Dans le cadre des journées européennes des métiers d’Art avait lieu samedi après-midi une démonstration de taille de pierre réalisée par Laurent Beaumont.
De notre Dame de Paris au jardin de la Maison du Patrimoine.
Au milieu de ses sculptures exposées dans la salle du bas qui laissent apparaître toutes ses influences mystiques issus des peuples anciens, l’artiste s’est livré à coeur ouvert : « Il y a un goût d’éternité lorsqu’on travaille les pierres et de toutes les manières que l’on puisse l’imaginer. J’ai déjà officié sur certaines balustrades de Notre-Dame de Paris et laissez moi vous dire que lorsque vous apportez votre oeuvre à un tel édifice, vous avez un contact particulier avec les siècles. Le lieu, le silence, la grandeur de l’ouvrage, tout est mystique, presque surnaturel. Mais je ressens la même chose lorsque je polie une pierre que j’ai trouvé dans une rivière ou même sur le bas côté de la route. Si vous commencez à regarder les choses, vraiment, vous pouvez vous connecter à quelque chose de grand. »
Du métier de tailleur de pierres à la vie d’artiste.
Il poursuit : « J’ai commencé en taillant des pierres pour mon métier. Toutes les journées se succédaient et j’étais frustré de ne pas pouvoir aller au bout des choses. Il fallait toujours respecter une commande, l’envie des clients. Moi j’avais la sensation de devoir faire autre chose avec les pierres, j’avais l’impression d’être relié à elles. Dans les années 70, j’ai commencé à pratiquer pour mon propre plaisir, et très vite, ces pierres sont devenues des sculptures. »
Le secret des peuples anciens.
Dans ces oeuvres colorées, placées avec beaucoup de justesse, l’artiste dévoile un pan de sa personnalité. « J’ai toujours été fasciné par les secrets de l’histoire. Vous pouvez vous rendre sur l’île de Pâques et lire 1000 ouvrages, vous ne saurez jamais l’intime vérité du lieu et de ces géants qui sortent de terre. C’est ce que j’aime, regarder au-delà de la légende et traverser les siècles. Découvrir le Sumérien, s’attarder sur les temples Mayas, en apprendre sur les Aztèques, les Egyptiens (…) Toutes mes compositions ont ce genre d’écho. »
La pierre se dévoile à sa convenance.
Depuis, l’artiste travaille la pierre, l’a polie également et ajoute des couleurs avec du Graff, mais toujours en respectant, le promet-il le souhait de son matériau. « Je ne crains pas de passer pour un fou, repend l’homme, mais ça vient comme du ventre, la pierre me parle, et si je n’écoute pas, elle se brise. De plus, travailler de la sorte a quelque chose de perpétuellement fascinant. Quand vous voyez une roche, vous ne savez jamais ce qu’elle contient. Alors j’opère avec ma disqueuse, et je laisse la pierre se dévoiler … à sa convenance, toujours. » Dans le cadre des journées européennes des métiers d’Art avait lieu samedi après-midi une démonstration de taille de pierre réalisée par Laurent Beaumont.
De notre Dame de Paris au jardin de la Maison du Patrimoine.
Au milieu de ses sculptures exposées dans la salle du bas qui laissent apparaître toutes ses influences mystiques issus des peuples anciens, l’artiste s’est livré à coeur ouvert : « Il y a un goût d’éternité lorsqu’on travaille les pierres et de toutes les manières que l’on puisse l’imaginer. J’ai déjà officié sur certaines balustrades de Notre-Dame de Paris et laissez moi vous dire que lorsque vous apportez votre oeuvre à un tel édifice, vous avez un contact particulier avec les siècles. Le lieu, le silence, la grandeur de l’ouvrage, tout est mystique, presque surnaturel. Mais je ressens la même chose lorsque je polie une pierre que j’ai trouvé dans une rivière ou même sur le bas côté de la route. Si vous commencez à regarder les choses, vraiment, vous pouvez vous connecter à quelque chose de grand. »
Du métier de tailleur de pierres à la vie d’artiste.
Il poursuit : « J’ai commencé en taillant des pierres pour mon métier. Toutes les journées se succédaient et j’étais frustré de ne pas pouvoir aller au bout des choses. Il fallait toujours respecter une commande, l’envie des clients. Moi j’avais la sensation de devoir faire autre chose avec les pierres, j’avais l’impression d’être relié à elles. Dans les années 70, j’ai commencé à pratiquer pour mon propre plaisir, et très vite, ces pierres sont devenues des sculptures. »
Le secret des peuples anciens.
Dans ces oeuvres colorées, placées avec beaucoup de justesse, l’artiste dévoile un pan de sa personnalité. « J’ai toujours été fasciné par les secrets de l’histoire. Vous pouvez vous rendre sur l’île de Pâques et lire 1000 ouvrages, vous ne saurez jamais l’intime vérité du lieu et de ces géants qui sortent de terre. C’est ce que j’aime, regarder au-delà de la légende et traverser les siècles. Découvrir le Sumérien, s’attarder sur les temples Mayas, en apprendre sur les Aztèques, les Egyptiens (…) Toutes mes compositions ont ce genre d’écho. »
La pierre se dévoile à sa convenance.
Depuis, l’artiste travaille la pierre, l’a polie également et ajoute des couleurs avec du Graff, mais toujours en respectant, le promet-il le souhait de son matériau. « Je ne crains pas de passer pour un fou, repend l’homme, mais ça vient comme du ventre, la pierre me parle, et si je n’écoute pas, elle se brise. De plus, travailler de la sorte a quelque chose de perpétuellement fascinant. Quand vous voyez une roche, vous ne savez jamais ce qu’elle contient. Alors j’opère avec ma disqueuse, et je laisse la pierre se dévoiler … à sa convenance, toujours. »