À quelques pas du remous des vagues, Marine Cercio-Cappatti écoute avec bienveillance les blessures de l’âme. Bien loin de stéréotypes de son métier, cette psychopraticienne accueille dans son cocon des profils bien différents.
Elle raconte : « J’ai des jeunes hommes qui viennent me parler entre deux sessions de Wakeboard sur la plage de Bonnegrâce. Les temps ont changé, le métier a su évoluer. Aujourd’hui, on peu aller à la rencontre d’un professionnel simplement parce l’on cherche à mieux se connaitre, qu’on traverse un moment de vie difficile ou que l’on souhaite mettre des mots sur des émotions. J’ai également des personnes qui souhaitent sortir d’un schéma récurrent ou d’une relation (…). Consulter un psychopraticien offre la possibilité de trouver des solutions à ses problématiques, de déposer ses soucis. Mon rôle, c’est d’accompagner ceux qui en ont besoin dans leur courage. »
Et avec la crise sanitaire, Marine a de quoi faire. Elle reprend : « Je crois que les confinements ont obligé les gens à ralentir leur rythme de vie et à se poser des questions sur leur trajectoire. Je vois plus de personnes qui éprouvent l’envie de faire un point sur leur vie, y compris une dame de 80 ans que je reçois plusieurs fois par mois. »
Elle termine : « La société a changé elle aussi. Les relations que nous pouvons avoir avec les autres sont différentes à présent. Je peux par exemple vous dire que certains couples ne communiquent plus que par textos. Ils ne s’appellent plus, un écran de verre accompagne chaque échange. Pourtant la parole est essentielle, elle libère. Mon rôle c’est d’écouter, d’accompagner, mais de ne jamais juger. »
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