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jeudi 21 novembre 2024

« Réaliser un film, c’est faire de l’art »

Maxime Ghinozzi a seulement 17 ans et un avenir prometteur devant lui. Salué par ses professeurs de cinéma pour son aisance naturel face à la caméra ainsi que sa prestance, le jeune homme ne souhaite pourtant pas se voir comme un acteur. Il voit plus loin et plus grand. Les films, lui, il veut les réaliser et être à la naissance directement du projet.

« La mise en scène, selon moi, c’est tout l’or du cinéma. Une histoire sera différente selon la manière dont vous tourner la caméra. Avec un simple mouvement, vous pouvez sublimer un plan, un personnage, ou une émotion. C’est ce qui m’anime. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer la comédie, et je ne dis pas que je ne serai plus à l’exercice plus tard, mais tout mon être est attiré par la création. » 

C’est pour cette raison qu’après l’obtention de son baccalauréat, Maxime a décidé de partir étudier sur Toulouse dans une classe préparatoire qui « lui ouvrira les portes des plus grandes écoles du cinéma ».

Mais s’il est déjà tourné vers l’avenir, il garde un bon souvenir des instants passés dans son lycée : « Ces projets nous ont permis de développer une véritable cohésion d’équipe. Nous avons appris les bases du cinéma ensemble et les professeurs ont toujours été très attentionnés avec nous. C’était une chance folle. » Souhaitons beaucoup de réussite à ces jeunes âmes en partance qui souhaitent se créer un belle avenir.

Les lycéens présentent un film qu’ils ont réalisé, sur grand écran au Six n’étoiles 

Ce jeudi soir au Six n’étoiles, un peu moins d’une centaine de jeunes gens habillés en costume et robe de gala se sont installés sur les fauteuils rouges en velours de la salle obscure. Pour certains, c’était la première fois qu’ils allaient se voir sur grand écran. S’ils sont tous issu de l’option cinéma du lycée de Langevin, tous ne rêvent pourtant pas de devenir de grands acteurs et certains souhaitent même faire carrière derrière la caméra.

La passion comme moteur.

 Jerôme Bordes, professeur du lycée raconte : « Depuis la seconde et jusqu’à la terminale, les élèves apprennent à se familiariser avec le matériel, à passer devant la caméra mais aussi à écrire un scénario et à monter un film. Je suis également professeur de Sciences, et si il y a des passionnés dans chaque discipline, ce n’est rien de comparable avec ces classes. Ils viennent avec l’oeil qui brille, parfois passent même entre deux créneaux pour demander à retoucher un projet. Je dis « faites » et je les laisse travailler. Dans la réserve, nous avons pour 50 000€ de matériel. En 10 ans, je n’ai jamais vu une casse ou une perte. Ils sont responsables, méticuleux. Ces classes sont des très beaux projets. » Noémie Dumas, directrice du six n’étoiles rebondit : « J’ai moi aussi participé à l’une de ces classes lorsque j’étais lycéenne. Et je n’en garde que de bons souvenirs. Il faut poursuivre ses études après, mais cela nous permet de mettre un pied dans le milieu.

« Des débouchés dans le métier. 

Le professeur reprend : « C’est comme pour les matières scientifiques, tous les élèves ne finiront pas docteur, c’est la même chose pour le cinéma. Ils ne seront pas tous en haut de l’affiche, mais nous avons de très bons retours en ce qui concerne les anciens. Une lycéenne travaille aujourd’hui à France 2 au montage, un autre est ingénieur son dans le cinéma, un dernier producteur. Et cette année, après l’obtention de leur baccalauréat, plusieurs vont intégrer les cours Florent. C’est déjà prometteur ! » Ce soir-là pendant une bonne heure, de nombreux courts-métrages vont être diffusés. Ils sont la résultante d’un travail d’équipe entre les lycéens et d’une année entière de labeur. Une maman témoigne : « Notre fils était très timide, un peu renfermé. C’est une professeur de français au collège qui nous a dit qu’il avait quelque chose en lui pour les choses créatives et qu’il n’attendait qu’à se révéler. Les classes de cinéma lui ont donné le déclic. Il s’est inscrit au théâtre par la suite, a fait un peu de danse. Il s’est métamorphosé en quelques années. Comme quoi, il suffit parfois de trouver ce qui nous passionne vraiment … »

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« Réaliser un film, c’est faire de l’art »

Maxime Ghinozzi a seulement 17 ans et un avenir prometteur devant lui. Salué par ses professeurs de cinéma pour son aisance naturel face à la caméra ainsi que sa prestance, le jeune homme ne souhaite pourtant pas se voir comme un acteur. Il voit plus loin et plus grand. Les films, lui, il veut les réaliser et être à la naissance directement du projet.

« La mise en scène, selon moi, c’est tout l’or du cinéma. Une histoire sera différente selon la manière dont vous tourner la caméra. Avec un simple mouvement, vous pouvez sublimer un plan, un personnage, ou une émotion. C’est ce qui m’anime. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer la comédie, et je ne dis pas que je ne serai plus à l’exercice plus tard, mais tout mon être est attiré par la création. » 

C’est pour cette raison qu’après l’obtention de son baccalauréat, Maxime a décidé de partir étudier sur Toulouse dans une classe préparatoire qui « lui ouvrira les portes des plus grandes écoles du cinéma ».

Mais s’il est déjà tourné vers l’avenir, il garde un bon souvenir des instants passés dans son lycée : « Ces projets nous ont permis de développer une véritable cohésion d’équipe. Nous avons appris les bases du cinéma ensemble et les professeurs ont toujours été très attentionnés avec nous. C’était une chance folle. » Souhaitons beaucoup de réussite à ces jeunes âmes en partance qui souhaitent se créer un belle avenir.

Les lycéens présentent un film qu’ils ont réalisé, sur grand écran au Six n’étoiles 

Ce jeudi soir au Six n’étoiles, un peu moins d’une centaine de jeunes gens habillés en costume et robe de gala se sont installés sur les fauteuils rouges en velours de la salle obscure. Pour certains, c’était la première fois qu’ils allaient se voir sur grand écran. S’ils sont tous issu de l’option cinéma du lycée de Langevin, tous ne rêvent pourtant pas de devenir de grands acteurs et certains souhaitent même faire carrière derrière la caméra.

La passion comme moteur.

 Jerôme Bordes, professeur du lycée raconte : « Depuis la seconde et jusqu’à la terminale, les élèves apprennent à se familiariser avec le matériel, à passer devant la caméra mais aussi à écrire un scénario et à monter un film. Je suis également professeur de Sciences, et si il y a des passionnés dans chaque discipline, ce n’est rien de comparable avec ces classes. Ils viennent avec l’oeil qui brille, parfois passent même entre deux créneaux pour demander à retoucher un projet. Je dis « faites » et je les laisse travailler. Dans la réserve, nous avons pour 50 000€ de matériel. En 10 ans, je n’ai jamais vu une casse ou une perte. Ils sont responsables, méticuleux. Ces classes sont des très beaux projets. » Noémie Dumas, directrice du six n’étoiles rebondit : « J’ai moi aussi participé à l’une de ces classes lorsque j’étais lycéenne. Et je n’en garde que de bons souvenirs. Il faut poursuivre ses études après, mais cela nous permet de mettre un pied dans le milieu.

« Des débouchés dans le métier. 

Le professeur reprend : « C’est comme pour les matières scientifiques, tous les élèves ne finiront pas docteur, c’est la même chose pour le cinéma. Ils ne seront pas tous en haut de l’affiche, mais nous avons de très bons retours en ce qui concerne les anciens. Une lycéenne travaille aujourd’hui à France 2 au montage, un autre est ingénieur son dans le cinéma, un dernier producteur. Et cette année, après l’obtention de leur baccalauréat, plusieurs vont intégrer les cours Florent. C’est déjà prometteur ! » Ce soir-là pendant une bonne heure, de nombreux courts-métrages vont être diffusés. Ils sont la résultante d’un travail d’équipe entre les lycéens et d’une année entière de labeur. Une maman témoigne : « Notre fils était très timide, un peu renfermé. C’est une professeur de français au collège qui nous a dit qu’il avait quelque chose en lui pour les choses créatives et qu’il n’attendait qu’à se révéler. Les classes de cinéma lui ont donné le déclic. Il s’est inscrit au théâtre par la suite, a fait un peu de danse. Il s’est métamorphosé en quelques années. Comme quoi, il suffit parfois de trouver ce qui nous passionne vraiment … »

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« La mise en scène, selon moi, c’est tout l’or du cinéma. Une histoire sera différente selon la manière dont vous tourner la caméra. Avec un simple mouvement, vous pouvez sublimer un plan, un personnage, ou une émotion. C’est ce qui m’anime. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer la comédie, et je ne dis pas que je ne serai plus à l’exercice plus tard, mais tout mon être est attiré par la création. » 

C’est pour cette raison qu’après l’obtention de son baccalauréat, Maxime a décidé de partir étudier sur Toulouse dans une classe préparatoire qui « lui ouvrira les portes des plus grandes écoles du cinéma ».

Mais s’il est déjà tourné vers l’avenir, il garde un bon souvenir des instants passés dans son lycée : « Ces projets nous ont permis de développer une véritable cohésion d’équipe. Nous avons appris les bases du cinéma ensemble et les professeurs ont toujours été très attentionnés avec nous. C’était une chance folle. » Souhaitons beaucoup de réussite à ces jeunes âmes en partance qui souhaitent se créer un belle avenir.

Les lycéens présentent un film qu’ils ont réalisé, sur grand écran au Six n’étoiles 

Ce jeudi soir au Six n’étoiles, un peu moins d’une centaine de jeunes gens habillés en costume et robe de gala se sont installés sur les fauteuils rouges en velours de la salle obscure. Pour certains, c’était la première fois qu’ils allaient se voir sur grand écran. S’ils sont tous issu de l’option cinéma du lycée de Langevin, tous ne rêvent pourtant pas de devenir de grands acteurs et certains souhaitent même faire carrière derrière la caméra.

La passion comme moteur.

 Jerôme Bordes, professeur du lycée raconte : « Depuis la seconde et jusqu’à la terminale, les élèves apprennent à se familiariser avec le matériel, à passer devant la caméra mais aussi à écrire un scénario et à monter un film. Je suis également professeur de Sciences, et si il y a des passionnés dans chaque discipline, ce n’est rien de comparable avec ces classes. Ils viennent avec l’oeil qui brille, parfois passent même entre deux créneaux pour demander à retoucher un projet. Je dis « faites » et je les laisse travailler. Dans la réserve, nous avons pour 50 000€ de matériel. En 10 ans, je n’ai jamais vu une casse ou une perte. Ils sont responsables, méticuleux. Ces classes sont des très beaux projets. » Noémie Dumas, directrice du six n’étoiles rebondit : « J’ai moi aussi participé à l’une de ces classes lorsque j’étais lycéenne. Et je n’en garde que de bons souvenirs. Il faut poursuivre ses études après, mais cela nous permet de mettre un pied dans le milieu.

« Des débouchés dans le métier. 

Le professeur reprend : « C’est comme pour les matières scientifiques, tous les élèves ne finiront pas docteur, c’est la même chose pour le cinéma. Ils ne seront pas tous en haut de l’affiche, mais nous avons de très bons retours en ce qui concerne les anciens. Une lycéenne travaille aujourd’hui à France 2 au montage, un autre est ingénieur son dans le cinéma, un dernier producteur. Et cette année, après l’obtention de leur baccalauréat, plusieurs vont intégrer les cours Florent. C’est déjà prometteur ! » Ce soir-là pendant une bonne heure, de nombreux courts-métrages vont être diffusés. Ils sont la résultante d’un travail d’équipe entre les lycéens et d’une année entière de labeur. Une maman témoigne : « Notre fils était très timide, un peu renfermé. C’est une professeur de français au collège qui nous a dit qu’il avait quelque chose en lui pour les choses créatives et qu’il n’attendait qu’à se révéler. Les classes de cinéma lui ont donné le déclic. Il s’est inscrit au théâtre par la suite, a fait un peu de danse. Il s’est métamorphosé en quelques années. Comme quoi, il suffit parfois de trouver ce qui nous passionne vraiment … »

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