souvent, il y a le message du réalisateur. » 

Le film étudié ce jour-là était « Los Lobos » qui raconte l’histoire d’une mère célibataire qui multiplie les emplois pour subvenir aux besoins de ses deux enfants avec qui elle vient de quitter le Mexique pour rejoindre Albuquerque dans l’espoir d’une vie meilleur. Max, 8 ans et Léo, 5 ans, observent chaque jour leur quartier par la fenêtre. Si les lycéens ont été touchés par la force du film et l’innocence des personnages principaux, ils ont su repérer que le récit avait des sources autobiographiques par moment. Une idée confortée par le fait que le nom de famille du réalisateur revenait régulièrement dans le générique.

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