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Toulon
lundi 9 décembre 2024

Les saveurs de la cuisine libanaise à emporter.

Nader Ammar est un magicien. Avec quelques épices et des produits frais, l’homme qui est né au pays des pharaons est capable de transporter n’importe quelle âme qui goûte à sa cuisine sur l’autre rive de la Méditerranée.

Une cuisine « privée » qui se transmet dans le secret des familles.

Chaque jour, lorsque l’obscurité quitte à peine la ville, l’homme répète en cuisine les gestes qui ont accompagné son enfance. « J’ai grandi au Caire, une ville cosmopolite. Là-bas, les saveurs se mélangent autant que les civilisations depuis l’Antiquité. Ma mère était passionnée de grande cuisine. Je pouvais passer des heures à regarder ses mains travailler les aliments bruts. Dans ses plats, il y avait toutes les couleurs du monde et la passion. C’est ce que j’ai eu envie de reproduire avec cette adresse. »

Le temps à l’ouvrage, un élément indispensable dans la recette.

Situé à l’angle de la place Victor Hugo à Toulon, celle-là même qui a vu se construire l’Opéra dans les années 1860, Nader joue la mixité des cultures et puise dans les recettes traditionnelles du Liban pour charmer les passants du cœur de ville. En vitrine ce jour-là, la spécialité la plus emblématique du pays du cèdre : un joyeux mélange d’herbes fraîches, d’oignons, de tomates et de boulgour fin. Du caviar d’aubergines, du houmous fait maison, des sandwichs à la viande avec keftas, shawerma (…) Mezzes de Kebbe, fattouche (…), la perle du Moyen-Orient se dévoile dans une véritable fête de sens. « La cuisine libanaise faite maison nécessite deux choses : des bons produits et du temps. C’est pour cette raison que je ne fais que de l’artisanal et que je suis très transparent sur les matières premières que j’utilise. Chaque jour, avant d’entrer en cuisine, je vais chez le boucher et sur le marché du cours Lafayette. Dans le quartier, tout le monde connaît mon rituel. »

Propriétaire d’un grand restaurant en Égypte.

C’est à quelques pas du désert que Nader a ouvert sa première adresse, il y a de cela plusieurs décénnies, non loin des pyramides. « Là-bas, on célèbre le goût comme on célèbre l’existence. Les années passées dans ces cuisines m’ont permis d’approfondir mon amour pour la gastronomie méditerranéenne. Ce que je fais à Toulon, ce n’est rien de moins que faire voyager ces saveurs d’un continent à un autre au quotidien. »

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Nader Ammar est un magicien. Avec quelques épices et des produits frais, l’homme qui est né au pays des pharaons est capable de transporter n’importe quelle âme qui goûte à sa cuisine sur l’autre rive de la Méditerranée.

Une cuisine « privée » qui se transmet dans le secret des familles.

Chaque jour, lorsque l’obscurité quitte à peine la ville, l’homme répète en cuisine les gestes qui ont accompagné son enfance. « J’ai grandi au Caire, une ville cosmopolite. Là-bas, les saveurs se mélangent autant que les civilisations depuis l’Antiquité. Ma mère était passionnée de grande cuisine. Je pouvais passer des heures à regarder ses mains travailler les aliments bruts. Dans ses plats, il y avait toutes les couleurs du monde et la passion. C’est ce que j’ai eu envie de reproduire avec cette adresse. »

Le temps à l’ouvrage, un élément indispensable dans la recette.

Situé à l’angle de la place Victor Hugo à Toulon, celle-là même qui a vu se construire l’Opéra dans les années 1860, Nader joue la mixité des cultures et puise dans les recettes traditionnelles du Liban pour charmer les passants du cœur de ville. En vitrine ce jour-là, la spécialité la plus emblématique du pays du cèdre : un joyeux mélange d’herbes fraîches, d’oignons, de tomates et de boulgour fin. Du caviar d’aubergines, du houmous fait maison, des sandwichs à la viande avec keftas, shawerma (…) Mezzes de Kebbe, fattouche (…), la perle du Moyen-Orient se dévoile dans une véritable fête de sens. « La cuisine libanaise faite maison nécessite deux choses : des bons produits et du temps. C’est pour cette raison que je ne fais que de l’artisanal et que je suis très transparent sur les matières premières que j’utilise. Chaque jour, avant d’entrer en cuisine, je vais chez le boucher et sur le marché du cours Lafayette. Dans le quartier, tout le monde connaît mon rituel. »

Propriétaire d’un grand restaurant en Égypte.

C’est à quelques pas du désert que Nader a ouvert sa première adresse, il y a de cela plusieurs décénnies, non loin des pyramides. « Là-bas, on célèbre le goût comme on célèbre l’existence. Les années passées dans ces cuisines m’ont permis d’approfondir mon amour pour la gastronomie méditerranéenne. Ce que je fais à Toulon, ce n’est rien de moins que faire voyager ces saveurs d’un continent à un autre au quotidien. »

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Une cuisine « privée » qui se transmet dans le secret des familles.

Chaque jour, lorsque l’obscurité quitte à peine la ville, l’homme répète en cuisine les gestes qui ont accompagné son enfance. « J’ai grandi au Caire, une ville cosmopolite. Là-bas, les saveurs se mélangent autant que les civilisations depuis l’Antiquité. Ma mère était passionnée de grande cuisine. Je pouvais passer des heures à regarder ses mains travailler les aliments bruts. Dans ses plats, il y avait toutes les couleurs du monde et la passion. C’est ce que j’ai eu envie de reproduire avec cette adresse. »

Le temps à l’ouvrage, un élément indispensable dans la recette.

Situé à l’angle de la place Victor Hugo à Toulon, celle-là même qui a vu se construire l’Opéra dans les années 1860, Nader joue la mixité des cultures et puise dans les recettes traditionnelles du Liban pour charmer les passants du cœur de ville. En vitrine ce jour-là, la spécialité la plus emblématique du pays du cèdre : un joyeux mélange d’herbes fraîches, d’oignons, de tomates et de boulgour fin. Du caviar d’aubergines, du houmous fait maison, des sandwichs à la viande avec keftas, shawerma (…) Mezzes de Kebbe, fattouche (…), la perle du Moyen-Orient se dévoile dans une véritable fête de sens. « La cuisine libanaise faite maison nécessite deux choses : des bons produits et du temps. C’est pour cette raison que je ne fais que de l’artisanal et que je suis très transparent sur les matières premières que j’utilise. Chaque jour, avant d’entrer en cuisine, je vais chez le boucher et sur le marché du cours Lafayette. Dans le quartier, tout le monde connaît mon rituel. »

Propriétaire d’un grand restaurant en Égypte.

C’est à quelques pas du désert que Nader a ouvert sa première adresse, il y a de cela plusieurs décénnies, non loin des pyramides. « Là-bas, on célèbre le goût comme on célèbre l’existence. Les années passées dans ces cuisines m’ont permis d’approfondir mon amour pour la gastronomie méditerranéenne. Ce que je fais à Toulon, ce n’est rien de moins que faire voyager ces saveurs d’un continent à un autre au quotidien. »

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