Sandra Kuntz est une femme d’action. Dans son enfance déjà, elle rêvait de devenir pilote d’avion de chasse à une époque où aucune de ses compatriotes n’avaient encore pu gagner leurs ailes. Brillante et avec un esprit scientifique, cette femme très attachée à la morale et à la justice prend la robe d’avocate et prête serment en 2014. Animée par des ambitions profondément humanistes, elle s’engage en politique la même année. Rencontre avec celle qui veut faire de la transmission des traditions et du patrimoine une priorité.
« Mon métier, c’est d’absorber les passions »
Dans la vie de tous les jours, Sandra ne traite pas des dossiers mais « des instants de vie parfois difficiles ». Ses domaines de compétences principaux sont le droit des personnes et de leur patrimoine.
Elle raconte : « Mon métier, c’est d’absorber les passions et de faire en sorte que les désaccords puissent trouver une issue favorable. Si je n’ai pas peur des conflits ni des champs de bataille, je préfère chercher des solutions entre les deux parties plutôt que de lancer une procédure compliquée. Parfois, on arrive à plus d’équité en trouvant un accord qu’en utilisant un usage strict de la loi. Et puis lorsque je défends une affaire de divorce ou de conflit à propos d’une succession de patrimoine, je garde en tête qu’il s’agit d’une famille qui se déchire. Il faut aider ces derniers à voir plus loin. Mon rôle c’est de défendre les intérêts de mes clients, mais aussi de leur permettre de poser les bases saines de leur vie future. »
« Elle découvre l’actualité internationale en parcourant les colonnes du quotidien Le Monde alors qu’elle est lycéenne »
Si Sandra a semble-t-il toujours été quelqu’un de profondément empathique, son âme s’embrase pour la première fois pour des raisons politiques dans les années 90, lorsque la Guerre du Golfe éclate. Jeune adolescente, c’est depuis la cour de récréation de son lycée qu’elle suit alors pour la première fois l’actualité internationale dans les colonnes du quotidien Le Monde. Avec quelques camarades, elle organise des débats entre deux études. Elle explique : « C’était des échanges très courtois. On cherchait à comprendre l’avis de chacun. Nos sensibilités étaient en train de naître mais je me souviens que, très tôt déjà, mes idées étaient très Républicaines. »
« On ne s’engage pas en politique pour soi, on le fait pour les autres »
Quelques années plus loin, ses sympathies restent les mêmes mais Sandra ressent le désir de s’engager. Elle reprend : « On ne fait pas de la politique pour soi, on s’engage pour les autres. En 2014, j’étais une maman comblée, j’avais une expérience d’une décennie dans le métier de juriste et je venais de devenir membre du barreau de Toulon. J’ai demandé à rencontrer Jean-Sébastien Vialatte, un homme dont les idées me séduisaient, pour savoir si mes compétences pouvaient être utiles à la ville. Quelques mois plus tard, j’étais conseillère municipale à la délégation de l’urbanisme aux côtés de Joseph Mulé. »
Un mandat plus loin, elle s’investit pour les enfants et la sauvegarde des traditions
Si ses premières années en politique ont conforté ses aspirations, pour le second mandat, Sandra avait exprimé le désir d’avoir plus de proximité avec les citoyens. C’est ainsi que cette mère de famille a obtenu la délégation des affaires scolaires. Elle poursuit : « Je suis très excitée par la mission qui m’a été confiée. Les grandes lignes ont été esquissées pendant la campagne. Nous allons reconstruire deux écoles pour Reynier et Condorcet mais aussi créer une cuisine centrale qui favorisera les circuits courts ainsi qu’un pôle santé pour les élèves. Concernant l’avenir, nous sommes en train d’imaginer comment végétaliser les cours d’écoles, pour répondre aux soucis environnementaux et de bien-être. »
« La ville de Six-Fours existe depuis l’Antiquité. Aucun enfant ne doit ignorer cela ! »
Mais Sandra n’en oublie pas moins ses passions premières et son amour pour les sciences humaines et sociales. Elle termine : « Mon rêve est de transmettre à chaque enfant l’amour des traditions et du patrimoine. La culture du bassin Méditerranéen est si riche ! Il faut dépoussiérer l’Histoire, créer des sorties culturelles dynamiques. Pourquoi pas un parcours culturel, comme une chasse au trésor, à la Batterie du Cap Nègre ou encore à la Maison du Cygne ? La ville de Six-Fours existe depuis l’Antiquité, aucun enfant ne doit plus quitter les salles de classes sans avoir pris conscience de cela ! »
Maître Kuntz Sandra 215, rue Jean Jaurès 09 51 13 54 45