Les grands mères au grand coeur ont encore frappé ! Ce sont les bras chargés de présents qu’elles ont rencontré le maire de la commune Jean-Sébastien Vialatte, et Patrick Perez, adjoint délégué aux affaires sociales et vice-président du CCAS.
L’occasion pour eux de faire le point sur les actions de l’année passée. Elisabeth Henon, bénévoles du Kiwanis Club La Seyne, Six-Fours, Saint-Mandrier explique : « Chez nous, un centime gagné, c’est un centime reversé. La récompense à nos efforts, c’est de savoir qu’on apporte un peu de réconfort à ceux qui en ont besoin. » Et leurs efforts sont conséquents. Les jours de vide-grenier, ces retraités se lèvent bien avant l’aurore pour accueillir les exposants et les aider à se placer. Que dire de la gestion des événements publics en plein coeur de la pandémie? Ces dames de coeur n’ont rien lâché, malgré les restrictions et les coups de vent qui ont causé l’annulation de certaines de leurs dates. C’est cette determination qui leur permet d’ailleurs de remettre un chèque de 400€ au CCAS aujourd’hui.
« Vous savez que les enfants de la commune qui font parties des foyers les plus démunis ont passé un Noël un peu plus chaleureux grâce à vous ? intervient Patrick Perez, Nous leur avons offert des places de cinéma pour eux et leur famille, des friandises, quelques douceurs …. Notre souhait était de leur offrir une petite parenthèse de bonheur, un instant familial à partager. Cela leur fera de beaux souvenirs. » Trois manettes de playstation et plusieurs BD ont également été remis au Club Jeune « Le 100 » de la ville. L’occasion pour Les Kiwanis d’essayer de faire plaisir au plus grand nombre.
Seul Hic au tableau, le dernier vide grenier organisé l’avait été dans le but de récolter des fonds pour offrir des produits d’hygiène féminine aux Restos du coeur. Ces derniers ont finalement décliné l’offre. Il reste donc 200 € à distribuer. « Il est hors de question qu’on choisisse une famille plutôt qu’une autre, explique une bénévole, où que l’on devienne juge de nos dons. Il faut trouver une autre solution. »
Patrick Perez reprend : « Il vaut mieux réfléchir à une action, car la loi nous oblige à distribuer à part égal aux familles qui ont les mêmes revenus. Ces familles risqueraient donc de recevoir un chèque de 4€. » « Pourquoi ne pas acheter des chocolats avec cet argent et vous rendre dans les Ephads de la ville ? propose le premier magistrat, Les personnes âgées ont cruellement besoin de lien après la période que nous venons de vivre. »
Voilà qui est vendu, avec une nuance seulement. Les Kiwanis attendront Pâques pour que la jeunesse de la ville puisse s’inviter à cette rencontre qui aura lieu en extérieur.