Madame le maire souhaite que la corniche de Tamaris redevienne ce que son créateur, Michel Pacha, voulait en faire : un lieu de promenade. La limite de vitesse sur la corniche est donc passée à 30km/h la semaine dernière. Une opération pédagogique de contrôle de vitesse opérée par les polices nationale et municipale a été effectuée hier, 10 février dans l’après-midi. But : habituer les automobilistes pressés à ne plus emprunter cet itinéraire
« Avec le temps, la corniche est devenue un vrai périph » déplore Nathalie Bicais. « Aujourd’hui, il s’agit de la convertir en espace partagé en faisant la place aux modes doux : vélos, électriques ou pas, trottinettes et autres nouveaux moyens de transport dits « doux ». Pour ce faire, madame le maire va renforcer le réseau primaire. « Pour que les familles puissent se réapproprier cet espace public majeur, il nous faut renforcer le réseau primaire. Quand les travaux d’élargissement de l’avenue Henri-Guillaume commenceront, nous pourrons connecter cette voie avec l’avenue Salvador-Allende. Je suis consciente que c’est pénalisant pour les riverains mais il faut vraiment changer la manière d’aborder la corniche ».
Pour Nathalie Bicais, il s’agit de « respecter l’œuvre majeure de Michel Pacha et sa vision ». La corniche doit redevenir un élément essentiel d’attractivité touristique de la ville. Mais pas seulement. « Grâce aux Dimanches sur la corniche, les Seynois se sont réappropriés cet espace pour la balade en famille. Je leur demande donc solennellement : quand on est pressé, on ne passe pas par la corniche ».
En ce 10 février après-midi, il ne s’agissait pas d’un contrôle de police répressif mais pédagogique. En un mot, aucune « prune » n’a été dressée contre ceux qui dépassaient les 30 km/h. « Nous sommes dans une approche d’explication de cette mesure, explique Pascal Tassisto, adjoint au maire délégué à la sécurité. « Mais les prochaines seront plus répressives » prévient l’adjoint. « Nous préviendrons les marins du pôle écoles Méditerranée de Saint-Mandrier via leur commandant que j’informerai personnellement ».
Sylvette Pierron. Le Seynois.