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vendredi 25 avril 2025

Les Sea Shepherd raconte leur combat pour préserver les dauphins aux lycéens

Leur nom signifie « berger de la mer » et ils souhaitent que la protection des océans soit une priorité pour les différents gouvernements du monde. Afin que la biodiversité demeure et que les massacres des poissons et autres mammifères résidant en milieu marin ne cessent, ils prônent un système de consommation différent et une pêche raisonnée. Ce lundi après-midi, Patrice Vidal, bénévole auprès de l’association Sea Shepherd avait rendez-vous avec deux classes du lycée de la Coudoulière.

La jeunesse comme fer de lance.

 Il raconte : « Notre combat, il est pour la faune et la flore marine mais également pour les générations futures. Il faut qu’il leur reste quelque chose à préserver à leur tour. Ainsi, il est essentiel que dès le plus jeune âge les citoyens du monde de demain comprennent l’importance des fonds marins et qu’ils évitent de polluer. La condition sine qua non pour protéger la nature, à son échelle, n’est pas forcément d’intégrer une ONG. Il suffit parfois de changer sa façon de manger et de consommer, par exemple, pour avoir un impact. C’est l’idée qu’on souhaite leur transmettre, ils ont tous une carte à jouer, et c’est pour cette raison que nous intervenons de la maternelle jusqu’aux classes préparatoires. »

La surmortalité des dauphins en France.

Souhaitant faire comprendre aux plus jeunes les différents enjeux du problème de la préservation de l’environnement, l’homme s’est arrêté également sur le fonctionnement d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG). « C’est une association à but non lucratif qui ne relève ni de l’Etat ni des Institutions. Nous refusons également toutes subventions. La raison est simple: comment pourrions nous dénoncer le laxisme d’un gouvernement d’un côté, s’il nous finançait de l’autre ? » D’ailleurs, selon les bénévoles de Sea Shepherd, la politique de l’hexagone ne serait certainement pas exempt de tout reproche. Alors que selon les données établies par l’observatoire du CRNS Pelagis située à La Rochelle, depuis le début de l’année, « déjà 300 petits cétacés, dont 90% de dauphins » ont été retrouvés échoués sur les côtes de la façade Atlantique, la présidente de la branche Française de l’organisation, Lamya Essemlali n’hésitait pas à parler« d’impunité en mer » dans les médias et a interpeller le président de la République la semaine passéePascal, à Six-Fours, lui, explique : « En France le dauphin est une espèce protégé. Or, certains navires de pêche utilisent d’immenses filets non sélectifs pour emprisonner les poissons. Les dauphins pris au piège n’arrivent plus à remonter à la surface pour respirer et meurt donc noyés. Un meilleur contrôle des agissements en mer et un changement de nos habitudes alimentaires éviteraient cette hécatombe. » 

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Les Sea Shepherd raconte leur combat pour préserver les dauphins aux lycéens

Leur nom signifie « berger de la mer » et ils souhaitent que la protection des océans soit une priorité pour les différents gouvernements du monde. Afin que la biodiversité demeure et que les massacres des poissons et autres mammifères résidant en milieu marin ne cessent, ils prônent un système de consommation différent et une pêche raisonnée. Ce lundi après-midi, Patrice Vidal, bénévole auprès de l’association Sea Shepherd avait rendez-vous avec deux classes du lycée de la Coudoulière.

La jeunesse comme fer de lance.

 Il raconte : « Notre combat, il est pour la faune et la flore marine mais également pour les générations futures. Il faut qu’il leur reste quelque chose à préserver à leur tour. Ainsi, il est essentiel que dès le plus jeune âge les citoyens du monde de demain comprennent l’importance des fonds marins et qu’ils évitent de polluer. La condition sine qua non pour protéger la nature, à son échelle, n’est pas forcément d’intégrer une ONG. Il suffit parfois de changer sa façon de manger et de consommer, par exemple, pour avoir un impact. C’est l’idée qu’on souhaite leur transmettre, ils ont tous une carte à jouer, et c’est pour cette raison que nous intervenons de la maternelle jusqu’aux classes préparatoires. »

La surmortalité des dauphins en France.

Souhaitant faire comprendre aux plus jeunes les différents enjeux du problème de la préservation de l’environnement, l’homme s’est arrêté également sur le fonctionnement d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG). « C’est une association à but non lucratif qui ne relève ni de l’Etat ni des Institutions. Nous refusons également toutes subventions. La raison est simple: comment pourrions nous dénoncer le laxisme d’un gouvernement d’un côté, s’il nous finançait de l’autre ? » D’ailleurs, selon les bénévoles de Sea Shepherd, la politique de l’hexagone ne serait certainement pas exempt de tout reproche. Alors que selon les données établies par l’observatoire du CRNS Pelagis située à La Rochelle, depuis le début de l’année, « déjà 300 petits cétacés, dont 90% de dauphins » ont été retrouvés échoués sur les côtes de la façade Atlantique, la présidente de la branche Française de l’organisation, Lamya Essemlali n’hésitait pas à parler« d’impunité en mer » dans les médias et a interpeller le président de la République la semaine passéePascal, à Six-Fours, lui, explique : « En France le dauphin est une espèce protégé. Or, certains navires de pêche utilisent d’immenses filets non sélectifs pour emprisonner les poissons. Les dauphins pris au piège n’arrivent plus à remonter à la surface pour respirer et meurt donc noyés. Un meilleur contrôle des agissements en mer et un changement de nos habitudes alimentaires éviteraient cette hécatombe. » 

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Les Sea Shepherd raconte leur combat pour préserver les dauphins aux lycéens

Leur nom signifie « berger de la mer » et ils souhaitent que la protection des océans soit une priorité pour les différents gouvernements du monde. Afin que la biodiversité demeure et que les massacres des poissons et autres mammifères résidant en milieu marin ne cessent, ils prônent un système de consommation différent et une pêche raisonnée. Ce lundi après-midi, Patrice Vidal, bénévole auprès de l’association Sea Shepherd avait rendez-vous avec deux classes du lycée de la Coudoulière.

La jeunesse comme fer de lance.

 Il raconte : « Notre combat, il est pour la faune et la flore marine mais également pour les générations futures. Il faut qu’il leur reste quelque chose à préserver à leur tour. Ainsi, il est essentiel que dès le plus jeune âge les citoyens du monde de demain comprennent l’importance des fonds marins et qu’ils évitent de polluer. La condition sine qua non pour protéger la nature, à son échelle, n’est pas forcément d’intégrer une ONG. Il suffit parfois de changer sa façon de manger et de consommer, par exemple, pour avoir un impact. C’est l’idée qu’on souhaite leur transmettre, ils ont tous une carte à jouer, et c’est pour cette raison que nous intervenons de la maternelle jusqu’aux classes préparatoires. »

La surmortalité des dauphins en France.

Souhaitant faire comprendre aux plus jeunes les différents enjeux du problème de la préservation de l’environnement, l’homme s’est arrêté également sur le fonctionnement d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG). « C’est une association à but non lucratif qui ne relève ni de l’Etat ni des Institutions. Nous refusons également toutes subventions. La raison est simple: comment pourrions nous dénoncer le laxisme d’un gouvernement d’un côté, s’il nous finançait de l’autre ? » D’ailleurs, selon les bénévoles de Sea Shepherd, la politique de l’hexagone ne serait certainement pas exempt de tout reproche. Alors que selon les données établies par l’observatoire du CRNS Pelagis située à La Rochelle, depuis le début de l’année, « déjà 300 petits cétacés, dont 90% de dauphins » ont été retrouvés échoués sur les côtes de la façade Atlantique, la présidente de la branche Française de l’organisation, Lamya Essemlali n’hésitait pas à parler« d’impunité en mer » dans les médias et a interpeller le président de la République la semaine passéePascal, à Six-Fours, lui, explique : « En France le dauphin est une espèce protégé. Or, certains navires de pêche utilisent d’immenses filets non sélectifs pour emprisonner les poissons. Les dauphins pris au piège n’arrivent plus à remonter à la surface pour respirer et meurt donc noyés. Un meilleur contrôle des agissements en mer et un changement de nos habitudes alimentaires éviteraient cette hécatombe. » 

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