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samedi 27 avril 2024

Les lycéens offrent leur aide aux personnes atteintes d’autisme

Au lycée de la Coudoulière, les élèves ont pour habitude d’ouvrir les portes de leurs ateliers aux personnes qui souhaitent passer entre les mains de ceux qui sont en apprentissage. Ainsi quatre ateliers de coiffure accueillent du public de temps à autre.

Le coiffeur, un instant difficile pour les autistes.

Sur l’idée de Stéphanie Genna, CPE, dont l’un des enfants est handicapé, mercredi après-midi, quelques membres de l’association « Le Haricot Magique » atteint d’autisme sont venus accompagnés de leurs parents pour se faire coiffer. Elle explique : « Aller chez le coiffeur peut-être un traumatisme pour les personnes atteintes d’autisme. Ils pensent parfois que perdre un cheveux équivaut à perdre un membre. Venir en petit groupe avec des membres de l’association les sécurise puisqu’ils ne sont pas dépaysés, il y a des visages connus. Pour le reste, c’est agréable pour eux d’être dans un endroit calme, avec des lycéens qui connaissent leurs spécificités. »

« Ainsi, les élèves peuvent s’exercer à recevoir un public différent. »

 Marie-Paul Cordeiro, en charge des élèves intervient : « C’est aussi une aubaine pour nous. C’est du donnant donnant car cela permet aux élèves d’apprendre à agir avec des personnes qui peuvent avoir des craintes ou un comportement qui diffère de la norme. En leur permettant d’apprendre ici, avec les parents, les bons gestes à avoir, ils pourront propager la bonne parole dans les salons de coiffure où ils officient en apprentissage, et savoir comment se comporter plus tard, durant leur vie professionnelle lorsque une personne handicapée franchira le pas de leur porte. »

Des cours sur le sujet et une conférence en amont.

 « Il faut ajouter, termine Jean-Philippe Toujas, proviseur du lycée, que les élèves ont reçu une formation avant. On leur a donné des conseils et surtout, ils ont pu assister à une conférence de Laurent Quercioli, psychologue spécialisé dans les troubles de l’autisme. En formant les plus jeunes de la sorte, on espère créer un cercle vertueux et faire en sorte que la différence ne soit plus un problème dans les gestes du quotidien. » 

Emi, 17 ans n’aime pas qu’on lui touche les cheveux habituellement. Mais accompagnée d’un parent et de ses amis présents dans l’association, elle s’est laissée aller.
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Au lycée de la Coudoulière, les élèves ont pour habitude d’ouvrir les portes de leurs ateliers aux personnes qui souhaitent passer entre les mains de ceux qui sont en apprentissage. Ainsi quatre ateliers de coiffure accueillent du public de temps à autre.

Le coiffeur, un instant difficile pour les autistes.

Sur l’idée de Stéphanie Genna, CPE, dont l’un des enfants est handicapé, mercredi après-midi, quelques membres de l’association « Le Haricot Magique » atteint d’autisme sont venus accompagnés de leurs parents pour se faire coiffer. Elle explique : « Aller chez le coiffeur peut-être un traumatisme pour les personnes atteintes d’autisme. Ils pensent parfois que perdre un cheveux équivaut à perdre un membre. Venir en petit groupe avec des membres de l’association les sécurise puisqu’ils ne sont pas dépaysés, il y a des visages connus. Pour le reste, c’est agréable pour eux d’être dans un endroit calme, avec des lycéens qui connaissent leurs spécificités. »

« Ainsi, les élèves peuvent s’exercer à recevoir un public différent. »

 Marie-Paul Cordeiro, en charge des élèves intervient : « C’est aussi une aubaine pour nous. C’est du donnant donnant car cela permet aux élèves d’apprendre à agir avec des personnes qui peuvent avoir des craintes ou un comportement qui diffère de la norme. En leur permettant d’apprendre ici, avec les parents, les bons gestes à avoir, ils pourront propager la bonne parole dans les salons de coiffure où ils officient en apprentissage, et savoir comment se comporter plus tard, durant leur vie professionnelle lorsque une personne handicapée franchira le pas de leur porte. »

Des cours sur le sujet et une conférence en amont.

 « Il faut ajouter, termine Jean-Philippe Toujas, proviseur du lycée, que les élèves ont reçu une formation avant. On leur a donné des conseils et surtout, ils ont pu assister à une conférence de Laurent Quercioli, psychologue spécialisé dans les troubles de l’autisme. En formant les plus jeunes de la sorte, on espère créer un cercle vertueux et faire en sorte que la différence ne soit plus un problème dans les gestes du quotidien. » 

Emi, 17 ans n’aime pas qu’on lui touche les cheveux habituellement. Mais accompagnée d’un parent et de ses amis présents dans l’association, elle s’est laissée aller.
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Le coiffeur, un instant difficile pour les autistes.

Sur l’idée de Stéphanie Genna, CPE, dont l’un des enfants est handicapé, mercredi après-midi, quelques membres de l’association « Le Haricot Magique » atteint d’autisme sont venus accompagnés de leurs parents pour se faire coiffer. Elle explique : « Aller chez le coiffeur peut-être un traumatisme pour les personnes atteintes d’autisme. Ils pensent parfois que perdre un cheveux équivaut à perdre un membre. Venir en petit groupe avec des membres de l’association les sécurise puisqu’ils ne sont pas dépaysés, il y a des visages connus. Pour le reste, c’est agréable pour eux d’être dans un endroit calme, avec des lycéens qui connaissent leurs spécificités. »

« Ainsi, les élèves peuvent s’exercer à recevoir un public différent. »

 Marie-Paul Cordeiro, en charge des élèves intervient : « C’est aussi une aubaine pour nous. C’est du donnant donnant car cela permet aux élèves d’apprendre à agir avec des personnes qui peuvent avoir des craintes ou un comportement qui diffère de la norme. En leur permettant d’apprendre ici, avec les parents, les bons gestes à avoir, ils pourront propager la bonne parole dans les salons de coiffure où ils officient en apprentissage, et savoir comment se comporter plus tard, durant leur vie professionnelle lorsque une personne handicapée franchira le pas de leur porte. »

Des cours sur le sujet et une conférence en amont.

 « Il faut ajouter, termine Jean-Philippe Toujas, proviseur du lycée, que les élèves ont reçu une formation avant. On leur a donné des conseils et surtout, ils ont pu assister à une conférence de Laurent Quercioli, psychologue spécialisé dans les troubles de l’autisme. En formant les plus jeunes de la sorte, on espère créer un cercle vertueux et faire en sorte que la différence ne soit plus un problème dans les gestes du quotidien. » 

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