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mardi 17 juin 2025

Les plus jeunes du quartier Berthe se penchent sur la Convention internationale des droits de l’enfant

Une centaine d’enfants du quartier Berthe se sont penchés sur la Convention internationale des droits de l’enfant. Leur réflexion a donné lieu à une installation collective, inaugurée vendredi 22 novembre dernier.

L’Espace Jeunes Wallon du Centre social et culturel Nelson-Mandela a voulu célébrer le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) « de manière originale, éducative et ludique », explique Anne Laurence Petetin, directrice adjointe de la structure.

Durant la semaine du 18 au 22 novembre, plus de cent enfants et adolescents – le projet a associé des élèves du collège Henri-Wallon et de l’école Victor-Hugo – ont pu dialoguer et réfléchir à leur condition à partir d’un résumé en dix points, élaboré par les Francas, des 54 articles de la CIDE. Mais également en s’appuyant sur des photos, et documents tel « le film « Girl rising », qui évoque l’accès à l’éducation pour les filles », raconte Hélène Tiné, professeur d’Histoire-Géographie au collège Henri-Wallon qui a participé au projet. Les jeunes Seynois ont ainsi « faire des parallèles avec la situation d’autres enfants dans le monde », souligne Anne Laurence Petetin.

« Le droit de jouer, le droit de se soigner »

Iyed – qui à l’issue de cette Semaine des droits de l’enfant, se verrait bien, plus tard, « travailler à l’Unicef » – , Wissem, Gabriel, Meriame, Tania, Melissa, Rihanna… sont en 6ème au collège Henri-Wallon. Et ils revendiquent leur « droit de jouer » comme « leur droit de se soigner ». Mais ils s’émeuvent aussi du sort « des enfants pauvres, des enfants soldats, des enfants qui ne peuvent pas aller à l’école… ». Iyed, relève néanmoins que « l’égalité » de « Liberté Égalité Fraternité » n’est pas toujours respectée » (il a participé à un précédent projet du CSC Nelson-Mandela autour de la divise nationale). Ce qui ne l’empêche pas d’analyser : « Nous, on a de la chance. » Aussi ajoute-t-il, « on voudrait que tous les enfants soient heureux comme nous. » Il a d’ailleurs si bien pris à cœur ce projet, qu’il tient à faire passer un message aux autres enfants : « En cas de problème, il faut appeler le 119 (Service national d’accueil téléphonique pour l’enfance en danger). »

Toutes ces pensées, les enfants les ont retranscrites en mots et en dessins, qui à l’image des drapeaux de prière des bouddhistes tibétains dans l’Himalaya, flottent à présent sur la passerelle reliant l’Espace jeune au collège Henri-Wallon, pour se disperser au gré des passages et des courants d’air. Cette installation collective, qui « vit », été inaugurée vendredi 22 novembre dernier.

Et bravo aux jeunes du collège Henri-Wallon, qui, toujours dans le cadre du projet mené par le CSC Nelson-Mandela à l’occasion des 30 ans de la CIDE, ont été sélectionnés « Coup de cœur » du jury au concours d’affiches « Agis pour tes droits ».

Laurence Artaud. Le Seynois.

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Les plus jeunes du quartier Berthe se penchent sur la Convention internationale des droits de l’enfant

Une centaine d’enfants du quartier Berthe se sont penchés sur la Convention internationale des droits de l’enfant. Leur réflexion a donné lieu à une installation collective, inaugurée vendredi 22 novembre dernier.

L’Espace Jeunes Wallon du Centre social et culturel Nelson-Mandela a voulu célébrer le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) « de manière originale, éducative et ludique », explique Anne Laurence Petetin, directrice adjointe de la structure.

Durant la semaine du 18 au 22 novembre, plus de cent enfants et adolescents – le projet a associé des élèves du collège Henri-Wallon et de l’école Victor-Hugo – ont pu dialoguer et réfléchir à leur condition à partir d’un résumé en dix points, élaboré par les Francas, des 54 articles de la CIDE. Mais également en s’appuyant sur des photos, et documents tel « le film « Girl rising », qui évoque l’accès à l’éducation pour les filles », raconte Hélène Tiné, professeur d’Histoire-Géographie au collège Henri-Wallon qui a participé au projet. Les jeunes Seynois ont ainsi « faire des parallèles avec la situation d’autres enfants dans le monde », souligne Anne Laurence Petetin.

« Le droit de jouer, le droit de se soigner »

Iyed – qui à l’issue de cette Semaine des droits de l’enfant, se verrait bien, plus tard, « travailler à l’Unicef » – , Wissem, Gabriel, Meriame, Tania, Melissa, Rihanna… sont en 6ème au collège Henri-Wallon. Et ils revendiquent leur « droit de jouer » comme « leur droit de se soigner ». Mais ils s’émeuvent aussi du sort « des enfants pauvres, des enfants soldats, des enfants qui ne peuvent pas aller à l’école… ». Iyed, relève néanmoins que « l’égalité » de « Liberté Égalité Fraternité » n’est pas toujours respectée » (il a participé à un précédent projet du CSC Nelson-Mandela autour de la divise nationale). Ce qui ne l’empêche pas d’analyser : « Nous, on a de la chance. » Aussi ajoute-t-il, « on voudrait que tous les enfants soient heureux comme nous. » Il a d’ailleurs si bien pris à cœur ce projet, qu’il tient à faire passer un message aux autres enfants : « En cas de problème, il faut appeler le 119 (Service national d’accueil téléphonique pour l’enfance en danger). »

Toutes ces pensées, les enfants les ont retranscrites en mots et en dessins, qui à l’image des drapeaux de prière des bouddhistes tibétains dans l’Himalaya, flottent à présent sur la passerelle reliant l’Espace jeune au collège Henri-Wallon, pour se disperser au gré des passages et des courants d’air. Cette installation collective, qui « vit », été inaugurée vendredi 22 novembre dernier.

Et bravo aux jeunes du collège Henri-Wallon, qui, toujours dans le cadre du projet mené par le CSC Nelson-Mandela à l’occasion des 30 ans de la CIDE, ont été sélectionnés « Coup de cœur » du jury au concours d’affiches « Agis pour tes droits ».

Laurence Artaud. Le Seynois.

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Une centaine d’enfants du quartier Berthe se sont penchés sur la Convention internationale des droits de l’enfant. Leur réflexion a donné lieu à une installation collective, inaugurée vendredi 22 novembre dernier.

L’Espace Jeunes Wallon du Centre social et culturel Nelson-Mandela a voulu célébrer le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) « de manière originale, éducative et ludique », explique Anne Laurence Petetin, directrice adjointe de la structure.

Durant la semaine du 18 au 22 novembre, plus de cent enfants et adolescents – le projet a associé des élèves du collège Henri-Wallon et de l’école Victor-Hugo – ont pu dialoguer et réfléchir à leur condition à partir d’un résumé en dix points, élaboré par les Francas, des 54 articles de la CIDE. Mais également en s’appuyant sur des photos, et documents tel « le film « Girl rising », qui évoque l’accès à l’éducation pour les filles », raconte Hélène Tiné, professeur d’Histoire-Géographie au collège Henri-Wallon qui a participé au projet. Les jeunes Seynois ont ainsi « faire des parallèles avec la situation d’autres enfants dans le monde », souligne Anne Laurence Petetin.

« Le droit de jouer, le droit de se soigner »

Iyed – qui à l’issue de cette Semaine des droits de l’enfant, se verrait bien, plus tard, « travailler à l’Unicef » – , Wissem, Gabriel, Meriame, Tania, Melissa, Rihanna… sont en 6ème au collège Henri-Wallon. Et ils revendiquent leur « droit de jouer » comme « leur droit de se soigner ». Mais ils s’émeuvent aussi du sort « des enfants pauvres, des enfants soldats, des enfants qui ne peuvent pas aller à l’école… ». Iyed, relève néanmoins que « l’égalité » de « Liberté Égalité Fraternité » n’est pas toujours respectée » (il a participé à un précédent projet du CSC Nelson-Mandela autour de la divise nationale). Ce qui ne l’empêche pas d’analyser : « Nous, on a de la chance. » Aussi ajoute-t-il, « on voudrait que tous les enfants soient heureux comme nous. » Il a d’ailleurs si bien pris à cœur ce projet, qu’il tient à faire passer un message aux autres enfants : « En cas de problème, il faut appeler le 119 (Service national d’accueil téléphonique pour l’enfance en danger). »

Toutes ces pensées, les enfants les ont retranscrites en mots et en dessins, qui à l’image des drapeaux de prière des bouddhistes tibétains dans l’Himalaya, flottent à présent sur la passerelle reliant l’Espace jeune au collège Henri-Wallon, pour se disperser au gré des passages et des courants d’air. Cette installation collective, qui « vit », été inaugurée vendredi 22 novembre dernier.

Et bravo aux jeunes du collège Henri-Wallon, qui, toujours dans le cadre du projet mené par le CSC Nelson-Mandela à l’occasion des 30 ans de la CIDE, ont été sélectionnés « Coup de cœur » du jury au concours d’affiches « Agis pour tes droits ».

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