Depuis le début du mois de novembre, les hommes en orange s’activent dans le petit village du Brusc. Des travaux d’embellissement y sont programmés jusqu’à la mi-avril : revêtement des espaces bétonnés, nouveaux arbres plantés, mobilier urbain remis à neuf, parc à vélo électrique en construction …
Pourtant, au milieu des gravats et des engins de chantier, les commerçants restent ouverts et sont toujours prêts à accueillir les irréductibles autochtones.
« Certains disent que ça fait plus de dix ans qu’ils attendent ces travaux. »
Pascal Le Minez, propriétaire avec sa femme, de L’Ilot Frais dans la rue des pêcheurs raconte : « Depuis le début, nous avons fermé une poignée de jours. Par chance, les travaux sont réalisés durant la période creuse, alors on s’organise pour récupérer quelques jours de repos pour ne pas fermer en vain. Dans l’ensemble, il y a effectivement une petite perte de chiffre d’affaire, mais on a rien sans rien. Et il faut bien avouer que ce qu’ils font est assez prometteur. »
Sylviane, sa femme, reprend : « La nuit, la rue des pêcheurs, c’est les Champs Elysées. Ils ont ajouté 3 poteaux électriques, on va avoir des arbres en plus, le revêtement est assez joli. Dans l’ensemble les clients sont satisfaits en songeant à cet été. Certains nous disent que ça fait 10 ans qu’ils attendent ces travaux ! »
« Il faut prendre son mal en patience et songer à cet été ».
Maxence Oboeuf, propriétaire de La Cantine du Brusc termine : « La problématique que nous avons rencontré, c’est le manque de communication entre les différentes entreprises qui s’affairent à la tâche et nous. Par exemple, un jour on nous dit, à 15h, les trottoirs doivent être débarrassés, le commerce fermé car on va couler le béton. Alors on prévient la clientèle et on agit. Sauf que le lendemain, on revient, et rien n’est fait. Ils n’avaient plus assez de matière pour agir, alors les travaux sont reportés d’un jour. Cette anecdote était désagréable, mais c’est fait, on préfère voir le résultat maintenant. »
À présent, les travaux se sont déplacés sur la place Cader. Jacky Charon, boucher, explique : « Une fois le béton posé sur le sol, nous avons 21 jours de séchage. Mais les commerces restent ouverts. Il y a un petit chemin fabriqué par les ouvriers pour que les clients puissent nous rejoindre. Il faut prendre son mal en patience. »
« Une jolie place avec un coin presse ».
Araceli Pereira Banco de La Casa Do Brusc conclut : « Il y a une chose qu’on ne peut pas retirer aux ouvriers, c’est qu’ils vont très vite. S’il n’y a pas de pluie, ou d’autres ennuies, on pense qu’ils finiront avant le délai donné. Bientôt nous aurons une jolie place et une petite presse. Il faut attendre encore un peu … »
Pour la Saint Valentin, si vous souhaitez vous déclarer avec un joli bouquet, vous pouvez rendre visite, rue des pêcheurs, à Cécile de la boutique « Le Brusc Fleuri ».

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