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mardi 3 juin 2025

Peggy Bednarck, artiste plasticienne : « Peut-être qu’inconsciemment je cherche à laisser une trace du monde qui m’entoure … » 

C’est à l’abri des regards que Peggy Bednarck révèle l’étendue de son talent. Dans son atelier, plusieurs univers se confondent : entre couleurs qui explosent, jeux de lumières et matière brute posée sur l’établi. Sur une étagère un pot de pinceaux encore recouvert de peinture, comme si elle venait de fignoler son intérieur comme un tableau. Là, sur son bureau plusieurs carnets griffonnés. Ce sont des instants de vies capturés, car Peggy peint également le quotidien de sa ville, elle est correspondante de presse pour Var Matin et signe ses articles P.B.

La création comme passion :

Ce matin-là, Peggy travaille sa prochaine oeuvre au pinceau. Elle raconte : « C’est la peinture à l’huile que je préfère utiliser. Je prends la matière brute directement sortie du tube. L’exercice est délicat car il faudra attendre quelques jours pour qu’elle puisse enfin sécher. Mais cette attente est une bénédiction car elle me donne le temps de découvrir l’oeuvre que je suis en train de créer. Je ne peins jamais avec une idée précise en tête. L’art est avant tout pour moi un moyen de se libérer ». 

Aucune discipline ne l’effraie :

Peintures, sculptures, photographies, dessins, aucune discipline ne l’effraie. Peggy est une plasticienne : elle sait travailler la matière morte de ses mains pour lui prêter vie. Mais si elle dit toujours peindre pour le plaisir, à y bien chercher, quelques toiles représentent des instants de vies capturés. Au-dessus de son bureau, les mains de son père la tenant dans ses bras, enfant, immortalisées à jamais. Peindre la vie, de peur qu’elle ne s’échappe. Elle reprend : « Peut-être qu’inconsciemment je cherche à laisser une trace du monde qui m’entoure … » 

La sobriété heureuse :

Derrière son atelier, un potager. Peggy explique pratiquer « la sobriété heureuse ». Elle poursuit : « C’est une façon de dire qu’on se contente de ce dont on a besoin seulement. C’est être en dehors de la société de la consommation, mais sans jugement aucun. Dans le quotidien, cet engagement se traduit aussi par l’envie de réparer plutôt que d’acheter. » Elle termine : « Lorsque j’étais enfant, mon père me disait toujours, essaye de faire avant de dire que tu ne sais pas. Je crois que ce conseil est devenu dans le temps une manière de vivre. »

D’autres portraits à découvrir dans le Hors Série papier Le Petit Varois.fr disponible en mairie à la demande et gratuitement.
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Peggy Bednarck, artiste plasticienne : « Peut-être qu’inconsciemment je cherche à laisser une trace du monde qui m’entoure … » 

C’est à l’abri des regards que Peggy Bednarck révèle l’étendue de son talent. Dans son atelier, plusieurs univers se confondent : entre couleurs qui explosent, jeux de lumières et matière brute posée sur l’établi. Sur une étagère un pot de pinceaux encore recouvert de peinture, comme si elle venait de fignoler son intérieur comme un tableau. Là, sur son bureau plusieurs carnets griffonnés. Ce sont des instants de vies capturés, car Peggy peint également le quotidien de sa ville, elle est correspondante de presse pour Var Matin et signe ses articles P.B.

La création comme passion :

Ce matin-là, Peggy travaille sa prochaine oeuvre au pinceau. Elle raconte : « C’est la peinture à l’huile que je préfère utiliser. Je prends la matière brute directement sortie du tube. L’exercice est délicat car il faudra attendre quelques jours pour qu’elle puisse enfin sécher. Mais cette attente est une bénédiction car elle me donne le temps de découvrir l’oeuvre que je suis en train de créer. Je ne peins jamais avec une idée précise en tête. L’art est avant tout pour moi un moyen de se libérer ». 

Aucune discipline ne l’effraie :

Peintures, sculptures, photographies, dessins, aucune discipline ne l’effraie. Peggy est une plasticienne : elle sait travailler la matière morte de ses mains pour lui prêter vie. Mais si elle dit toujours peindre pour le plaisir, à y bien chercher, quelques toiles représentent des instants de vies capturés. Au-dessus de son bureau, les mains de son père la tenant dans ses bras, enfant, immortalisées à jamais. Peindre la vie, de peur qu’elle ne s’échappe. Elle reprend : « Peut-être qu’inconsciemment je cherche à laisser une trace du monde qui m’entoure … » 

La sobriété heureuse :

Derrière son atelier, un potager. Peggy explique pratiquer « la sobriété heureuse ». Elle poursuit : « C’est une façon de dire qu’on se contente de ce dont on a besoin seulement. C’est être en dehors de la société de la consommation, mais sans jugement aucun. Dans le quotidien, cet engagement se traduit aussi par l’envie de réparer plutôt que d’acheter. » Elle termine : « Lorsque j’étais enfant, mon père me disait toujours, essaye de faire avant de dire que tu ne sais pas. Je crois que ce conseil est devenu dans le temps une manière de vivre. »

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1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour,
    Encore une corde de plus à l’Arc de Peggy que je ne connaissais pas. Comme quoi personne connais personne et que chacun à son propre talent caché, qui ne l’ai plus maintenant. Très belle article pour une très belle personne pleine de compassion et de gentillesse. Pour info la ceinture noire c’est fait et je vous raconterai l’ intervention de David DOUILLET.
    Bonne journée à vous

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Peggy Bednarck, artiste plasticienne : « Peut-être qu’inconsciemment je cherche à laisser une trace du monde qui m’entoure … » 

C’est à l’abri des regards que Peggy Bednarck révèle l’étendue de son talent. Dans son atelier, plusieurs univers se confondent : entre couleurs qui explosent, jeux de lumières et matière brute posée sur l’établi. Sur une étagère un pot de pinceaux encore recouvert de peinture, comme si elle venait de fignoler son intérieur comme un tableau. Là, sur son bureau plusieurs carnets griffonnés. Ce sont des instants de vies capturés, car Peggy peint également le quotidien de sa ville, elle est correspondante de presse pour Var Matin et signe ses articles P.B.

La création comme passion :

Ce matin-là, Peggy travaille sa prochaine oeuvre au pinceau. Elle raconte : « C’est la peinture à l’huile que je préfère utiliser. Je prends la matière brute directement sortie du tube. L’exercice est délicat car il faudra attendre quelques jours pour qu’elle puisse enfin sécher. Mais cette attente est une bénédiction car elle me donne le temps de découvrir l’oeuvre que je suis en train de créer. Je ne peins jamais avec une idée précise en tête. L’art est avant tout pour moi un moyen de se libérer ». 

Aucune discipline ne l’effraie :

Peintures, sculptures, photographies, dessins, aucune discipline ne l’effraie. Peggy est une plasticienne : elle sait travailler la matière morte de ses mains pour lui prêter vie. Mais si elle dit toujours peindre pour le plaisir, à y bien chercher, quelques toiles représentent des instants de vies capturés. Au-dessus de son bureau, les mains de son père la tenant dans ses bras, enfant, immortalisées à jamais. Peindre la vie, de peur qu’elle ne s’échappe. Elle reprend : « Peut-être qu’inconsciemment je cherche à laisser une trace du monde qui m’entoure … » 

La sobriété heureuse :

Derrière son atelier, un potager. Peggy explique pratiquer « la sobriété heureuse ». Elle poursuit : « C’est une façon de dire qu’on se contente de ce dont on a besoin seulement. C’est être en dehors de la société de la consommation, mais sans jugement aucun. Dans le quotidien, cet engagement se traduit aussi par l’envie de réparer plutôt que d’acheter. » Elle termine : « Lorsque j’étais enfant, mon père me disait toujours, essaye de faire avant de dire que tu ne sais pas. Je crois que ce conseil est devenu dans le temps une manière de vivre. »

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  1. Bonjour,
    Encore une corde de plus à l’Arc de Peggy que je ne connaissais pas. Comme quoi personne connais personne et que chacun à son propre talent caché, qui ne l’ai plus maintenant. Très belle article pour une très belle personne pleine de compassion et de gentillesse. Pour info la ceinture noire c’est fait et je vous raconterai l’ intervention de David DOUILLET.
    Bonne journée à vous

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