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jeudi 25 juillet 2024

Objectif : « Zéro plastique rejeté en mer d’ici 2025 »

La Seyne-sur-Mer est la première commune du littoral français à signer la charte lancée par le Ministère de la transition écologique pour lutter contre les déchets plastiques sur les plages. La secrétaire d’État Brune Poirson est venue officialiser cet engagement avec le maire Marc Vuillemot ce lundi 5 août aux Sablettes.

En soulignant « le caractère pionnier » de l’engagement formalisé ce lundi 5 août sur la plage des Sablettes, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, Brune Poirson, a salué les actions déjà mises en place par la municipalité pour lutter contre la pollution des plages, en particulier celle générée par les déchets plastiques. Car, a-t-elle rappelé, « 80% des déchets marins proviennent de la terre et 75% d’entre eux sont des déchets plastiques». Sacs à usage unique, emballages, mégots… sont en l’occurrence, les déchets les plus répandus dans nos océans. D’où l’ambition affichée par le ministère, au travers de son Plan biodiversité, « d’atteindre l’objectif de zéro plastique rejeté en mer d’ici 2025 » afin de « préserver les écosystèmes marins et littoraux ».

Or si La Seyne-sur-Mer a été choisie comme première signataire de cette charte d’engagement pour ouvrir la voie aux « communes littorales éco-exemplaires », c’est en raison des efforts accomplis ces dernières années dans ce sens. Des efforts en termes de collecte de déchets et d’incitation au tri, de prévention, de sensibilisation des usagers (détails ci-dessous)… qui valent à la plage des Sablettes de hisser le Pavillon bleu pour la quatrième année consécutive (ci-après également, les conclusions de la visite de contrôle effectuée le 22 juillet, dans le cadre de ce label). « Il faut que chacun prenne sa part, mais en ce qui nous concerne, nous nous employons à nous améliorer chaque année », commente Christian Pichard, adjoint au maire de La Seyne en charge de la promotion de la ville et du tourisme. Une campagne de lutte contre les incivilités est par ailleurs menée depuis le début de l’année dans toute la ville, celle-ci comprenant un volet de sensibilisation à la pollution des plages auquel s’est associé l’artiste Roland L’Harta.

En 2015, La Seyne-sur-Mer avait déjà été la première commune à adopter la déclaration universelle « The Ocean Nation ». Le mouvement ouvrant pour protéger l’environnement et le vivant « Nation Océan » – depuis 2017 sous l’égide depuis 2017 de l’association ZEA – y avait ainsi été impulsé.

La jeunesse pour « transmettre le bon geste »

Ainsi, La Seyne remplit d’ores et déjà plus de cinq engagements (ci-après) sur les quinze figurant dans cette nouvelle charte, ce qui lui permet de franchir un premier « palier » sur les trois qu’elle décline (à 5, 10 puis 15 engagements).

« Des choses sont déjà mises en œuvre, et nous allons avancer par étapes », précise Marc Vuillemot, maire de La Seyne et vice-président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée (MTPM). Lui voit, dans cette convention avec le Ministère de la transition écologique, « un encouragement ». Il fait en outre référence au « travail réalisé en direction des jeunes et des enfants » (distribution de cendriers de plage par les jeunes au sein du service Jeunesse de la Ville, opérations plages propres effectuées par les écoliers…) pour insister sur « l’importance de l’aspect pédagogique dans cette démarche ». Les jeunes ont en effet, selon lui « une mission d’ambassadeurs », qu’ils endossent d’ailleurs de plus en plus volontiers pour « transmettre le bon geste ».

Également vice-président de la Métropole TPM, le maire de Saint-Mandrier Gilles Vincent ajoute que dans le cadre du Contrat de baie, dont il est aussi président, «l’objectif est d’arriver à une plage sans déchets du tout ». Et il assure que « les quinze engagements [de la charte du Ministère de la transition écologique] seront très rapidement réalisés ».

Raphaële Leguen, 1ère adjointe au maire de La Seyne et membre de l’Association nationale des élus du littoral (l’Anel est associé à la mise en place de la charte pour une plage sans déchet plastique), indique qu’« un retour d’expérience est prévu à l’automne ».

Laurence Artaud. Le Seynois.

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La Seyne-sur-Mer est la première commune du littoral français à signer la charte lancée par le Ministère de la transition écologique pour lutter contre les déchets plastiques sur les plages. La secrétaire d’État Brune Poirson est venue officialiser cet engagement avec le maire Marc Vuillemot ce lundi 5 août aux Sablettes.

En soulignant « le caractère pionnier » de l’engagement formalisé ce lundi 5 août sur la plage des Sablettes, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, Brune Poirson, a salué les actions déjà mises en place par la municipalité pour lutter contre la pollution des plages, en particulier celle générée par les déchets plastiques. Car, a-t-elle rappelé, « 80% des déchets marins proviennent de la terre et 75% d’entre eux sont des déchets plastiques». Sacs à usage unique, emballages, mégots… sont en l’occurrence, les déchets les plus répandus dans nos océans. D’où l’ambition affichée par le ministère, au travers de son Plan biodiversité, « d’atteindre l’objectif de zéro plastique rejeté en mer d’ici 2025 » afin de « préserver les écosystèmes marins et littoraux ».

Or si La Seyne-sur-Mer a été choisie comme première signataire de cette charte d’engagement pour ouvrir la voie aux « communes littorales éco-exemplaires », c’est en raison des efforts accomplis ces dernières années dans ce sens. Des efforts en termes de collecte de déchets et d’incitation au tri, de prévention, de sensibilisation des usagers (détails ci-dessous)… qui valent à la plage des Sablettes de hisser le Pavillon bleu pour la quatrième année consécutive (ci-après également, les conclusions de la visite de contrôle effectuée le 22 juillet, dans le cadre de ce label). « Il faut que chacun prenne sa part, mais en ce qui nous concerne, nous nous employons à nous améliorer chaque année », commente Christian Pichard, adjoint au maire de La Seyne en charge de la promotion de la ville et du tourisme. Une campagne de lutte contre les incivilités est par ailleurs menée depuis le début de l’année dans toute la ville, celle-ci comprenant un volet de sensibilisation à la pollution des plages auquel s’est associé l’artiste Roland L’Harta.

En 2015, La Seyne-sur-Mer avait déjà été la première commune à adopter la déclaration universelle « The Ocean Nation ». Le mouvement ouvrant pour protéger l’environnement et le vivant « Nation Océan » – depuis 2017 sous l’égide depuis 2017 de l’association ZEA – y avait ainsi été impulsé.

La jeunesse pour « transmettre le bon geste »

Ainsi, La Seyne remplit d’ores et déjà plus de cinq engagements (ci-après) sur les quinze figurant dans cette nouvelle charte, ce qui lui permet de franchir un premier « palier » sur les trois qu’elle décline (à 5, 10 puis 15 engagements).

« Des choses sont déjà mises en œuvre, et nous allons avancer par étapes », précise Marc Vuillemot, maire de La Seyne et vice-président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée (MTPM). Lui voit, dans cette convention avec le Ministère de la transition écologique, « un encouragement ». Il fait en outre référence au « travail réalisé en direction des jeunes et des enfants » (distribution de cendriers de plage par les jeunes au sein du service Jeunesse de la Ville, opérations plages propres effectuées par les écoliers…) pour insister sur « l’importance de l’aspect pédagogique dans cette démarche ». Les jeunes ont en effet, selon lui « une mission d’ambassadeurs », qu’ils endossent d’ailleurs de plus en plus volontiers pour « transmettre le bon geste ».

Également vice-président de la Métropole TPM, le maire de Saint-Mandrier Gilles Vincent ajoute que dans le cadre du Contrat de baie, dont il est aussi président, «l’objectif est d’arriver à une plage sans déchets du tout ». Et il assure que « les quinze engagements [de la charte du Ministère de la transition écologique] seront très rapidement réalisés ».

Raphaële Leguen, 1ère adjointe au maire de La Seyne et membre de l’Association nationale des élus du littoral (l’Anel est associé à la mise en place de la charte pour une plage sans déchet plastique), indique qu’« un retour d’expérience est prévu à l’automne ».

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En soulignant « le caractère pionnier » de l’engagement formalisé ce lundi 5 août sur la plage des Sablettes, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, Brune Poirson, a salué les actions déjà mises en place par la municipalité pour lutter contre la pollution des plages, en particulier celle générée par les déchets plastiques. Car, a-t-elle rappelé, « 80% des déchets marins proviennent de la terre et 75% d’entre eux sont des déchets plastiques». Sacs à usage unique, emballages, mégots… sont en l’occurrence, les déchets les plus répandus dans nos océans. D’où l’ambition affichée par le ministère, au travers de son Plan biodiversité, « d’atteindre l’objectif de zéro plastique rejeté en mer d’ici 2025 » afin de « préserver les écosystèmes marins et littoraux ».

Or si La Seyne-sur-Mer a été choisie comme première signataire de cette charte d’engagement pour ouvrir la voie aux « communes littorales éco-exemplaires », c’est en raison des efforts accomplis ces dernières années dans ce sens. Des efforts en termes de collecte de déchets et d’incitation au tri, de prévention, de sensibilisation des usagers (détails ci-dessous)… qui valent à la plage des Sablettes de hisser le Pavillon bleu pour la quatrième année consécutive (ci-après également, les conclusions de la visite de contrôle effectuée le 22 juillet, dans le cadre de ce label). « Il faut que chacun prenne sa part, mais en ce qui nous concerne, nous nous employons à nous améliorer chaque année », commente Christian Pichard, adjoint au maire de La Seyne en charge de la promotion de la ville et du tourisme. Une campagne de lutte contre les incivilités est par ailleurs menée depuis le début de l’année dans toute la ville, celle-ci comprenant un volet de sensibilisation à la pollution des plages auquel s’est associé l’artiste Roland L’Harta.

En 2015, La Seyne-sur-Mer avait déjà été la première commune à adopter la déclaration universelle « The Ocean Nation ». Le mouvement ouvrant pour protéger l’environnement et le vivant « Nation Océan » – depuis 2017 sous l’égide depuis 2017 de l’association ZEA – y avait ainsi été impulsé.

La jeunesse pour « transmettre le bon geste »

Ainsi, La Seyne remplit d’ores et déjà plus de cinq engagements (ci-après) sur les quinze figurant dans cette nouvelle charte, ce qui lui permet de franchir un premier « palier » sur les trois qu’elle décline (à 5, 10 puis 15 engagements).

« Des choses sont déjà mises en œuvre, et nous allons avancer par étapes », précise Marc Vuillemot, maire de La Seyne et vice-président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée (MTPM). Lui voit, dans cette convention avec le Ministère de la transition écologique, « un encouragement ». Il fait en outre référence au « travail réalisé en direction des jeunes et des enfants » (distribution de cendriers de plage par les jeunes au sein du service Jeunesse de la Ville, opérations plages propres effectuées par les écoliers…) pour insister sur « l’importance de l’aspect pédagogique dans cette démarche ». Les jeunes ont en effet, selon lui « une mission d’ambassadeurs », qu’ils endossent d’ailleurs de plus en plus volontiers pour « transmettre le bon geste ».

Également vice-président de la Métropole TPM, le maire de Saint-Mandrier Gilles Vincent ajoute que dans le cadre du Contrat de baie, dont il est aussi président, «l’objectif est d’arriver à une plage sans déchets du tout ». Et il assure que « les quinze engagements [de la charte du Ministère de la transition écologique] seront très rapidement réalisés ».

Raphaële Leguen, 1ère adjointe au maire de La Seyne et membre de l’Association nationale des élus du littoral (l’Anel est associé à la mise en place de la charte pour une plage sans déchet plastique), indique qu’« un retour d’expérience est prévu à l’automne ».

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