À l’heure où la guerre éclate à nouveau au dessus des têtes des civils, Sepideh Farsi, une Iranienne de 58 ans, sort son premier film d’animation dans les salles obscures. Dans la centaine de minutes qu’elle propose, le spectateur suit Omid, un adolescent de 15 ans dont la ville est assiégée par l’armée Irakienne en novembre 1980. Dans une gamme chromatique qui met en avant le sentiment d’enfermement des personnages, la réalisatrice a fait le choix de décrire « ces vies qui changent » de façon intimiste. Celle pour qui un tournage était impossible sur place car la ville d’Abadan qui abrité notamment l’une des plus importantes raffineries de pétrole au monde a été détruite durant le conflit, confie également être interdite de territoire. Puisant donc dans ses souvenirs, avec l’aide de son équipe, Sepideh Farsi a pourtant tout mis en oeuvre pour retranscrire le plus fidèlement possible son pays natal, ses sons et ses jeunes adolescents pris dans la tourmente. « Ma génération a vécu la guerre pendant la période de l’adolescence, un peu comme Omid, le personnage principal du film. Notre vie a basculé du jour au lendemain. » Un temps d’échange entre le public et la réalisatrice aura lieu après la séance.
Les rencontres du Petit Varois : Une iranienne au Six N’étoiles ce dimanche.
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À l’heure où la guerre éclate à nouveau au dessus des têtes des civils, Sepideh Farsi, une Iranienne de 58 ans, sort son premier film d’animation dans les salles obscures. Dans la centaine de minutes qu’elle propose, le spectateur suit Omid, un adolescent de 15 ans dont la ville est assiégée par l’armée Irakienne en novembre 1980. Dans une gamme chromatique qui met en avant le sentiment d’enfermement des personnages, la réalisatrice a fait le choix de décrire « ces vies qui changent » de façon intimiste. Celle pour qui un tournage était impossible sur place car la ville d’Abadan qui abrité notamment l’une des plus importantes raffineries de pétrole au monde a été détruite durant le conflit, confie également être interdite de territoire. Puisant donc dans ses souvenirs, avec l’aide de son équipe, Sepideh Farsi a pourtant tout mis en oeuvre pour retranscrire le plus fidèlement possible son pays natal, ses sons et ses jeunes adolescents pris dans la tourmente. « Ma génération a vécu la guerre pendant la période de l’adolescence, un peu comme Omid, le personnage principal du film. Notre vie a basculé du jour au lendemain. » Un temps d’échange entre le public et la réalisatrice aura lieu après la séance.
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À l’heure où la guerre éclate à nouveau au dessus des têtes des civils, Sepideh Farsi, une Iranienne de 58 ans, sort son premier film d’animation dans les salles obscures. Dans la centaine de minutes qu’elle propose, le spectateur suit Omid, un adolescent de 15 ans dont la ville est assiégée par l’armée Irakienne en novembre 1980. Dans une gamme chromatique qui met en avant le sentiment d’enfermement des personnages, la réalisatrice a fait le choix de décrire « ces vies qui changent » de façon intimiste. Celle pour qui un tournage était impossible sur place car la ville d’Abadan qui abrité notamment l’une des plus importantes raffineries de pétrole au monde a été détruite durant le conflit, confie également être interdite de territoire. Puisant donc dans ses souvenirs, avec l’aide de son équipe, Sepideh Farsi a pourtant tout mis en oeuvre pour retranscrire le plus fidèlement possible son pays natal, ses sons et ses jeunes adolescents pris dans la tourmente. « Ma génération a vécu la guerre pendant la période de l’adolescence, un peu comme Omid, le personnage principal du film. Notre vie a basculé du jour au lendemain. » Un temps d’échange entre le public et la réalisatrice aura lieu après la séance.