Du plus trivial et du plus ordinaire, Gilles Boudot crée des mondes merveilleux
A partir d’ustensiles ménager, rebuts du quotidien, il crée de petits théâtres, assemblés minutieusement, desquels naîtront images et photographies…
L’artiste questionne la perception, et peut-être plus encore le désir de l’observateur. Autant de questions philosophiques émergent à propos de l’illusion, du subterfuge. Ses photographies, sont de véritables calembours visuels.
Exposition à découvrir jusqu’au 28 août du mardi au dimanche à l’Espace Saint-Nazaire
Gilles Boudot commence la photographie à l’âge de 16 ans et forge sa pratique en autodidacte.
- Agrégé d’arts plastiques et bricoleur impénitent, il lie au fil du temps de solides pactes avec les objets désuets qu’il héberge et manipule dans l’atelier, Si, dans son univers photographique, la nature morte occupe une place centrale, il semble qu’elle n’ait pour lui d’intérêt qu’à condition qu’elle soit l’occasion d’un heureux malentendu (ou d’un heureux « mal-vu ») et instaure avec soin une confusion qui relève du calembour visuel.