Fondée il y a plus de 40 ans, la Coustiero Flourido se fait gardienne de la mémoire et des traditions provençales.
Cette association dynamique s’implique activement dans les festivités traditionnelles tout au long de l’année, contribuant ainsi à la richesse culturelle de Sanary. Parmi les événements marquants, on retrouve le défilé des rois mages, la grande bugade au Lavoir, la fête de la Saint Pierre et la fête des traditions. Pendant la période de Noël, la Coustiero Flourido se distingue également par sa participation aux crèches de la Ville, notamment avec la crèche Grandeur Nature, où les personnages sont habillés de magnifiques costumes provençaux, témoignant du savoir-faire artisanal et de l’authenticité de la culture locale.
« Certaines étoles sont de véritables pièces de collection. ce vêtement a traversé les siècles. Cette chemise était déjà portée il y a 250 ans. »
Ce samedi, les membres de l’association étaient réunis pour la seconde édition du week-end de l’art des santonniers, qui s’est déroulée sur le charmant port de Sanary-sur-Mer. Nous avons eu le plaisir de rencontrer Valentin et Virginie, deux jeunes passionnés, vêtus de costumes traditionnels, qui incarnent avec fierté les traditions locales.
Valentin prend la parole : « Dès l’âge de 6 ans, mes grands-parents m’ont habillé et m’ont fait défiler. Pour nous, les traditions sont essentielles, tout comme l’amour des costumes. Certaines étoles sont de véritables pièces de collection. Ici, (il désigne la chemise portée par Virginie) ce vêtement a traversé les siècles. Cette chemise était déjà portée il y a 250 ans. Pour le reste de notre tenue, nous commandons souvent en Inde, où des entreprises textiles continuent de produire des imprimés et des matières d’antan. Même si je ne fais pas partie de l’association aujourd’hui, je suis ravi d’être en costume, aux côtés de ma famille, et de partager une part de notre histoire avec les passants. Les enfants sont toujours émerveillés. Et aujourd’hui, c’est particulièrement vrai, car nous ressemblons aux santons qui sont exposés. »
« En tenue, j’avais l’impression d’être une princesse. »
Pour Virginie, l’amour du folklore est né plus tard, à l’âge de 13 ans, lorsqu’elle a découvert les ateliers de danse. Elle se livre : « J’aimais danser et j’étais fascinée par les costumes des danseurs folkloriques. Je rêvais de m’habiller comme eux, car cela me donnait l’impression d’être une princesse. Aujourd’hui, tout comme Valentin, je ne fais pas partie de l’association, mais je suis ravie d’être ici pour honorer la mémoire d’une autre époque. »
Pour croiser à nouveau les membres de l’association, il faudra attendre les fêtes de fin d’année.