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lundi 28 avril 2025

Les pompiers de Six-Fours manoeuvrent dans le port de la Coudoulière

Aux premières heures, samedi matin, un fumigène se répand et dégage une large fumée orange au dessus du port. Quelques minutes plus tard, deux camions s’arrêtent et les casques métalliques s’activent. Un pompier court sur le ponton et rejoint l’homme qui a activé le fumigène. Ce dernier est incommodé par la fumée, il est évacué par une petite troupe en quelques secondes.

Un accident, plusieurs actions.

Pendant ce temps, une seconde section s’active. Ils préparent les lances à mousse et à eau. On imagine le bateau prendre feu, il faut faire vite.

Jean Pierre Casanova examine la scène. Il répète à plusieurs reprises : « Vivez la manoeuvre comme une réalité. » 

Savoir examiner, pouvoir anticiper.

Il explique : « Il faut de l’énergie! Je veux de l’énergie et une grande capacité d’observation. La première chose à faire est de regarder les lieux, d’imaginer le pire pour pouvoir anticiper. Alors oui, évidemment, on travaille sur un ponton, c’est étroit … mais vous ne choisissez pas le lieu de l’intervention quand il y a un accident! « 

Pour l’occasion, le Capitaine de port à donné son accord, la Police Municipale a été prévenue, seuls les passants pensent assister à une urgence.

Un scénario parmi tant d’autres.

Il reprend : « Nous avons imaginé un scénario type. Un homme rencontre un problème mécanique. Il tire une fumée de détresse. Une fumée incommode le Monsieur, il faut le prendre en charge pendant que le bateau prend feu. La première action consiste à s’occuper de la victime, une cellule est sur place pour ce faire. Une seconde équipe arrive avec des lances à mousse pour éteindre le feu, pendant qu’une troisième arrose les alentours avec une lance à eau afin d’éviter la propagation du feu ».

Jean Pierre Casanova  termine:  » Les dangers sont multiples. Nous sommes en plein hiver, mais l’été le port est plein. Les bateaux sont nombreux. Qui plus est le plastique chauffe très vite et est très toxique! Dernière chose, les pompiers doivent être concentrés à chaque instant et surtout prudents ! Personne ne sait ce que contient un bateau! Des bouteilles de gaz ? Des réserves de carburant? On ne sait rien et pourtant il faut agir rapidement ». 

Une fois l’exercice finit les pompiers se rejoignent devant les camions. Le débriefing va avoir lieu.  Pendant vingt minutes, les actions réalisées vont être décortiquées. Les plus anciens transmettent leur savoir. 

 

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Les pompiers de Six-Fours manoeuvrent dans le port de la Coudoulière

Aux premières heures, samedi matin, un fumigène se répand et dégage une large fumée orange au dessus du port. Quelques minutes plus tard, deux camions s’arrêtent et les casques métalliques s’activent. Un pompier court sur le ponton et rejoint l’homme qui a activé le fumigène. Ce dernier est incommodé par la fumée, il est évacué par une petite troupe en quelques secondes.

Un accident, plusieurs actions.

Pendant ce temps, une seconde section s’active. Ils préparent les lances à mousse et à eau. On imagine le bateau prendre feu, il faut faire vite.

Jean Pierre Casanova examine la scène. Il répète à plusieurs reprises : « Vivez la manoeuvre comme une réalité. » 

Savoir examiner, pouvoir anticiper.

Il explique : « Il faut de l’énergie! Je veux de l’énergie et une grande capacité d’observation. La première chose à faire est de regarder les lieux, d’imaginer le pire pour pouvoir anticiper. Alors oui, évidemment, on travaille sur un ponton, c’est étroit … mais vous ne choisissez pas le lieu de l’intervention quand il y a un accident! « 

Pour l’occasion, le Capitaine de port à donné son accord, la Police Municipale a été prévenue, seuls les passants pensent assister à une urgence.

Un scénario parmi tant d’autres.

Il reprend : « Nous avons imaginé un scénario type. Un homme rencontre un problème mécanique. Il tire une fumée de détresse. Une fumée incommode le Monsieur, il faut le prendre en charge pendant que le bateau prend feu. La première action consiste à s’occuper de la victime, une cellule est sur place pour ce faire. Une seconde équipe arrive avec des lances à mousse pour éteindre le feu, pendant qu’une troisième arrose les alentours avec une lance à eau afin d’éviter la propagation du feu ».

Jean Pierre Casanova  termine:  » Les dangers sont multiples. Nous sommes en plein hiver, mais l’été le port est plein. Les bateaux sont nombreux. Qui plus est le plastique chauffe très vite et est très toxique! Dernière chose, les pompiers doivent être concentrés à chaque instant et surtout prudents ! Personne ne sait ce que contient un bateau! Des bouteilles de gaz ? Des réserves de carburant? On ne sait rien et pourtant il faut agir rapidement ». 

Une fois l’exercice finit les pompiers se rejoignent devant les camions. Le débriefing va avoir lieu.  Pendant vingt minutes, les actions réalisées vont être décortiquées. Les plus anciens transmettent leur savoir. 

 

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Un accident, plusieurs actions.

Pendant ce temps, une seconde section s’active. Ils préparent les lances à mousse et à eau. On imagine le bateau prendre feu, il faut faire vite.

Jean Pierre Casanova examine la scène. Il répète à plusieurs reprises : « Vivez la manoeuvre comme une réalité. » 

Savoir examiner, pouvoir anticiper.

Il explique : « Il faut de l’énergie! Je veux de l’énergie et une grande capacité d’observation. La première chose à faire est de regarder les lieux, d’imaginer le pire pour pouvoir anticiper. Alors oui, évidemment, on travaille sur un ponton, c’est étroit … mais vous ne choisissez pas le lieu de l’intervention quand il y a un accident! « 

Pour l’occasion, le Capitaine de port à donné son accord, la Police Municipale a été prévenue, seuls les passants pensent assister à une urgence.

Un scénario parmi tant d’autres.

Il reprend : « Nous avons imaginé un scénario type. Un homme rencontre un problème mécanique. Il tire une fumée de détresse. Une fumée incommode le Monsieur, il faut le prendre en charge pendant que le bateau prend feu. La première action consiste à s’occuper de la victime, une cellule est sur place pour ce faire. Une seconde équipe arrive avec des lances à mousse pour éteindre le feu, pendant qu’une troisième arrose les alentours avec une lance à eau afin d’éviter la propagation du feu ».

Jean Pierre Casanova  termine:  » Les dangers sont multiples. Nous sommes en plein hiver, mais l’été le port est plein. Les bateaux sont nombreux. Qui plus est le plastique chauffe très vite et est très toxique! Dernière chose, les pompiers doivent être concentrés à chaque instant et surtout prudents ! Personne ne sait ce que contient un bateau! Des bouteilles de gaz ? Des réserves de carburant? On ne sait rien et pourtant il faut agir rapidement ». 

Une fois l’exercice finit les pompiers se rejoignent devant les camions. Le débriefing va avoir lieu.  Pendant vingt minutes, les actions réalisées vont être décortiquées. Les plus anciens transmettent leur savoir. 

 

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