Claude Cavailler est un ancien Ingénieur de la Direction des Applications Militaires à la retraite et un membre de l’association varoise pour la sauvegarde de l’agriculture de la nature et de l’environnement. De passage au Rotary Club, l’homme qui souhaite vulgariser le nucléaire, un sujet difficilement compréhensible pour les non initiés a donné une conférence sur les raisons, autres que la guerre en Ukraine, qui vont entrainer un manque de ressource en énergie pendant l’hiver prochain.

« C’est la résultante d’une multitude de choses », commence l’homme. « D’abord, il y a la politique des ces 20 dernières années. On a décidé de fermer des centrales nucléaires pour passer aux énergies renouvelables, tout en prenant du retard sur la question. » Pour exemple, la centrale nucléaire de Fessenheim est définitivement à l’arrêt depuis juin 2020, elle était la plus ancienne centrale de France en exploitation depuis 43 ans. Quatorze autres réacteurs nucléaires Français devaient alors fermer d’ici 2035. Si cela ne semble plus d’actualité à présent, l’annonce a tout de même eu un impact sur le secteur. « Puisque les réacteurs devaient fermer, c’est tout un métier qui était en train de mourir. Les industriels qui sont partis à la retraite n’ont pas été renouvelés. Il y a donc une véritable perte de savoir faire en France. Il faut tout réapprendre. Le Covid a accentué le problème d’une autre manière. Il y a eu un manque de main d’oeuvre, et on a donc privilégié les maintenance sur les centrales qui devaient rester en fonction. Aujourd’hui, les autorités de sûreté alertent et les centrales en maintenance se multiplient alors que l’hiver s’en vient. » En ce qui concerne les énergies renouvelables, le bat blesse également. L’hiver, les capteurs solaires ne peuvent fonctionner à pleine puissance, quant aux Eoliennes, elles ne sont utiles que lorsqu’il y a du vent. « Ajoutez à cela, le fait que l’hiver, tout le monde a besoin d’électricité au même moment, c’est à dire le matin avant de partir travailler et le soir. C’est la demande qui va faire que nous allons découvrir si l’offre tient. En France, on pensait acheter son énergie aux voisins. Mais en Allemagne, on utilise les Eoliennes, on connait donc le même problème, et à 75% le gaz Russe. On ne sait donc pas si les voisins vont être en mesure d’aider. » 

Dernière obstacle et pas des moindres, un mystère de la corrosion sous contrainte touche le parc nucléaire français. Le phénomène s’étend principalement aux réacteurs les plus récents. Il semblerait qu’en changeant le design de circuit d’urgence, « un défaut s’est infiltré au coeur des réacteurs et il faut à présent refaire des soudures. » Actuellement, quinze réacteurs touchés par ces phénomènes vont donc voir leur redémarrage retardés.

Claude Cavailler est un ancien Ingénieur de la Direction des Applications Militaires à la retraite et un membre de l’association varoise pour la sauvegarde de l’agriculture de la nature et de l’environnement. De passage au Rotary Club, l’homme qui souhaite vulgariser le nucléaire, un sujet difficilement compréhensible pour les non initiés a donné une conférence sur les raisons, autres que la guerre en Ukraine, qui vont entrainer un manque de ressource en énergie pendant l’hiver prochain.

« C’est la résultante d’une multitude de choses », commence l’homme. « D’abord, il y a la politique des ces 20 dernières années. On a décidé de fermer des centrales nucléaires pour passer aux énergies renouvelables, tout en prenant du retard sur la question. » Pour exemple, la centrale nucléaire de Fessenheim est définitivement à l’arrêt depuis juin 2020, elle était la plus ancienne centrale de France en exploitation depuis 43 ans. Quatorze autres réacteurs nucléaires Français devaient alors fermer d’ici 2035. Si cela ne semble plus d’actualité à présent, l’annonce a tout de même eu un impact sur le secteur. « Puisque les réacteurs devaient fermer, c’est tout un métier qui était en train de mourir. Les industriels qui sont partis à la retraite n’ont pas été renouvelés. Il y a donc une véritable perte de savoir faire en France. Il faut tout réapprendre. Le Covid a accentué le problème d’une autre manière. Il y a eu un manque de main d’oeuvre, et on a donc privilégié les maintenance sur les centrales qui devaient rester en fonction. Aujourd’hui, les autorités de sûreté alertent et les centrales en maintenance se multiplient alors que l’hiver s’en vient. » En ce qui concerne les énergies renouvelables, le bat blesse également. L’hiver, les capteurs solaires ne peuvent fonctionner à pleine puissance, quant aux Eoliennes, elles ne sont utiles que lorsqu’il y a du vent. « Ajoutez à cela, le fait que l’hiver, tout le monde a besoin d’électricité au même moment, c’est à dire le matin avant de partir travailler et le soir. C’est la demande qui va faire que nous allons découvrir si l’offre tient. En France, on pensait acheter son énergie aux voisins. Mais en Allemagne, on utilise les Eoliennes, on connait donc le même problème, et à 75% le gaz Russe. On ne sait donc pas si les voisins vont être en mesure d’aider. » 

Dernière obstacle et pas des moindres, un mystère de la corrosion sous contrainte touche le parc nucléaire français. Le phénomène s’étend principalement aux réacteurs les plus récents. Il semblerait qu’en changeant le design de circuit d’urgence, « un défaut s’est infiltré au coeur des réacteurs et il faut à présent refaire des soudures. » Actuellement, quinze réacteurs touchés par ces phénomènes vont donc voir leur redémarrage retardés.

Claude Cavailler est un ancien Ingénieur de la Direction des Applications Militaires à la retraite et un membre de l’association varoise pour la sauvegarde de l’agriculture de la nature et de l’environnement. De passage au Rotary Club, l’homme qui souhaite vulgariser le nucléaire, un sujet difficilement compréhensible pour les non initiés a donné une conférence sur les raisons, autres que la guerre en Ukraine, qui vont entrainer un manque de ressource en énergie pendant l’hiver prochain.

« C’est la résultante d’une multitude de choses », commence l’homme. « D’abord, il y a la politique des ces 20 dernières années. On a décidé de fermer des centrales nucléaires pour passer aux énergies renouvelables, tout en prenant du retard sur la question. » Pour exemple, la centrale nucléaire de Fessenheim est définitivement à l’arrêt depuis juin 2020, elle était la plus ancienne centrale de France en exploitation depuis 43 ans. Quatorze autres réacteurs nucléaires Français devaient alors fermer d’ici 2035. Si cela ne semble plus d’actualité à présent, l’annonce a tout de même eu un impact sur le secteur. « Puisque les réacteurs devaient fermer, c’est tout un métier qui était en train de mourir. Les industriels qui sont partis à la retraite n’ont pas été renouvelés. Il y a donc une véritable perte de savoir faire en France. Il faut tout réapprendre. Le Covid a accentué le problème d’une autre manière. Il y a eu un manque de main d’oeuvre, et on a donc privilégié les maintenance sur les centrales qui devaient rester en fonction. Aujourd’hui, les autorités de sûreté alertent et les centrales en maintenance se multiplient alors que l’hiver s’en vient. » En ce qui concerne les énergies renouvelables, le bat blesse également. L’hiver, les capteurs solaires ne peuvent fonctionner à pleine puissance, quant aux Eoliennes, elles ne sont utiles que lorsqu’il y a du vent. « Ajoutez à cela, le fait que l’hiver, tout le monde a besoin d’électricité au même moment, c’est à dire le matin avant de partir travailler et le soir. C’est la demande qui va faire que nous allons découvrir si l’offre tient. En France, on pensait acheter son énergie aux voisins. Mais en Allemagne, on utilise les Eoliennes, on connait donc le même problème, et à 75% le gaz Russe. On ne sait donc pas si les voisins vont être en mesure d’aider. » 

Dernière obstacle et pas des moindres, un mystère de la corrosion sous contrainte touche le parc nucléaire français. Le phénomène s’étend principalement aux réacteurs les plus récents. Il semblerait qu’en changeant le design de circuit d’urgence, « un défaut s’est infiltré au coeur des réacteurs et il faut à présent refaire des soudures. » Actuellement, quinze réacteurs touchés par ces phénomènes vont donc voir leur redémarrage retardés.