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vendredi 22 novembre 2024

Nouveau Balaguier : à la découverte des fonds sous-marins

Le Nouveau Balaguier a ouvert ses portes le 1er juillet 2022. Dédié à la découverte du monde sous-marin avec des expositions et des visites interactives et immersives, il est désormais l’une des cinq étapes du projet Neptune porté par la Région, destiné à valoriser les patrimoines naturels, culturels et technologiques.

Il s’agit d’une fierté pour Nathalie Bicais qui souhaitait que la Ville de La Seyne devienne “L’une des étapes de l’itinéraire régional de découverte des activités sous-marines et de mise en valeur de la mer dans ses dimensions esthétique, écologique, scientifique, économique et touristique.” 

Un bâtiment de la Marine Nationale racheté par la Ville. Un lieu consacré au savoir et à la protection de la Méditerranée.

La tour de Balaguier s’est construite entre 1634 et 1636 sur ordre du Cardinal de Richelieu dans un contexte politique où l’Espagne menaçait d’attaquer la France. Depuis, le fort trône sur la rade, offrant une vue imprenable aux curieux qui souhaitent visiter son musée, créé en 1970. S’il est depuis cinquante ans un lieu de savoir et depuis toujours une propriété de la Marine Nationale, la donne a changé cette année puisque ce dernier a enfin pu être racheté par la ville. Une grande fierté pour la municipalité qui avait le souhait d’en faire un lieu dédié à la mer. La première magistrate s’est exprimée en ces mots face à la foule venue en nombre “Avec ses 27 kilomètres de côtes qui longent le littoral, nous avions le souhait que la Ville de La Seyne-sur-Mer soit le fer de lance de la protection de la Méditerranée.” En partie réaménagé avec des dispositifs immersifs et une exposition autour de la plongée, il fera donc le bonheur des explorateurs passionnés par la grande bleue.

Les côtes ouest-varoises, un lieu de découverte majeur dans l’histoire de la plongée sous-marine. 

Jacques-Yves Cousteau, Frédéric Dumas et Philippe Tailliez, “les trois mousquemers” comme le capitaine Philippe Tailliez les avait lui-même surnommés à l’occasion de son 70ème anniversaire, ont inventé le scaphandre autonome sur nos côtes il y a presque 80 ans. Sandra Kuntz, conseillère régionale, a relevé que “la Région Sud est le berceau de la plongée sous-marine, la terre des pionniers du monde du silence.” C’est donc tout naturellement que l’une des salles de l’enceinte (la salle basse de la tour) est réservée à un hommage pour les plongeurs avec des informations retraçant leurs aventures ainsi qu’un film du réalisateur Gil Kébaïli intitulé : “Je suis la Méditerranée”.  Alban Lapointe, représentant de la Marine Nationale, a d’ailleurs salué l’initiative, insistant sur le fait qu’il y avait 3 000 plongeurs professionnels dans les armées et une difficulté grandissante à recruter. “Cette idée peut susciter des vocations chez les plus jeunes, et nous sommes preneurs.” 

Des objets à découvrir, l’histoire de la plongée à apprendre : 

Grâce à un partenariat avec la Marine Nationale, l’Ifremer, Le Louvre et le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, des pièces rares ont été réunies au sein du bâtiment. En tout, ce ne sont pas moins de 300 objets qui sont à découvrir, dont 250 relèvent de l’archéologie marine. À ne pas négliger non plus, une expérience à la réalité augmentée est à découvrir. Dans la chapelle du Fort, entre autres, des outils multimédias permettent une immersion dans l’épave de l’Arroyo, un navire de ravitaillement de l’armée française coulé au large la rade dans les années 50. Dans la salle haute de la tour, c’est la Frégate Magenta, explosée en rade de Toulon à son retour d’une mission de Tunis en 1875 qui est à découvrir.

Ouvert tous les jours . Tarif 3 € (2 € pour les moins de 18 ans et les étudiants). 

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Nouveau Balaguier : à la découverte des fonds sous-marins

Le Nouveau Balaguier a ouvert ses portes le 1er juillet 2022. Dédié à la découverte du monde sous-marin avec des expositions et des visites interactives et immersives, il est désormais l’une des cinq étapes du projet Neptune porté par la Région, destiné à valoriser les patrimoines naturels, culturels et technologiques.

Il s’agit d’une fierté pour Nathalie Bicais qui souhaitait que la Ville de La Seyne devienne “L’une des étapes de l’itinéraire régional de découverte des activités sous-marines et de mise en valeur de la mer dans ses dimensions esthétique, écologique, scientifique, économique et touristique.” 

Un bâtiment de la Marine Nationale racheté par la Ville. Un lieu consacré au savoir et à la protection de la Méditerranée.

La tour de Balaguier s’est construite entre 1634 et 1636 sur ordre du Cardinal de Richelieu dans un contexte politique où l’Espagne menaçait d’attaquer la France. Depuis, le fort trône sur la rade, offrant une vue imprenable aux curieux qui souhaitent visiter son musée, créé en 1970. S’il est depuis cinquante ans un lieu de savoir et depuis toujours une propriété de la Marine Nationale, la donne a changé cette année puisque ce dernier a enfin pu être racheté par la ville. Une grande fierté pour la municipalité qui avait le souhait d’en faire un lieu dédié à la mer. La première magistrate s’est exprimée en ces mots face à la foule venue en nombre “Avec ses 27 kilomètres de côtes qui longent le littoral, nous avions le souhait que la Ville de La Seyne-sur-Mer soit le fer de lance de la protection de la Méditerranée.” En partie réaménagé avec des dispositifs immersifs et une exposition autour de la plongée, il fera donc le bonheur des explorateurs passionnés par la grande bleue.

Les côtes ouest-varoises, un lieu de découverte majeur dans l’histoire de la plongée sous-marine. 

Jacques-Yves Cousteau, Frédéric Dumas et Philippe Tailliez, “les trois mousquemers” comme le capitaine Philippe Tailliez les avait lui-même surnommés à l’occasion de son 70ème anniversaire, ont inventé le scaphandre autonome sur nos côtes il y a presque 80 ans. Sandra Kuntz, conseillère régionale, a relevé que “la Région Sud est le berceau de la plongée sous-marine, la terre des pionniers du monde du silence.” C’est donc tout naturellement que l’une des salles de l’enceinte (la salle basse de la tour) est réservée à un hommage pour les plongeurs avec des informations retraçant leurs aventures ainsi qu’un film du réalisateur Gil Kébaïli intitulé : “Je suis la Méditerranée”.  Alban Lapointe, représentant de la Marine Nationale, a d’ailleurs salué l’initiative, insistant sur le fait qu’il y avait 3 000 plongeurs professionnels dans les armées et une difficulté grandissante à recruter. “Cette idée peut susciter des vocations chez les plus jeunes, et nous sommes preneurs.” 

Des objets à découvrir, l’histoire de la plongée à apprendre : 

Grâce à un partenariat avec la Marine Nationale, l’Ifremer, Le Louvre et le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, des pièces rares ont été réunies au sein du bâtiment. En tout, ce ne sont pas moins de 300 objets qui sont à découvrir, dont 250 relèvent de l’archéologie marine. À ne pas négliger non plus, une expérience à la réalité augmentée est à découvrir. Dans la chapelle du Fort, entre autres, des outils multimédias permettent une immersion dans l’épave de l’Arroyo, un navire de ravitaillement de l’armée française coulé au large la rade dans les années 50. Dans la salle haute de la tour, c’est la Frégate Magenta, explosée en rade de Toulon à son retour d’une mission de Tunis en 1875 qui est à découvrir.

Ouvert tous les jours . Tarif 3 € (2 € pour les moins de 18 ans et les étudiants). 

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Il s’agit d’une fierté pour Nathalie Bicais qui souhaitait que la Ville de La Seyne devienne “L’une des étapes de l’itinéraire régional de découverte des activités sous-marines et de mise en valeur de la mer dans ses dimensions esthétique, écologique, scientifique, économique et touristique.” 

Un bâtiment de la Marine Nationale racheté par la Ville. Un lieu consacré au savoir et à la protection de la Méditerranée.

La tour de Balaguier s’est construite entre 1634 et 1636 sur ordre du Cardinal de Richelieu dans un contexte politique où l’Espagne menaçait d’attaquer la France. Depuis, le fort trône sur la rade, offrant une vue imprenable aux curieux qui souhaitent visiter son musée, créé en 1970. S’il est depuis cinquante ans un lieu de savoir et depuis toujours une propriété de la Marine Nationale, la donne a changé cette année puisque ce dernier a enfin pu être racheté par la ville. Une grande fierté pour la municipalité qui avait le souhait d’en faire un lieu dédié à la mer. La première magistrate s’est exprimée en ces mots face à la foule venue en nombre “Avec ses 27 kilomètres de côtes qui longent le littoral, nous avions le souhait que la Ville de La Seyne-sur-Mer soit le fer de lance de la protection de la Méditerranée.” En partie réaménagé avec des dispositifs immersifs et une exposition autour de la plongée, il fera donc le bonheur des explorateurs passionnés par la grande bleue.

Les côtes ouest-varoises, un lieu de découverte majeur dans l’histoire de la plongée sous-marine. 

Jacques-Yves Cousteau, Frédéric Dumas et Philippe Tailliez, “les trois mousquemers” comme le capitaine Philippe Tailliez les avait lui-même surnommés à l’occasion de son 70ème anniversaire, ont inventé le scaphandre autonome sur nos côtes il y a presque 80 ans. Sandra Kuntz, conseillère régionale, a relevé que “la Région Sud est le berceau de la plongée sous-marine, la terre des pionniers du monde du silence.” C’est donc tout naturellement que l’une des salles de l’enceinte (la salle basse de la tour) est réservée à un hommage pour les plongeurs avec des informations retraçant leurs aventures ainsi qu’un film du réalisateur Gil Kébaïli intitulé : “Je suis la Méditerranée”.  Alban Lapointe, représentant de la Marine Nationale, a d’ailleurs salué l’initiative, insistant sur le fait qu’il y avait 3 000 plongeurs professionnels dans les armées et une difficulté grandissante à recruter. “Cette idée peut susciter des vocations chez les plus jeunes, et nous sommes preneurs.” 

Des objets à découvrir, l’histoire de la plongée à apprendre : 

Grâce à un partenariat avec la Marine Nationale, l’Ifremer, Le Louvre et le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, des pièces rares ont été réunies au sein du bâtiment. En tout, ce ne sont pas moins de 300 objets qui sont à découvrir, dont 250 relèvent de l’archéologie marine. À ne pas négliger non plus, une expérience à la réalité augmentée est à découvrir. Dans la chapelle du Fort, entre autres, des outils multimédias permettent une immersion dans l’épave de l’Arroyo, un navire de ravitaillement de l’armée française coulé au large la rade dans les années 50. Dans la salle haute de la tour, c’est la Frégate Magenta, explosée en rade de Toulon à son retour d’une mission de Tunis en 1875 qui est à découvrir.

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