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vendredi 19 avril 2024

Regards croisés sur la presqu’île du Gaou à la Maison du Patrimoine

Il y a des paysages qui restent en mémoire et d’autres que l’on souhaite inscrire dans la matière. Roseline Lecocq et Patricia Vasseur sont deux amis qui ont des passions communes : l’Art et la presqu’île du Gaou.

Un projet d’une année.

Un matin, elles décident de passer le pont qui surplombe la lagune munis de fusain et de quelques toiles avec l’idée de réaliser le tour du morceau de terre bordé par les flots en une année. Huit mois après le début de leur aventure, la Maison du Patrimoine, située à quelques pas seulement du lieu qui a inspiré toutes leurs créations, leur ouvre ses portes.

« Les contrastes violents ont marqué leur imagination. »

Devant une foule venue en nombre pour découvrir le labeur des deux artistes, Fabiola Casagrande, adjointe à la culture explique : « Si leur mode d’expression ici demeure l’art figuratif, chacune a une griffe très particulière, une approche très spécifique, dans une thématique commune : un paysage qui nous est cher. (…) Les contraste violents entre ombre et lumière, minéral et végétal, entre la fluidité de l’eau et l’immobilité radicale du rocher, entre le fini et l’infini, ont frappé leur imagination. »

Un paysage  qui se métamorphose les jours de tempête.

 Dans les différentes pièces, les univers des deux artistes se confrontent parfois et s’harmonisent souvent. Patricia Vasseur explique : « Nous sommes a mi-parcours de notre expérience, nous avons commencé en juin dernier. Pour le moment, il y a surtout du minéral sur nos oeuvres. C’est d’ailleurs pour cette raison que les saisons ne sont pas représentées. Les couleurs ne changent pas beaucoup sur cette parcelle entre rochers et mer. On distingue cependant les nuances du temps et les différences entre un jour de soleil et un autre en pleine tempête. »

Une expérience sociale. 

Roseline Lecocq intervient : « Nous avons aussi rencontrés beaucoup de personnes en allant sur l’île presque tous les jours. On intriguait beaucoup avec notre matériel et nos pieds parfois dans l’eau. On s’est rendue compte d’une chose, ceux qui viennent au Gaou, même l’été pour la plage, sont généralement des gens qui cherchent ce côté sauvage et dépaysant  que le lieu peut procurer. On a fait de très belles rencontres et c’était une jolie aventure. »  Si l’exposition est à découvrir jusqu’au 27 février prochain, les deux artistes n’ont pas l’intention d’écourter leur affaire. Patricia termine : « Nous poursuivrons notre labeur dès que nous le pourrons. Il nous reste toute la partie végétale à mettre sur papier. » « Et bien il y aura une exposition intitulée:  « Autour du Gaou 2 » a conclue Fabiola Casagrande.

Une rencontre avec les artistes est prévue le 12 février prochain à 15h.

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Il y a des paysages qui restent en mémoire et d’autres que l’on souhaite inscrire dans la matière. Roseline Lecocq et Patricia Vasseur sont deux amis qui ont des passions communes : l’Art et la presqu’île du Gaou.

Un projet d’une année.

Un matin, elles décident de passer le pont qui surplombe la lagune munis de fusain et de quelques toiles avec l’idée de réaliser le tour du morceau de terre bordé par les flots en une année. Huit mois après le début de leur aventure, la Maison du Patrimoine, située à quelques pas seulement du lieu qui a inspiré toutes leurs créations, leur ouvre ses portes.

« Les contrastes violents ont marqué leur imagination. »

Devant une foule venue en nombre pour découvrir le labeur des deux artistes, Fabiola Casagrande, adjointe à la culture explique : « Si leur mode d’expression ici demeure l’art figuratif, chacune a une griffe très particulière, une approche très spécifique, dans une thématique commune : un paysage qui nous est cher. (…) Les contraste violents entre ombre et lumière, minéral et végétal, entre la fluidité de l’eau et l’immobilité radicale du rocher, entre le fini et l’infini, ont frappé leur imagination. »

Un paysage  qui se métamorphose les jours de tempête.

 Dans les différentes pièces, les univers des deux artistes se confrontent parfois et s’harmonisent souvent. Patricia Vasseur explique : « Nous sommes a mi-parcours de notre expérience, nous avons commencé en juin dernier. Pour le moment, il y a surtout du minéral sur nos oeuvres. C’est d’ailleurs pour cette raison que les saisons ne sont pas représentées. Les couleurs ne changent pas beaucoup sur cette parcelle entre rochers et mer. On distingue cependant les nuances du temps et les différences entre un jour de soleil et un autre en pleine tempête. »

Une expérience sociale. 

Roseline Lecocq intervient : « Nous avons aussi rencontrés beaucoup de personnes en allant sur l’île presque tous les jours. On intriguait beaucoup avec notre matériel et nos pieds parfois dans l’eau. On s’est rendue compte d’une chose, ceux qui viennent au Gaou, même l’été pour la plage, sont généralement des gens qui cherchent ce côté sauvage et dépaysant  que le lieu peut procurer. On a fait de très belles rencontres et c’était une jolie aventure. »  Si l’exposition est à découvrir jusqu’au 27 février prochain, les deux artistes n’ont pas l’intention d’écourter leur affaire. Patricia termine : « Nous poursuivrons notre labeur dès que nous le pourrons. Il nous reste toute la partie végétale à mettre sur papier. » « Et bien il y aura une exposition intitulée:  « Autour du Gaou 2 » a conclue Fabiola Casagrande.

Une rencontre avec les artistes est prévue le 12 février prochain à 15h.

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Regards croisés sur la presqu’île du Gaou à la Maison du Patrimoine

Il y a des paysages qui restent en mémoire et d’autres que l’on souhaite inscrire dans la matière. Roseline Lecocq et Patricia Vasseur sont deux amis qui ont des passions communes : l’Art et la presqu’île du Gaou.

Un projet d’une année.

Un matin, elles décident de passer le pont qui surplombe la lagune munis de fusain et de quelques toiles avec l’idée de réaliser le tour du morceau de terre bordé par les flots en une année. Huit mois après le début de leur aventure, la Maison du Patrimoine, située à quelques pas seulement du lieu qui a inspiré toutes leurs créations, leur ouvre ses portes.

« Les contrastes violents ont marqué leur imagination. »

Devant une foule venue en nombre pour découvrir le labeur des deux artistes, Fabiola Casagrande, adjointe à la culture explique : « Si leur mode d’expression ici demeure l’art figuratif, chacune a une griffe très particulière, une approche très spécifique, dans une thématique commune : un paysage qui nous est cher. (…) Les contraste violents entre ombre et lumière, minéral et végétal, entre la fluidité de l’eau et l’immobilité radicale du rocher, entre le fini et l’infini, ont frappé leur imagination. »

Un paysage  qui se métamorphose les jours de tempête.

 Dans les différentes pièces, les univers des deux artistes se confrontent parfois et s’harmonisent souvent. Patricia Vasseur explique : « Nous sommes a mi-parcours de notre expérience, nous avons commencé en juin dernier. Pour le moment, il y a surtout du minéral sur nos oeuvres. C’est d’ailleurs pour cette raison que les saisons ne sont pas représentées. Les couleurs ne changent pas beaucoup sur cette parcelle entre rochers et mer. On distingue cependant les nuances du temps et les différences entre un jour de soleil et un autre en pleine tempête. »

Une expérience sociale. 

Roseline Lecocq intervient : « Nous avons aussi rencontrés beaucoup de personnes en allant sur l’île presque tous les jours. On intriguait beaucoup avec notre matériel et nos pieds parfois dans l’eau. On s’est rendue compte d’une chose, ceux qui viennent au Gaou, même l’été pour la plage, sont généralement des gens qui cherchent ce côté sauvage et dépaysant  que le lieu peut procurer. On a fait de très belles rencontres et c’était une jolie aventure. »  Si l’exposition est à découvrir jusqu’au 27 février prochain, les deux artistes n’ont pas l’intention d’écourter leur affaire. Patricia termine : « Nous poursuivrons notre labeur dès que nous le pourrons. Il nous reste toute la partie végétale à mettre sur papier. » « Et bien il y aura une exposition intitulée:  « Autour du Gaou 2 » a conclue Fabiola Casagrande.

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