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vendredi 13 juin 2025

Modification du PLU à la Seyne : vers une extension des zones naturelles?

Depuis 2010, la Ville fait évoluer son PLU (Plan local d’urbanisme) dans le sens de la réduction des constructions et de l’extension des zones naturelles. Une nouvelle modification, toujours dans ce sens, préparée depuis 2016, est actuellement soumise à enquête publique, avant délibération par la Métropole (compétente en la matière depuis 2018).

« Passée de 400 à 200 hectares lors de la révision de notre PLU, en 2010, la zone UA, celle où l’on peut construire le plus, est encore réduite de 60 hectares,annonce d’emblée le maire, Marc Vuillemot. Mais à l’intérieur de cette zone, nous réduisons encore la hauteur maximale des immeubles, de 18 à 15 m et exigeons plus en matière de stationnement, généralisant deux places dès le T3 . »

Obligée, comme toute collectivité, de respecter le code de l’urbanisme, la commune continue à travailler au délicat équilibre entre « ville » et « nature ».

Par exemple, en renforçant le nombre de mètres carrés de « pleine terre » exigé pour tout immeuble construit en ville, afin de laisser respirer le sol… Un exemple de modification qui en rejoint d’autres, comme l’obligation faite aux promoteurs, désormais, sur une zone allant des Mouissèques à Brégaillon, de se connecter au réseau de « thalassothermie » (procédé écologique que La Seyne est l’une des rares villes à posséder).

Côté « ville verte », là encore, poursuite des efforts pour protéger et valoriser la qualité de vie et les paysages de la zone des collines (« l’arc collinaire » dans le jargon des urbanistes). Exemple : les quartiers de Gaumin et une partie de Brémond passent ainsi carrément du statut « à urbaniser » (AU) à celui de « zone naturelle ».

Écologique et social

« Il s’agit de réduire la constructibilité, là où il y a des difficultés de circulation ou d’insertion du bâti, résume Denise Reverdito, adjointe au maire chargée de l’aménagement durable du territoire. Mais aussi de recréer des espaces à vocations agricole ou naturelle sur l’arc collinaire. Nous avons fait de même pour le fort de St-Elme (NDLR : que la Marine nationale souhaite vendre), classé en équipement public et zone naturelle de manière à favoriser son rachat par le Conservatoire du littoral, comme pour le Domaine de Fabrégas ».

Ecologique, la modification en cours du PLU se veut également sociale. Mieux placée que la plupart de ses voisines dans ce domaine, La Seyne doit pourtant atteindre les 25% de logement social exigés par la loi. Les opérations, dès 1000, devront donc comprendre désormais 30% de logement aidé.

Enquête publique du lundi 23 septembre au vendredi 25 octobre

Rendez-vous au 4e étage des services techniques, avenue Pierre Mendès-France.

Le commissaire enquêteur, recevra le public les jours suivants :

Lundi 23 septembre 2019 – 9h00 à 12h00

Mardi 1er octobre 2019 – 14h00 à 17h00

Mercredi 9 octobre 2019 – 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

Samedi 19 octobre 2019 – 09h00 à 12h00

Vendredi 25 octobre 2019 – 14h00 à 16h00

L’étude de la Ligue de Protection des Oiseaux met en évidence l’intérêt écologique de l’arc collinaire, désormais concerné par des zones naturelles ou agricoles

Gwendal Audran. Le Seynois.

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Modification du PLU à la Seyne : vers une extension des zones naturelles?

Depuis 2010, la Ville fait évoluer son PLU (Plan local d’urbanisme) dans le sens de la réduction des constructions et de l’extension des zones naturelles. Une nouvelle modification, toujours dans ce sens, préparée depuis 2016, est actuellement soumise à enquête publique, avant délibération par la Métropole (compétente en la matière depuis 2018).

« Passée de 400 à 200 hectares lors de la révision de notre PLU, en 2010, la zone UA, celle où l’on peut construire le plus, est encore réduite de 60 hectares,annonce d’emblée le maire, Marc Vuillemot. Mais à l’intérieur de cette zone, nous réduisons encore la hauteur maximale des immeubles, de 18 à 15 m et exigeons plus en matière de stationnement, généralisant deux places dès le T3 . »

Obligée, comme toute collectivité, de respecter le code de l’urbanisme, la commune continue à travailler au délicat équilibre entre « ville » et « nature ».

Par exemple, en renforçant le nombre de mètres carrés de « pleine terre » exigé pour tout immeuble construit en ville, afin de laisser respirer le sol… Un exemple de modification qui en rejoint d’autres, comme l’obligation faite aux promoteurs, désormais, sur une zone allant des Mouissèques à Brégaillon, de se connecter au réseau de « thalassothermie » (procédé écologique que La Seyne est l’une des rares villes à posséder).

Côté « ville verte », là encore, poursuite des efforts pour protéger et valoriser la qualité de vie et les paysages de la zone des collines (« l’arc collinaire » dans le jargon des urbanistes). Exemple : les quartiers de Gaumin et une partie de Brémond passent ainsi carrément du statut « à urbaniser » (AU) à celui de « zone naturelle ».

Écologique et social

« Il s’agit de réduire la constructibilité, là où il y a des difficultés de circulation ou d’insertion du bâti, résume Denise Reverdito, adjointe au maire chargée de l’aménagement durable du territoire. Mais aussi de recréer des espaces à vocations agricole ou naturelle sur l’arc collinaire. Nous avons fait de même pour le fort de St-Elme (NDLR : que la Marine nationale souhaite vendre), classé en équipement public et zone naturelle de manière à favoriser son rachat par le Conservatoire du littoral, comme pour le Domaine de Fabrégas ».

Ecologique, la modification en cours du PLU se veut également sociale. Mieux placée que la plupart de ses voisines dans ce domaine, La Seyne doit pourtant atteindre les 25% de logement social exigés par la loi. Les opérations, dès 1000, devront donc comprendre désormais 30% de logement aidé.

Enquête publique du lundi 23 septembre au vendredi 25 octobre

Rendez-vous au 4e étage des services techniques, avenue Pierre Mendès-France.

Le commissaire enquêteur, recevra le public les jours suivants :

Lundi 23 septembre 2019 – 9h00 à 12h00

Mardi 1er octobre 2019 – 14h00 à 17h00

Mercredi 9 octobre 2019 – 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

Samedi 19 octobre 2019 – 09h00 à 12h00

Vendredi 25 octobre 2019 – 14h00 à 16h00

L’étude de la Ligue de Protection des Oiseaux met en évidence l’intérêt écologique de l’arc collinaire, désormais concerné par des zones naturelles ou agricoles

Gwendal Audran. Le Seynois.

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Depuis 2010, la Ville fait évoluer son PLU (Plan local d’urbanisme) dans le sens de la réduction des constructions et de l’extension des zones naturelles. Une nouvelle modification, toujours dans ce sens, préparée depuis 2016, est actuellement soumise à enquête publique, avant délibération par la Métropole (compétente en la matière depuis 2018).

« Passée de 400 à 200 hectares lors de la révision de notre PLU, en 2010, la zone UA, celle où l’on peut construire le plus, est encore réduite de 60 hectares,annonce d’emblée le maire, Marc Vuillemot. Mais à l’intérieur de cette zone, nous réduisons encore la hauteur maximale des immeubles, de 18 à 15 m et exigeons plus en matière de stationnement, généralisant deux places dès le T3 . »

Obligée, comme toute collectivité, de respecter le code de l’urbanisme, la commune continue à travailler au délicat équilibre entre « ville » et « nature ».

Par exemple, en renforçant le nombre de mètres carrés de « pleine terre » exigé pour tout immeuble construit en ville, afin de laisser respirer le sol… Un exemple de modification qui en rejoint d’autres, comme l’obligation faite aux promoteurs, désormais, sur une zone allant des Mouissèques à Brégaillon, de se connecter au réseau de « thalassothermie » (procédé écologique que La Seyne est l’une des rares villes à posséder).

Côté « ville verte », là encore, poursuite des efforts pour protéger et valoriser la qualité de vie et les paysages de la zone des collines (« l’arc collinaire » dans le jargon des urbanistes). Exemple : les quartiers de Gaumin et une partie de Brémond passent ainsi carrément du statut « à urbaniser » (AU) à celui de « zone naturelle ».

Écologique et social

« Il s’agit de réduire la constructibilité, là où il y a des difficultés de circulation ou d’insertion du bâti, résume Denise Reverdito, adjointe au maire chargée de l’aménagement durable du territoire. Mais aussi de recréer des espaces à vocations agricole ou naturelle sur l’arc collinaire. Nous avons fait de même pour le fort de St-Elme (NDLR : que la Marine nationale souhaite vendre), classé en équipement public et zone naturelle de manière à favoriser son rachat par le Conservatoire du littoral, comme pour le Domaine de Fabrégas ».

Ecologique, la modification en cours du PLU se veut également sociale. Mieux placée que la plupart de ses voisines dans ce domaine, La Seyne doit pourtant atteindre les 25% de logement social exigés par la loi. Les opérations, dès 1000, devront donc comprendre désormais 30% de logement aidé.

Enquête publique du lundi 23 septembre au vendredi 25 octobre

Rendez-vous au 4e étage des services techniques, avenue Pierre Mendès-France.

Le commissaire enquêteur, recevra le public les jours suivants :

Lundi 23 septembre 2019 – 9h00 à 12h00

Mardi 1er octobre 2019 – 14h00 à 17h00

Mercredi 9 octobre 2019 – 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

Samedi 19 octobre 2019 – 09h00 à 12h00

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