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samedi 23 novembre 2024

Six-Fours, Associations : L’échange e savoir-faire depuis presque 60 ans

Nul magie ni sortilège ! Si les grands-mères connaissent tant de remèdes et ont toujours une solution à nos problèmes du quotidien, c’est parce qu’elles s’échangent leurs secrets lorsque nous avons le dos tourné.

À l’espace Daudet, dans la salle économie sociale et familiale, plusieurs fois par semaine, les membres de l’association « Echanges de savoir » se rencontrent. Odile Sayou, présidente, explique: « Avant la crise sanitaire, l’association comptabilisait 120 adhérentes. Et croyez-le où non, elles avaient toutes un talent ! Ici, il n’y a qu’une règle d’or : le partage ! Quand qu’on sait faire quelque chose, on l’apprend aux autres. Plusieurs fois par semaine, on se retrouve dans ces locaux prêtés par la mairie, et on se donne des cours entre nous. Il y a de la peinture sur verre, de la cuisine, beaucoup de tricot, puisque c’est revenu à la mode avec le confinement et plein d’autres choses. Avec la Covid, nous avons perdu certains de nos talents qui préfèrent rester en retrait, et des activités n’ont plus lieu, comme le Yoga, mais ce n’est que partie remise. »

Les décorations de Noël sont réalisés avec des anciennes capsules de Nespresso.

Mardi et mercredi, toute la journée, les adhérentes vendaient leurs confections réalisées dans l’année. Certains bénéfices seront reversés au Téléthon tandis que les autres serviront à financer un voyage et un repas aux membres de l’association.

Odile reprend : « Dans le temps j’étais conseillère en économie sociale et familiale à la CAF et je travaillais au contact de personnes en situation précaire. Dans les années 60, nous avons eu l’idée, avec l’accord du maire de l’époque Antoine Baptiste de créer une association qui mettrait en lien les personnes qui avaient besoin de contact humain et peu de moyen. Notre but était de lutter contre la pauvreté mais aussi l’exclusion sociale. L’association a tout de suite séduit les foules. Il faut dire qu’à l’époque, les choses fabriquées en Chine, en grande quantité et à bas prix n’existaient pas. Il fallait tout créer de ses mains si on souhaitait faire des économies. Je me souviens encore de cette maman qui avait eu quatre enfants. Elle venait ici tous les jours pour apprendre la couture et avec des morceaux de tissus peu chers, elle leur faisait des pyjamas. » Soixante années après, le concept séduit toujours autant à quelques différences près, aujourd’hui on ne vient plus pour les économies, mais simplement pour le contact humain. Odile termine : « Le secret c’est l’entraide et l’écoute. On vient ici pour échanger des savoirs mais aussi pour parler et pour briser la solitude. Vous pouvez venir à votre convenance, il y aura toujours un café chaud et une oreille prête à vous écouter. » 

Renseignements au 04.94.98.00.45

Chantal fabrique des objets de décoration avec des livres
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À l’espace Daudet, dans la salle économie sociale et familiale, plusieurs fois par semaine, les membres de l’association « Echanges de savoir » se rencontrent. Odile Sayou, présidente, explique: « Avant la crise sanitaire, l’association comptabilisait 120 adhérentes. Et croyez-le où non, elles avaient toutes un talent ! Ici, il n’y a qu’une règle d’or : le partage ! Quand qu’on sait faire quelque chose, on l’apprend aux autres. Plusieurs fois par semaine, on se retrouve dans ces locaux prêtés par la mairie, et on se donne des cours entre nous. Il y a de la peinture sur verre, de la cuisine, beaucoup de tricot, puisque c’est revenu à la mode avec le confinement et plein d’autres choses. Avec la Covid, nous avons perdu certains de nos talents qui préfèrent rester en retrait, et des activités n’ont plus lieu, comme le Yoga, mais ce n’est que partie remise. »

Les décorations de Noël sont réalisés avec des anciennes capsules de Nespresso.

Mardi et mercredi, toute la journée, les adhérentes vendaient leurs confections réalisées dans l’année. Certains bénéfices seront reversés au Téléthon tandis que les autres serviront à financer un voyage et un repas aux membres de l’association.

Odile reprend : « Dans le temps j’étais conseillère en économie sociale et familiale à la CAF et je travaillais au contact de personnes en situation précaire. Dans les années 60, nous avons eu l’idée, avec l’accord du maire de l’époque Antoine Baptiste de créer une association qui mettrait en lien les personnes qui avaient besoin de contact humain et peu de moyen. Notre but était de lutter contre la pauvreté mais aussi l’exclusion sociale. L’association a tout de suite séduit les foules. Il faut dire qu’à l’époque, les choses fabriquées en Chine, en grande quantité et à bas prix n’existaient pas. Il fallait tout créer de ses mains si on souhaitait faire des économies. Je me souviens encore de cette maman qui avait eu quatre enfants. Elle venait ici tous les jours pour apprendre la couture et avec des morceaux de tissus peu chers, elle leur faisait des pyjamas. » Soixante années après, le concept séduit toujours autant à quelques différences près, aujourd’hui on ne vient plus pour les économies, mais simplement pour le contact humain. Odile termine : « Le secret c’est l’entraide et l’écoute. On vient ici pour échanger des savoirs mais aussi pour parler et pour briser la solitude. Vous pouvez venir à votre convenance, il y aura toujours un café chaud et une oreille prête à vous écouter. » 

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À l’espace Daudet, dans la salle économie sociale et familiale, plusieurs fois par semaine, les membres de l’association « Echanges de savoir » se rencontrent. Odile Sayou, présidente, explique: « Avant la crise sanitaire, l’association comptabilisait 120 adhérentes. Et croyez-le où non, elles avaient toutes un talent ! Ici, il n’y a qu’une règle d’or : le partage ! Quand qu’on sait faire quelque chose, on l’apprend aux autres. Plusieurs fois par semaine, on se retrouve dans ces locaux prêtés par la mairie, et on se donne des cours entre nous. Il y a de la peinture sur verre, de la cuisine, beaucoup de tricot, puisque c’est revenu à la mode avec le confinement et plein d’autres choses. Avec la Covid, nous avons perdu certains de nos talents qui préfèrent rester en retrait, et des activités n’ont plus lieu, comme le Yoga, mais ce n’est que partie remise. »

Les décorations de Noël sont réalisés avec des anciennes capsules de Nespresso.

Mardi et mercredi, toute la journée, les adhérentes vendaient leurs confections réalisées dans l’année. Certains bénéfices seront reversés au Téléthon tandis que les autres serviront à financer un voyage et un repas aux membres de l’association.

Odile reprend : « Dans le temps j’étais conseillère en économie sociale et familiale à la CAF et je travaillais au contact de personnes en situation précaire. Dans les années 60, nous avons eu l’idée, avec l’accord du maire de l’époque Antoine Baptiste de créer une association qui mettrait en lien les personnes qui avaient besoin de contact humain et peu de moyen. Notre but était de lutter contre la pauvreté mais aussi l’exclusion sociale. L’association a tout de suite séduit les foules. Il faut dire qu’à l’époque, les choses fabriquées en Chine, en grande quantité et à bas prix n’existaient pas. Il fallait tout créer de ses mains si on souhaitait faire des économies. Je me souviens encore de cette maman qui avait eu quatre enfants. Elle venait ici tous les jours pour apprendre la couture et avec des morceaux de tissus peu chers, elle leur faisait des pyjamas. » Soixante années après, le concept séduit toujours autant à quelques différences près, aujourd’hui on ne vient plus pour les économies, mais simplement pour le contact humain. Odile termine : « Le secret c’est l’entraide et l’écoute. On vient ici pour échanger des savoirs mais aussi pour parler et pour briser la solitude. Vous pouvez venir à votre convenance, il y aura toujours un café chaud et une oreille prête à vous écouter. » 

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