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vendredi 22 novembre 2024

Pèlerinage à La Chapelle du Mai : le premier pèlerinage en 1626

La Chapelle Notre-Dame de Bonne Garde, dite Notre Dame du Mai a été construite en 1625.

À l’époque, si l’édifice est un lieu de culte, parce qu’il offre une vue dégagée sur les eaux, il est aussi habité par des hommes de la garde royale qui ont pour mission d’allumer des feux ou de faire des signaux de fumées s’ils découvrent avec leurs lunettes de longue vue des vaisseaux ou des galères. Quelques mois seulement après sa construction, la tour de garde est frappée par la foudre et le gardien s’en sort miraculeusement. Dès lors, le sommet va devenir un lieu de pèlerinage et de dévotion à Marie. Un témoignage signé de la main d’un certain M. Perier, beau-frère de Blaise Pascal, nous reste. Il envoie une missive à ce dernier datée du 7 octobre 1658 (donc 33 ans après la construction de la petite chapelle et 25 ans après l’agrandissement de 1633).

Il s’exprime alors en ces mots : « Les hommes de ce pays sont très pieux et effectuent le pèlerinage nu-pieds en signe de pénitence et pour remercier la Vierge très puissante de sa miraculeuse protection un soir d’orage. Vous auriez aimé prendre part à cette cérémonie empreinte de ferveur. »

Un pèlerinage maintenu malgré le ciel

Les éléments semblaient se déchainer à 352 mètres d’altitude dans le massif du Cap Sicié. Il ne faisait pas bon de s’attarder sur le devant de La Chapelle. Malgré un ciel menaçant, et un vent violent dans les hauteurs, les fidèles de Six-Fours, La Seyne et Saint-Mandrier ont tout de même fait l’effort de gravir la colline pour assister à la messe du 1er mai. Certains avaient une canne, d’autres marchaient parfois difficilement mais ont tout de même bouder le véhicule mis à disposition par la ville pour rejoindre les hauteurs. Une fidèle témoigne : « C’est un temps de prières et de pénitence, un temps de réflexion. Si on me donne la possibilité de marcher jusqu’au sommet, mon rôle est de le faire. » Si les festivités qui suivent la messe ont été annulées, le port de la Vierge par les marins de la SNSM n’a pas pu se faire non plus. Qu’importe, elle semblait être dans tous les coeurs.

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La Chapelle Notre-Dame de Bonne Garde, dite Notre Dame du Mai a été construite en 1625.

À l’époque, si l’édifice est un lieu de culte, parce qu’il offre une vue dégagée sur les eaux, il est aussi habité par des hommes de la garde royale qui ont pour mission d’allumer des feux ou de faire des signaux de fumées s’ils découvrent avec leurs lunettes de longue vue des vaisseaux ou des galères. Quelques mois seulement après sa construction, la tour de garde est frappée par la foudre et le gardien s’en sort miraculeusement. Dès lors, le sommet va devenir un lieu de pèlerinage et de dévotion à Marie. Un témoignage signé de la main d’un certain M. Perier, beau-frère de Blaise Pascal, nous reste. Il envoie une missive à ce dernier datée du 7 octobre 1658 (donc 33 ans après la construction de la petite chapelle et 25 ans après l’agrandissement de 1633).

Il s’exprime alors en ces mots : « Les hommes de ce pays sont très pieux et effectuent le pèlerinage nu-pieds en signe de pénitence et pour remercier la Vierge très puissante de sa miraculeuse protection un soir d’orage. Vous auriez aimé prendre part à cette cérémonie empreinte de ferveur. »

Un pèlerinage maintenu malgré le ciel

Les éléments semblaient se déchainer à 352 mètres d’altitude dans le massif du Cap Sicié. Il ne faisait pas bon de s’attarder sur le devant de La Chapelle. Malgré un ciel menaçant, et un vent violent dans les hauteurs, les fidèles de Six-Fours, La Seyne et Saint-Mandrier ont tout de même fait l’effort de gravir la colline pour assister à la messe du 1er mai. Certains avaient une canne, d’autres marchaient parfois difficilement mais ont tout de même bouder le véhicule mis à disposition par la ville pour rejoindre les hauteurs. Une fidèle témoigne : « C’est un temps de prières et de pénitence, un temps de réflexion. Si on me donne la possibilité de marcher jusqu’au sommet, mon rôle est de le faire. » Si les festivités qui suivent la messe ont été annulées, le port de la Vierge par les marins de la SNSM n’a pas pu se faire non plus. Qu’importe, elle semblait être dans tous les coeurs.

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Il s’exprime alors en ces mots : « Les hommes de ce pays sont très pieux et effectuent le pèlerinage nu-pieds en signe de pénitence et pour remercier la Vierge très puissante de sa miraculeuse protection un soir d’orage. Vous auriez aimé prendre part à cette cérémonie empreinte de ferveur. »

Un pèlerinage maintenu malgré le ciel

Les éléments semblaient se déchainer à 352 mètres d’altitude dans le massif du Cap Sicié. Il ne faisait pas bon de s’attarder sur le devant de La Chapelle. Malgré un ciel menaçant, et un vent violent dans les hauteurs, les fidèles de Six-Fours, La Seyne et Saint-Mandrier ont tout de même fait l’effort de gravir la colline pour assister à la messe du 1er mai. Certains avaient une canne, d’autres marchaient parfois difficilement mais ont tout de même bouder le véhicule mis à disposition par la ville pour rejoindre les hauteurs. Une fidèle témoigne : « C’est un temps de prières et de pénitence, un temps de réflexion. Si on me donne la possibilité de marcher jusqu’au sommet, mon rôle est de le faire. » Si les festivités qui suivent la messe ont été annulées, le port de la Vierge par les marins de la SNSM n’a pas pu se faire non plus. Qu’importe, elle semblait être dans tous les coeurs.

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