Non loin du centre ville de Six-Fours se dresse la résidence sociale Frédéric Mistral. Avec ses quarante logements, elle accueille, entre autres, des personnes en difficulté financière qui ne parviennent plus, à cause d’un accident de parcours, à mettre un toit au dessus de leur tête.
« La résidence sociale est un tremplin »
Loin d’être une solution permanente, la structure, après décision d’une commission, propose un logement temporaire accompagné dans les démarches d’emploi pour aider les résidents à retrouver à une autonomie financière. Patrick Perez, élu délégué aux affaires sociales de la ville explique : « Le but est de faire profiter à ceux qui en ont besoin d’un logement temporaire. La résidence sociale est un tremplin, ceux qui nous demandent de l’aide non pas vocation à rester, ils souhaitent généralement un coup de main pour reprendre leur vie en main. »
Afin d’optimiser au mieux les résultats, un partenariat étroit a été formalisé avec Pôle Emploi ce mardi après-midi dans les bureaux du CCAS. Dorénavant, l’agence de Six-Fours possède un conseiller dédié à l’accompagnement global des résidents.
Le directeur Yannick Denimal explique : « Notre mission première est d’aider les personnes à retrouver le chemin de l’emploi. Or, toutes les personnes qui se trouvent dans une situation précaire ou difficile ne sont pas inscrits auprès de nos services. Parfois, l’institution que nous sommes et l’administration font que la population la plus fragile ne vient pas jusqu’à nous. Un tel partenariat nous permet de nous rapprocher au plus près d’eux et de leur tendre la main. Pôle Emploi permet de retrouver du travail comme son nom l’indique mais nous pouvons aussi aider pour une reconversion ou une formation. »
Sandrine Jaune, gestionnaire de la résidence sociale reprend : « Avoir un conseiller dédié est une véritable aubaine. Il y a déjà deux personnes que nous suivons qui ont pu retrouver un emploi. Le conseiller m’a tout simplement parlé d’une possibilité de contrat d’apprentissage dans un grand magasin du secteur. Puisque les résidents sont sur place, nous ne communiquons ni par mail, ni par texto. Je me suis rendue a sa porte directement et le lendemain, il était sélectionné. »
Mireille Imbert, directrice du CCAS termine : « Avoir un toit au dessus de sa topette est un premier pas vers le retour à la vie normale, mais trouver un emploi, bien souvent pour ces gens en difficulté, ça signifie aussi et surtout le retour à la dignité. C’est très important pour eux et donc pour nous. »