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mardi 17 juin 2025

Ollioules : Une soirée cinéma vintage en coeur de ville 

Quand les passions se rencontrent, elles créent parfois de grands moments de fête. C’est en croisant dans les rues d’Ollioules Héloïse Guay de Bellisen, autrice à succès et amie d’Amélie Nothomb que Noémie Dumas, directrice du Six N’étoiles confie son envie de rassembler les gens hors les murs du cinéma le temps d’une soirée.

Héloïse qui possède « La Maïeutique Littéraire » : un espace textuel qui propose aux amoureux des mots de se réunir « afin de vivre des moments narratifs intenses » est une « nostalgique heureuse ». Dans le local où elle propose ses ateliers d’écriture, elle possède une petite place à l’extérieur où accueillir du public. À l’intérieur, elle collectionne les vieilles machines à écrire qu’elle chine ici et là. Ce qui la fascine particulièrement, c’est le bruit des choses anciennes, comme le petit clap des touches qui rencontrent la feuille. Et justement, Noémie connaît une autre âme qui collectionne les choses du passé : son père. Ancien libraire chineur, Michel a également en sa possession plusieurs projecteurs super 8 et certains en 16 millimètres ainsi que de nombreuses bobines de pellicules. L’idée est ainsi lancée, sous les étoiles, avec l’aide de François Viette qui amène l’écran géant et en partenariat avec l’association des commerçants de la ville, pendant plus d’une heure, ce qui a fait le quotidien de nos grands-parents a pris vie devant le public. Extraits de films muets, publicités vintages diffusées dans les années 1950-1960 dans les salles de cinéma, bandes d’annonces de films (…) les curieux ont été ravis. Entre autres, sont apparus à l’écran « les réclames » de King Kong de 1933, mais également Lawrence d’Arabie de 1962 ainsi que bien d’autres surprises. Devant le succès de la soirée, l’événement sera reconduit au Six n’étoiles, à Six-Fours, ce mercredi 5 juillet pour une séance exceptionnelle à 10h. 

Héloïse Guay de Bellissen est l’autrice de cinq romans à succès. Depuis peu, c’est sur la place Eugène Castellan qu’elle compose ses prochaines oeuvres. Entre ses heures de création, elle reçoit un public désireux « d’accoucher des mots ». Entière, elle promet « des moments narratifs intenses ». « Il n’est pas question d’écrire à la manière d’un auteur ici. On est chacun des écrivains qui travaillent sur leur récit. » renseignements : 06.98.36.35.57  Instagram : la_maieutique_litteraire Adresse : 1 place Eugène Castellan.

« La moitié des films d’époque ont disparu »

Michel Dumas n’aime pas le mot « collectionneur ». Lui, il est un amateur, un « ramasse miettes ». Pendant plus de quarante années, il a fait les brocantes en recherche constante de nouvelles pellicules à découvrir. Il a en sa possession des extraits de films oubliés, des bandes d’annonces par dizaines, des publicités par centaines. Ce monde d’hier qui s’efface, c’est son malheur. Il raconte : « Tout ce qui n’a pas été numérisé, conservé dans les archives a disparu. Moi je n’ai rien qui n’ait de la valeur marchande, mais il n’empêche que ce sont pour moi des petits trésors. » Pour remonter le temps, l’exercice n’est cependant pas aisé. « Il faut bricoler constamment, c’est de la mécanique. Pour la soirée, j’ai une bobine dont le son et l’image ont mal vieilli, je ne vais pas les diffuser, une ampoule à changer dans ce projecteur là et je dois réparer une pièce sur l’autre. Il ne suffit pas d’appuyer un bouton pour visiter une autre époque, il faut du labeur. » Cette passion pour le grand écran lui provient de son père qui était fasciné tout comme lui. « Pendant la seconde guerre mondiale il était adolescent et il passait son temps dans les salles. Il comptabilisé toutes ses sorties, une année il en avait fait plus de 300. » Michel, avec son aîné, a donc vécu toutes ses premières émotions dans les salles obscures. « Mes plus grandes peurs d’enfant ont été le dragon dans la Belle au bois dormant et l’incendie dans le film le plus grand cirque du monde. C’était une autre époque. À Nice, il y avait 6 salles dans mon quartier, une soixantaine de cinémas dans la ville. Avec trois francs six sous, on pouvait faire la tournée des grandes émotions. » À l’adolescence, il découvre le cinéma d’Arts et d’Essais « Une ouverture sur le monde. » Pour la nouvelle génération, il adresse ses quelques mots : « Les films nuisent gravement à l’ignorance vous savez. » 

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Ollioules : Une soirée cinéma vintage en coeur de ville 

Quand les passions se rencontrent, elles créent parfois de grands moments de fête. C’est en croisant dans les rues d’Ollioules Héloïse Guay de Bellisen, autrice à succès et amie d’Amélie Nothomb que Noémie Dumas, directrice du Six N’étoiles confie son envie de rassembler les gens hors les murs du cinéma le temps d’une soirée.

Héloïse qui possède « La Maïeutique Littéraire » : un espace textuel qui propose aux amoureux des mots de se réunir « afin de vivre des moments narratifs intenses » est une « nostalgique heureuse ». Dans le local où elle propose ses ateliers d’écriture, elle possède une petite place à l’extérieur où accueillir du public. À l’intérieur, elle collectionne les vieilles machines à écrire qu’elle chine ici et là. Ce qui la fascine particulièrement, c’est le bruit des choses anciennes, comme le petit clap des touches qui rencontrent la feuille. Et justement, Noémie connaît une autre âme qui collectionne les choses du passé : son père. Ancien libraire chineur, Michel a également en sa possession plusieurs projecteurs super 8 et certains en 16 millimètres ainsi que de nombreuses bobines de pellicules. L’idée est ainsi lancée, sous les étoiles, avec l’aide de François Viette qui amène l’écran géant et en partenariat avec l’association des commerçants de la ville, pendant plus d’une heure, ce qui a fait le quotidien de nos grands-parents a pris vie devant le public. Extraits de films muets, publicités vintages diffusées dans les années 1950-1960 dans les salles de cinéma, bandes d’annonces de films (…) les curieux ont été ravis. Entre autres, sont apparus à l’écran « les réclames » de King Kong de 1933, mais également Lawrence d’Arabie de 1962 ainsi que bien d’autres surprises. Devant le succès de la soirée, l’événement sera reconduit au Six n’étoiles, à Six-Fours, ce mercredi 5 juillet pour une séance exceptionnelle à 10h. 

Héloïse Guay de Bellissen est l’autrice de cinq romans à succès. Depuis peu, c’est sur la place Eugène Castellan qu’elle compose ses prochaines oeuvres. Entre ses heures de création, elle reçoit un public désireux « d’accoucher des mots ». Entière, elle promet « des moments narratifs intenses ». « Il n’est pas question d’écrire à la manière d’un auteur ici. On est chacun des écrivains qui travaillent sur leur récit. » renseignements : 06.98.36.35.57  Instagram : la_maieutique_litteraire Adresse : 1 place Eugène Castellan.

« La moitié des films d’époque ont disparu »

Michel Dumas n’aime pas le mot « collectionneur ». Lui, il est un amateur, un « ramasse miettes ». Pendant plus de quarante années, il a fait les brocantes en recherche constante de nouvelles pellicules à découvrir. Il a en sa possession des extraits de films oubliés, des bandes d’annonces par dizaines, des publicités par centaines. Ce monde d’hier qui s’efface, c’est son malheur. Il raconte : « Tout ce qui n’a pas été numérisé, conservé dans les archives a disparu. Moi je n’ai rien qui n’ait de la valeur marchande, mais il n’empêche que ce sont pour moi des petits trésors. » Pour remonter le temps, l’exercice n’est cependant pas aisé. « Il faut bricoler constamment, c’est de la mécanique. Pour la soirée, j’ai une bobine dont le son et l’image ont mal vieilli, je ne vais pas les diffuser, une ampoule à changer dans ce projecteur là et je dois réparer une pièce sur l’autre. Il ne suffit pas d’appuyer un bouton pour visiter une autre époque, il faut du labeur. » Cette passion pour le grand écran lui provient de son père qui était fasciné tout comme lui. « Pendant la seconde guerre mondiale il était adolescent et il passait son temps dans les salles. Il comptabilisé toutes ses sorties, une année il en avait fait plus de 300. » Michel, avec son aîné, a donc vécu toutes ses premières émotions dans les salles obscures. « Mes plus grandes peurs d’enfant ont été le dragon dans la Belle au bois dormant et l’incendie dans le film le plus grand cirque du monde. C’était une autre époque. À Nice, il y avait 6 salles dans mon quartier, une soixantaine de cinémas dans la ville. Avec trois francs six sous, on pouvait faire la tournée des grandes émotions. » À l’adolescence, il découvre le cinéma d’Arts et d’Essais « Une ouverture sur le monde. » Pour la nouvelle génération, il adresse ses quelques mots : « Les films nuisent gravement à l’ignorance vous savez. » 

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Quand les passions se rencontrent, elles créent parfois de grands moments de fête. C’est en croisant dans les rues d’Ollioules Héloïse Guay de Bellisen, autrice à succès et amie d’Amélie Nothomb que Noémie Dumas, directrice du Six N’étoiles confie son envie de rassembler les gens hors les murs du cinéma le temps d’une soirée.

Héloïse qui possède « La Maïeutique Littéraire » : un espace textuel qui propose aux amoureux des mots de se réunir « afin de vivre des moments narratifs intenses » est une « nostalgique heureuse ». Dans le local où elle propose ses ateliers d’écriture, elle possède une petite place à l’extérieur où accueillir du public. À l’intérieur, elle collectionne les vieilles machines à écrire qu’elle chine ici et là. Ce qui la fascine particulièrement, c’est le bruit des choses anciennes, comme le petit clap des touches qui rencontrent la feuille. Et justement, Noémie connaît une autre âme qui collectionne les choses du passé : son père. Ancien libraire chineur, Michel a également en sa possession plusieurs projecteurs super 8 et certains en 16 millimètres ainsi que de nombreuses bobines de pellicules. L’idée est ainsi lancée, sous les étoiles, avec l’aide de François Viette qui amène l’écran géant et en partenariat avec l’association des commerçants de la ville, pendant plus d’une heure, ce qui a fait le quotidien de nos grands-parents a pris vie devant le public. Extraits de films muets, publicités vintages diffusées dans les années 1950-1960 dans les salles de cinéma, bandes d’annonces de films (…) les curieux ont été ravis. Entre autres, sont apparus à l’écran « les réclames » de King Kong de 1933, mais également Lawrence d’Arabie de 1962 ainsi que bien d’autres surprises. Devant le succès de la soirée, l’événement sera reconduit au Six n’étoiles, à Six-Fours, ce mercredi 5 juillet pour une séance exceptionnelle à 10h. 

Héloïse Guay de Bellissen est l’autrice de cinq romans à succès. Depuis peu, c’est sur la place Eugène Castellan qu’elle compose ses prochaines oeuvres. Entre ses heures de création, elle reçoit un public désireux « d’accoucher des mots ». Entière, elle promet « des moments narratifs intenses ». « Il n’est pas question d’écrire à la manière d’un auteur ici. On est chacun des écrivains qui travaillent sur leur récit. » renseignements : 06.98.36.35.57  Instagram : la_maieutique_litteraire Adresse : 1 place Eugène Castellan.

« La moitié des films d’époque ont disparu »

Michel Dumas n’aime pas le mot « collectionneur ». Lui, il est un amateur, un « ramasse miettes ». Pendant plus de quarante années, il a fait les brocantes en recherche constante de nouvelles pellicules à découvrir. Il a en sa possession des extraits de films oubliés, des bandes d’annonces par dizaines, des publicités par centaines. Ce monde d’hier qui s’efface, c’est son malheur. Il raconte : « Tout ce qui n’a pas été numérisé, conservé dans les archives a disparu. Moi je n’ai rien qui n’ait de la valeur marchande, mais il n’empêche que ce sont pour moi des petits trésors. » Pour remonter le temps, l’exercice n’est cependant pas aisé. « Il faut bricoler constamment, c’est de la mécanique. Pour la soirée, j’ai une bobine dont le son et l’image ont mal vieilli, je ne vais pas les diffuser, une ampoule à changer dans ce projecteur là et je dois réparer une pièce sur l’autre. Il ne suffit pas d’appuyer un bouton pour visiter une autre époque, il faut du labeur. » Cette passion pour le grand écran lui provient de son père qui était fasciné tout comme lui. « Pendant la seconde guerre mondiale il était adolescent et il passait son temps dans les salles. Il comptabilisé toutes ses sorties, une année il en avait fait plus de 300. » Michel, avec son aîné, a donc vécu toutes ses premières émotions dans les salles obscures. « Mes plus grandes peurs d’enfant ont été le dragon dans la Belle au bois dormant et l’incendie dans le film le plus grand cirque du monde. C’était une autre époque. À Nice, il y avait 6 salles dans mon quartier, une soixantaine de cinémas dans la ville. Avec trois francs six sous, on pouvait faire la tournée des grandes émotions. » À l’adolescence, il découvre le cinéma d’Arts et d’Essais « Une ouverture sur le monde. » Pour la nouvelle génération, il adresse ses quelques mots : « Les films nuisent gravement à l’ignorance vous savez. » 

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