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lundi 9 décembre 2024

Patrice Garcia : « Travailler sur le film « Le cinquième élément » a été une aventure folle »

Il créé « comme un funambule ». Si Patrice Garcia a dans ses tiroirs des personnages qui font aujourd’hui partie de la culture populaire, l’adjectif qui le caractérise le mieux est la modestie. « Je ne suis qu’un élément dans le processus de création, je ne suis qu’une étape du travail » explique l’artiste aux multiples facettes. S’il a réalisé des bandes dessinées, comme « Le Chant des Etoiles », il a également aidé à la création d’un clip de Mylène Farmer, avant de mettre son talent au service des plus grandes marques (Chanel, l’Oréal (…)).

Passionné par la Science-Fiction depuis toujours, l’homme de 58 ans admet avoir dans ses plus beaux souvenirs, aussi bien les premiers projets qu’il a réalisé « avec trois francs six-sous » à ses tous débuts que la première projection à Londres du film événement « Le Cinquième Élément » sur lequel il a collaboré aux côtés de Bruce Wilis, Milla Jovovich, Gary Oldman et Luc Besson.

Car Patrice Garcia est aussi le père, entre autres, de la Diva bleue spectaculaire que Korben Dallas ne parvient pas à sauver au Fhloston Paradise. « Luc Besson voulait une femme extraterrestre belle. J’ai commencé à faire des choses. Je suis allé chercher dans l’ambiguë, le beau et en même temps l’étrange. Je lui avait fait des dreadlocks sur la tête, elle était transparente, vaporeuse,  immatérielle, et son corps se terminait avec des espèces de nageoires. Ce n’était pas gagné tout de suite, car il faut dire aussi qu’à l’époque il n’y avait pas la 3D. Il y avait donc tout le côté technique qu’il ne fallait pas oublier. Si les personnes qui travaillent aux effets spéciaux ne pouvaient pas matérialiser votre idée, vos planches ne servaient à rien. Le personnage a donc évolué vers quelque chose d’un peu différent mais de très puissant dans le même temps. » 

Lorsqu’on demande au dessinateur s’il ne ressent pas de frustration à l’idée de voir son travail revu, il répond sans sourciller : « Pas le moins du monde. C’est d’ailleurs ce qu’il y a de rigolo dans ce métier. J’aime voir mes idées se mêler à celles des autres et les voir évoluer. Lorsqu’on est designer, il faut garder en tête qu’on est qu’une étape du processus de création. Il n’y pas de place pour l’égo.« 

 Sur ce film nominé aux Oscars et qui remporte trois Césars dont celui du meilleur réalisateur, Patrice imagine également les vues de New-York et ses voitures, l’aéroport et ses longs couloirs, la chambre du personnage principal à Fhloston, les tenues des policiers (…). « Je garde de très bons souvenirs de ces moments de vie. Il faut savoir qu’on bossait tous sur des parties différentes du film, alors on imaginait quelque chose d’un peu sombre, on avait aucune idée du résultat final. Lors de la première, à Londres, quand on a découvert que c’était une comédie, c’était génial. Travailler avec Luc Besson, c’est une expérience incroyable. C’est un homme très généreux dans le labeur, on est vraiment à bonne école à ses côtés. »

 Et les deux hommes sont restés en contact, puisqu’avant de dessiner à nouveau pour le réalisateur certains personnages du film « Valérian et la Cité des milles Planètes », Patrice a tenu à présenter à ce dernier « des lettres d’amour destinées à tous les enfants du monde » composées par sa femme Céline, avec l’idée d’en réaliser un recueil (ndlr : le père de Luc Besson tenait à l’époque une maison d’édition). Quelques années plus tard, les Minimoys arrivent dans les salles obscures. Si l’artiste dit aujourd’hui travailler sur des projets plus personnels, nul ne doute que l’homme de talent fera à nouveau parler de lui prochainement.

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Patrice Garcia : « Travailler sur le film « Le cinquième élément » a été une aventure folle »

Il créé « comme un funambule ». Si Patrice Garcia a dans ses tiroirs des personnages qui font aujourd’hui partie de la culture populaire, l’adjectif qui le caractérise le mieux est la modestie. « Je ne suis qu’un élément dans le processus de création, je ne suis qu’une étape du travail » explique l’artiste aux multiples facettes. S’il a réalisé des bandes dessinées, comme « Le Chant des Etoiles », il a également aidé à la création d’un clip de Mylène Farmer, avant de mettre son talent au service des plus grandes marques (Chanel, l’Oréal (…)).

Passionné par la Science-Fiction depuis toujours, l’homme de 58 ans admet avoir dans ses plus beaux souvenirs, aussi bien les premiers projets qu’il a réalisé « avec trois francs six-sous » à ses tous débuts que la première projection à Londres du film événement « Le Cinquième Élément » sur lequel il a collaboré aux côtés de Bruce Wilis, Milla Jovovich, Gary Oldman et Luc Besson.

Car Patrice Garcia est aussi le père, entre autres, de la Diva bleue spectaculaire que Korben Dallas ne parvient pas à sauver au Fhloston Paradise. « Luc Besson voulait une femme extraterrestre belle. J’ai commencé à faire des choses. Je suis allé chercher dans l’ambiguë, le beau et en même temps l’étrange. Je lui avait fait des dreadlocks sur la tête, elle était transparente, vaporeuse,  immatérielle, et son corps se terminait avec des espèces de nageoires. Ce n’était pas gagné tout de suite, car il faut dire aussi qu’à l’époque il n’y avait pas la 3D. Il y avait donc tout le côté technique qu’il ne fallait pas oublier. Si les personnes qui travaillent aux effets spéciaux ne pouvaient pas matérialiser votre idée, vos planches ne servaient à rien. Le personnage a donc évolué vers quelque chose d’un peu différent mais de très puissant dans le même temps. » 

Lorsqu’on demande au dessinateur s’il ne ressent pas de frustration à l’idée de voir son travail revu, il répond sans sourciller : « Pas le moins du monde. C’est d’ailleurs ce qu’il y a de rigolo dans ce métier. J’aime voir mes idées se mêler à celles des autres et les voir évoluer. Lorsqu’on est designer, il faut garder en tête qu’on est qu’une étape du processus de création. Il n’y pas de place pour l’égo.« 

 Sur ce film nominé aux Oscars et qui remporte trois Césars dont celui du meilleur réalisateur, Patrice imagine également les vues de New-York et ses voitures, l’aéroport et ses longs couloirs, la chambre du personnage principal à Fhloston, les tenues des policiers (…). « Je garde de très bons souvenirs de ces moments de vie. Il faut savoir qu’on bossait tous sur des parties différentes du film, alors on imaginait quelque chose d’un peu sombre, on avait aucune idée du résultat final. Lors de la première, à Londres, quand on a découvert que c’était une comédie, c’était génial. Travailler avec Luc Besson, c’est une expérience incroyable. C’est un homme très généreux dans le labeur, on est vraiment à bonne école à ses côtés. »

 Et les deux hommes sont restés en contact, puisqu’avant de dessiner à nouveau pour le réalisateur certains personnages du film « Valérian et la Cité des milles Planètes », Patrice a tenu à présenter à ce dernier « des lettres d’amour destinées à tous les enfants du monde » composées par sa femme Céline, avec l’idée d’en réaliser un recueil (ndlr : le père de Luc Besson tenait à l’époque une maison d’édition). Quelques années plus tard, les Minimoys arrivent dans les salles obscures. Si l’artiste dit aujourd’hui travailler sur des projets plus personnels, nul ne doute que l’homme de talent fera à nouveau parler de lui prochainement.

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Passionné par la Science-Fiction depuis toujours, l’homme de 58 ans admet avoir dans ses plus beaux souvenirs, aussi bien les premiers projets qu’il a réalisé « avec trois francs six-sous » à ses tous débuts que la première projection à Londres du film événement « Le Cinquième Élément » sur lequel il a collaboré aux côtés de Bruce Wilis, Milla Jovovich, Gary Oldman et Luc Besson.

Car Patrice Garcia est aussi le père, entre autres, de la Diva bleue spectaculaire que Korben Dallas ne parvient pas à sauver au Fhloston Paradise. « Luc Besson voulait une femme extraterrestre belle. J’ai commencé à faire des choses. Je suis allé chercher dans l’ambiguë, le beau et en même temps l’étrange. Je lui avait fait des dreadlocks sur la tête, elle était transparente, vaporeuse,  immatérielle, et son corps se terminait avec des espèces de nageoires. Ce n’était pas gagné tout de suite, car il faut dire aussi qu’à l’époque il n’y avait pas la 3D. Il y avait donc tout le côté technique qu’il ne fallait pas oublier. Si les personnes qui travaillent aux effets spéciaux ne pouvaient pas matérialiser votre idée, vos planches ne servaient à rien. Le personnage a donc évolué vers quelque chose d’un peu différent mais de très puissant dans le même temps. » 

Lorsqu’on demande au dessinateur s’il ne ressent pas de frustration à l’idée de voir son travail revu, il répond sans sourciller : « Pas le moins du monde. C’est d’ailleurs ce qu’il y a de rigolo dans ce métier. J’aime voir mes idées se mêler à celles des autres et les voir évoluer. Lorsqu’on est designer, il faut garder en tête qu’on est qu’une étape du processus de création. Il n’y pas de place pour l’égo.« 

 Sur ce film nominé aux Oscars et qui remporte trois Césars dont celui du meilleur réalisateur, Patrice imagine également les vues de New-York et ses voitures, l’aéroport et ses longs couloirs, la chambre du personnage principal à Fhloston, les tenues des policiers (…). « Je garde de très bons souvenirs de ces moments de vie. Il faut savoir qu’on bossait tous sur des parties différentes du film, alors on imaginait quelque chose d’un peu sombre, on avait aucune idée du résultat final. Lors de la première, à Londres, quand on a découvert que c’était une comédie, c’était génial. Travailler avec Luc Besson, c’est une expérience incroyable. C’est un homme très généreux dans le labeur, on est vraiment à bonne école à ses côtés. »

 Et les deux hommes sont restés en contact, puisqu’avant de dessiner à nouveau pour le réalisateur certains personnages du film « Valérian et la Cité des milles Planètes », Patrice a tenu à présenter à ce dernier « des lettres d’amour destinées à tous les enfants du monde » composées par sa femme Céline, avec l’idée d’en réaliser un recueil (ndlr : le père de Luc Besson tenait à l’époque une maison d’édition). Quelques années plus tard, les Minimoys arrivent dans les salles obscures. Si l’artiste dit aujourd’hui travailler sur des projets plus personnels, nul ne doute que l’homme de talent fera à nouveau parler de lui prochainement.

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