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vendredi 27 décembre 2024

Toulon : « Les espions de la guerre froide : KGB et Stasi » : une exposition « top secrète »

Près de 3000 objets rares, voire uniques, provenant des services secrets soviétiques et d’Allemagne de l’Est sont à découvrir à la Galerie du Canon TPM à Toulon, jusqu’au 29 janvier 2022. L’exposition intitulée « Les espions de la guerre froide : KGB et Stasi » propose aux visiteurs une immersion « totale » dans le monde secret des « invisibles ». Ça vaut le détour !

Les amateurs de James Bond ou encore de romans d’espionnage sont servis ! La Galerie du Canon, située au 10 rue Pierre Sémard,accueille jusqu’au 29 janvier l’exposition « Les espions de la guerre froide : KGB et Stasi ». Il s’agit de la plus importante collection européenne, d’objets provenant des services secrets soviétiques (le KGB) et d’Allemagne de l’Est (la Stasi).

Elle se compose d’environ 3000 objets rares, voire uniques, appartenant à Mme Stéphanie M., passionnée de l’ancien bloc de l’Est qui a souhaité garder l’anonymat. Après l’acquisition de son 1er appareil photo F-21 Ajax du KGB à déclencheur manuel datant de 1970 sur eBay, elle entreprend de débuter une incroyable collection d’objets rares du KGB et de la Stasi provenant notamment de l’achat d’une collection américaine revendue par un spécialiste biélorusse. Elle la complétera au fil du temps et au gré de ses découvertes, rencontres et propositions.

Cette exposition, c’est l’occasion de voir des objets uniques que vous ne reverrez pas de si tôt ! S’expriment enthousiastes les deux commissaires de l’exposition.

Une collection unique par son ampleur et sa rareté

La collection est en effet incroyable par son ampleur : « Elle montre la quantité de moyens qui ont été mis en œuvre à l’époque par les services secrets pour récolter toutes sortes d’informations top secrètes. »Poursuivent-ils. « Dans les années 80, le KGB, c’est 700 000 à 800 000 personnes et plus 5 millions d’honorables collaborateurs à travers le monde ! En comparaison les services Français c’est 5000 personnes.» Maisaussi par la rareté de ces pièces exceptionnelles, témoins du passé et plus particulièrement de la Guerre froide, qui fut, rappelons-le, une  longue épreuve de force, au lendemain de la capitulation de l’Allemagne hitlérienne, entre les États-Unis et l’Union soviétique.

Cette exposition est unique par la quantité d’objets qui sont extrêmement rares ! C’est-à-dire qu’il y a des objets qui sont connus à 1, 2 ou 3 exemplaires seulement, voire pour certains objets, pas connus du tout ! 

Une immersion dans les techniques d’espionnage

L’exposition raconte ainsi les techniques d’espionnage de l’époque, à travers la présentation de ce fonds exceptionnelcomposé de nombreux équipements des services secrets : « Si tout le monde avait fait son travail à l’époque, aujourd’hui, cette exposition n’existerait pas. Parce qu’une fois que les objets n’étaient plus utilisés, ils étaient voués à la destruction. Si cette exposition existe, c’est qu’il y a des gens qui, en fait, ont conservé le matériel ! » Raconte un des commissaires de l’exposition.

On peut donc découvrir, par exemple, des émetteurs-récepteurs utilisés par les agents secrets, des magnétophones, des caméras et appareils photographiques clandestins spécifiquement développés pour les services spéciaux.

Regardez cette caméra, vous croyez que vous filmez devant vous, sauf que vous êtes en train de photographier la cible sur le coté, à travers cette petite vis, avec une grande qualité d’optique. 

La mystérieuse Fialka soviétique en pièce maîtresse

Le visiteur peut également observer la mystérieuse « Fialka » utilisée par le KGB :

Cette machine de chiffrement/déchiffrement électro-mécanique est rarissime ! Il s’agit du modèle précoce M-125 qui a été produit de 1956 à 1990, et déclassifié du secret en 2005 par les américains. Elle est composée de 10 cylindres qui  permettent de réaliser des communications cryptées, plus précisément le nombre de combinaisons possibles est de 590 000 milliards ! S’enthousiasme l’un des commissaires de l’exposition.

La FIALKA est en effet reconnue comme la version optimisée et inviolable de la machine ENIGMA allemande (3 ou 4 cylindres) de la 2ème guerre mondiale. C’est la plus ancienne des machines connues, avec un caractère unique par touche. Les opérateurs en formation devaient signer un contrat les interdisant de voyager hors de l’URSS pendant 2 années.  « En 1991, à la chute de l’URSS, elles ont été rapatriées pour être détruites. Il n’en reste aujourd’hui que 10 ou 11 dans le monde. Celle-ci est arrivée d’Ukraine par la poste, avec écrit sur le colis : vieille machine à écrire, pas de valeur marchande ! Il faut savoir qu’elle pèse 20 kg ! » Précise-t-il.

La « chose », système d’écoute soviétique

L’exposition présente aussi des pièces tout à fait étonnantes, comme celle appelée, « la chose » : « c’est la pièce qui m’impressionne le plus ! A sa découverte, les américains se sont doutés que ça devait servir à écouter, mais ils n’ont pas compris comment cela marchait. C’est pourquoi ils l’ont dénommée « la chose ». Elle a été créée en 1945 par Léon Teremin, un génie russe peu connu du XXe siècle. Il a notamment créé l’ancêtre du synthétiseur, le Rhythmicon mais aussi l’ancêtre du paiement sans contact… » Il a également mis au point le système d’écoute Bourane en 1942 (à l’aide d’un faisceau laser infra-rouge), qui servit pour espionner les ambassades européennes et américaine à Moscou. En 1947, Léon Teremin reçu le prix Staline pour son invention, ce qui constitue une avancée technologique de l’espionnage soviétique.

Uniformes, décorations, documents et reliques exceptionnelles

Par la suite, les visiteurs découvrent des uniformes, décorations, documents et reliques exceptionnelles de cette période de l’histoire. « Vous aviez par exemple à Berlin onze offices de la Stasi, l’exposition présente quatre plaques présentées à l’entrée de quatre de ces offices. Vous avez 11 radios récepteurs utilisés par le KGB et la Stasi sur les 13 modèles connus, deux modèles non décrits, mais aussi beaucoup de papiers extrêmement rares concernant des documents secrets de la Stasi et même les papiers d’un dirigeant du KGB, Vladimir Yefimovich SEMICHASTNY, de 1961 à 1967.

Il y a de nombreuses photos d’époque de  » l’homme sans visage «  Markus Wolf ( le maître espion de la Guerre froide et numéro 2 de la Stasi – Est Allemande) qui n’a jamais été identifié  et photographié par les services secrets occidentaux pendant 21 ans. » S’émerveille-t-il.

Et la liste de ces objets d’exception est encore longue.

Allez les découvrir, l’exposition reste ouverte jusqu’au 29 janvier 2022. Les commissaires d’exposition sont présents pour vous donner quelques explications et pour les visites de groupe, pensez à réserver, pour vraiment vous immerger dans le monde de l’espionnage !

Plus d’infos

Galerie du Canon TPM

10, rue Pierre Sémard

83000 Toulon

Ouvert du mardi au samedi de 13h à 18h

Visite commentée de l’exposition sur réservation pour les groupes et les particuliers.

Renseignements : 04.94.93.37.55

galerieducanon@metropoletpm.fr

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Toulon : « Les espions de la guerre froide : KGB et Stasi » : une exposition « top secrète »

Près de 3000 objets rares, voire uniques, provenant des services secrets soviétiques et d’Allemagne de l’Est sont à découvrir à la Galerie du Canon TPM à Toulon, jusqu’au 29 janvier 2022. L’exposition intitulée « Les espions de la guerre froide : KGB et Stasi » propose aux visiteurs une immersion « totale » dans le monde secret des « invisibles ». Ça vaut le détour !

Les amateurs de James Bond ou encore de romans d’espionnage sont servis ! La Galerie du Canon, située au 10 rue Pierre Sémard,accueille jusqu’au 29 janvier l’exposition « Les espions de la guerre froide : KGB et Stasi ». Il s’agit de la plus importante collection européenne, d’objets provenant des services secrets soviétiques (le KGB) et d’Allemagne de l’Est (la Stasi).

Elle se compose d’environ 3000 objets rares, voire uniques, appartenant à Mme Stéphanie M., passionnée de l’ancien bloc de l’Est qui a souhaité garder l’anonymat. Après l’acquisition de son 1er appareil photo F-21 Ajax du KGB à déclencheur manuel datant de 1970 sur eBay, elle entreprend de débuter une incroyable collection d’objets rares du KGB et de la Stasi provenant notamment de l’achat d’une collection américaine revendue par un spécialiste biélorusse. Elle la complétera au fil du temps et au gré de ses découvertes, rencontres et propositions.

Cette exposition, c’est l’occasion de voir des objets uniques que vous ne reverrez pas de si tôt ! S’expriment enthousiastes les deux commissaires de l’exposition.

Une collection unique par son ampleur et sa rareté

La collection est en effet incroyable par son ampleur : « Elle montre la quantité de moyens qui ont été mis en œuvre à l’époque par les services secrets pour récolter toutes sortes d’informations top secrètes. »Poursuivent-ils. « Dans les années 80, le KGB, c’est 700 000 à 800 000 personnes et plus 5 millions d’honorables collaborateurs à travers le monde ! En comparaison les services Français c’est 5000 personnes.» Maisaussi par la rareté de ces pièces exceptionnelles, témoins du passé et plus particulièrement de la Guerre froide, qui fut, rappelons-le, une  longue épreuve de force, au lendemain de la capitulation de l’Allemagne hitlérienne, entre les États-Unis et l’Union soviétique.

Cette exposition est unique par la quantité d’objets qui sont extrêmement rares ! C’est-à-dire qu’il y a des objets qui sont connus à 1, 2 ou 3 exemplaires seulement, voire pour certains objets, pas connus du tout ! 

Une immersion dans les techniques d’espionnage

L’exposition raconte ainsi les techniques d’espionnage de l’époque, à travers la présentation de ce fonds exceptionnelcomposé de nombreux équipements des services secrets : « Si tout le monde avait fait son travail à l’époque, aujourd’hui, cette exposition n’existerait pas. Parce qu’une fois que les objets n’étaient plus utilisés, ils étaient voués à la destruction. Si cette exposition existe, c’est qu’il y a des gens qui, en fait, ont conservé le matériel ! » Raconte un des commissaires de l’exposition.

On peut donc découvrir, par exemple, des émetteurs-récepteurs utilisés par les agents secrets, des magnétophones, des caméras et appareils photographiques clandestins spécifiquement développés pour les services spéciaux.

Regardez cette caméra, vous croyez que vous filmez devant vous, sauf que vous êtes en train de photographier la cible sur le coté, à travers cette petite vis, avec une grande qualité d’optique. 

La mystérieuse Fialka soviétique en pièce maîtresse

Le visiteur peut également observer la mystérieuse « Fialka » utilisée par le KGB :

Cette machine de chiffrement/déchiffrement électro-mécanique est rarissime ! Il s’agit du modèle précoce M-125 qui a été produit de 1956 à 1990, et déclassifié du secret en 2005 par les américains. Elle est composée de 10 cylindres qui  permettent de réaliser des communications cryptées, plus précisément le nombre de combinaisons possibles est de 590 000 milliards ! S’enthousiasme l’un des commissaires de l’exposition.

La FIALKA est en effet reconnue comme la version optimisée et inviolable de la machine ENIGMA allemande (3 ou 4 cylindres) de la 2ème guerre mondiale. C’est la plus ancienne des machines connues, avec un caractère unique par touche. Les opérateurs en formation devaient signer un contrat les interdisant de voyager hors de l’URSS pendant 2 années.  « En 1991, à la chute de l’URSS, elles ont été rapatriées pour être détruites. Il n’en reste aujourd’hui que 10 ou 11 dans le monde. Celle-ci est arrivée d’Ukraine par la poste, avec écrit sur le colis : vieille machine à écrire, pas de valeur marchande ! Il faut savoir qu’elle pèse 20 kg ! » Précise-t-il.

La « chose », système d’écoute soviétique

L’exposition présente aussi des pièces tout à fait étonnantes, comme celle appelée, « la chose » : « c’est la pièce qui m’impressionne le plus ! A sa découverte, les américains se sont doutés que ça devait servir à écouter, mais ils n’ont pas compris comment cela marchait. C’est pourquoi ils l’ont dénommée « la chose ». Elle a été créée en 1945 par Léon Teremin, un génie russe peu connu du XXe siècle. Il a notamment créé l’ancêtre du synthétiseur, le Rhythmicon mais aussi l’ancêtre du paiement sans contact… » Il a également mis au point le système d’écoute Bourane en 1942 (à l’aide d’un faisceau laser infra-rouge), qui servit pour espionner les ambassades européennes et américaine à Moscou. En 1947, Léon Teremin reçu le prix Staline pour son invention, ce qui constitue une avancée technologique de l’espionnage soviétique.

Uniformes, décorations, documents et reliques exceptionnelles

Par la suite, les visiteurs découvrent des uniformes, décorations, documents et reliques exceptionnelles de cette période de l’histoire. « Vous aviez par exemple à Berlin onze offices de la Stasi, l’exposition présente quatre plaques présentées à l’entrée de quatre de ces offices. Vous avez 11 radios récepteurs utilisés par le KGB et la Stasi sur les 13 modèles connus, deux modèles non décrits, mais aussi beaucoup de papiers extrêmement rares concernant des documents secrets de la Stasi et même les papiers d’un dirigeant du KGB, Vladimir Yefimovich SEMICHASTNY, de 1961 à 1967.

Il y a de nombreuses photos d’époque de  » l’homme sans visage «  Markus Wolf ( le maître espion de la Guerre froide et numéro 2 de la Stasi – Est Allemande) qui n’a jamais été identifié  et photographié par les services secrets occidentaux pendant 21 ans. » S’émerveille-t-il.

Et la liste de ces objets d’exception est encore longue.

Allez les découvrir, l’exposition reste ouverte jusqu’au 29 janvier 2022. Les commissaires d’exposition sont présents pour vous donner quelques explications et pour les visites de groupe, pensez à réserver, pour vraiment vous immerger dans le monde de l’espionnage !

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Galerie du Canon TPM

10, rue Pierre Sémard

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Ouvert du mardi au samedi de 13h à 18h

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Les amateurs de James Bond ou encore de romans d’espionnage sont servis ! La Galerie du Canon, située au 10 rue Pierre Sémard,accueille jusqu’au 29 janvier l’exposition « Les espions de la guerre froide : KGB et Stasi ». Il s’agit de la plus importante collection européenne, d’objets provenant des services secrets soviétiques (le KGB) et d’Allemagne de l’Est (la Stasi).

Elle se compose d’environ 3000 objets rares, voire uniques, appartenant à Mme Stéphanie M., passionnée de l’ancien bloc de l’Est qui a souhaité garder l’anonymat. Après l’acquisition de son 1er appareil photo F-21 Ajax du KGB à déclencheur manuel datant de 1970 sur eBay, elle entreprend de débuter une incroyable collection d’objets rares du KGB et de la Stasi provenant notamment de l’achat d’une collection américaine revendue par un spécialiste biélorusse. Elle la complétera au fil du temps et au gré de ses découvertes, rencontres et propositions.

Cette exposition, c’est l’occasion de voir des objets uniques que vous ne reverrez pas de si tôt ! S’expriment enthousiastes les deux commissaires de l’exposition.

Une collection unique par son ampleur et sa rareté

La collection est en effet incroyable par son ampleur : « Elle montre la quantité de moyens qui ont été mis en œuvre à l’époque par les services secrets pour récolter toutes sortes d’informations top secrètes. »Poursuivent-ils. « Dans les années 80, le KGB, c’est 700 000 à 800 000 personnes et plus 5 millions d’honorables collaborateurs à travers le monde ! En comparaison les services Français c’est 5000 personnes.» Maisaussi par la rareté de ces pièces exceptionnelles, témoins du passé et plus particulièrement de la Guerre froide, qui fut, rappelons-le, une  longue épreuve de force, au lendemain de la capitulation de l’Allemagne hitlérienne, entre les États-Unis et l’Union soviétique.

Cette exposition est unique par la quantité d’objets qui sont extrêmement rares ! C’est-à-dire qu’il y a des objets qui sont connus à 1, 2 ou 3 exemplaires seulement, voire pour certains objets, pas connus du tout ! 

Une immersion dans les techniques d’espionnage

L’exposition raconte ainsi les techniques d’espionnage de l’époque, à travers la présentation de ce fonds exceptionnelcomposé de nombreux équipements des services secrets : « Si tout le monde avait fait son travail à l’époque, aujourd’hui, cette exposition n’existerait pas. Parce qu’une fois que les objets n’étaient plus utilisés, ils étaient voués à la destruction. Si cette exposition existe, c’est qu’il y a des gens qui, en fait, ont conservé le matériel ! » Raconte un des commissaires de l’exposition.

On peut donc découvrir, par exemple, des émetteurs-récepteurs utilisés par les agents secrets, des magnétophones, des caméras et appareils photographiques clandestins spécifiquement développés pour les services spéciaux.

Regardez cette caméra, vous croyez que vous filmez devant vous, sauf que vous êtes en train de photographier la cible sur le coté, à travers cette petite vis, avec une grande qualité d’optique. 

La mystérieuse Fialka soviétique en pièce maîtresse

Le visiteur peut également observer la mystérieuse « Fialka » utilisée par le KGB :

Cette machine de chiffrement/déchiffrement électro-mécanique est rarissime ! Il s’agit du modèle précoce M-125 qui a été produit de 1956 à 1990, et déclassifié du secret en 2005 par les américains. Elle est composée de 10 cylindres qui  permettent de réaliser des communications cryptées, plus précisément le nombre de combinaisons possibles est de 590 000 milliards ! S’enthousiasme l’un des commissaires de l’exposition.

La FIALKA est en effet reconnue comme la version optimisée et inviolable de la machine ENIGMA allemande (3 ou 4 cylindres) de la 2ème guerre mondiale. C’est la plus ancienne des machines connues, avec un caractère unique par touche. Les opérateurs en formation devaient signer un contrat les interdisant de voyager hors de l’URSS pendant 2 années.  « En 1991, à la chute de l’URSS, elles ont été rapatriées pour être détruites. Il n’en reste aujourd’hui que 10 ou 11 dans le monde. Celle-ci est arrivée d’Ukraine par la poste, avec écrit sur le colis : vieille machine à écrire, pas de valeur marchande ! Il faut savoir qu’elle pèse 20 kg ! » Précise-t-il.

La « chose », système d’écoute soviétique

L’exposition présente aussi des pièces tout à fait étonnantes, comme celle appelée, « la chose » : « c’est la pièce qui m’impressionne le plus ! A sa découverte, les américains se sont doutés que ça devait servir à écouter, mais ils n’ont pas compris comment cela marchait. C’est pourquoi ils l’ont dénommée « la chose ». Elle a été créée en 1945 par Léon Teremin, un génie russe peu connu du XXe siècle. Il a notamment créé l’ancêtre du synthétiseur, le Rhythmicon mais aussi l’ancêtre du paiement sans contact… » Il a également mis au point le système d’écoute Bourane en 1942 (à l’aide d’un faisceau laser infra-rouge), qui servit pour espionner les ambassades européennes et américaine à Moscou. En 1947, Léon Teremin reçu le prix Staline pour son invention, ce qui constitue une avancée technologique de l’espionnage soviétique.

Uniformes, décorations, documents et reliques exceptionnelles

Par la suite, les visiteurs découvrent des uniformes, décorations, documents et reliques exceptionnelles de cette période de l’histoire. « Vous aviez par exemple à Berlin onze offices de la Stasi, l’exposition présente quatre plaques présentées à l’entrée de quatre de ces offices. Vous avez 11 radios récepteurs utilisés par le KGB et la Stasi sur les 13 modèles connus, deux modèles non décrits, mais aussi beaucoup de papiers extrêmement rares concernant des documents secrets de la Stasi et même les papiers d’un dirigeant du KGB, Vladimir Yefimovich SEMICHASTNY, de 1961 à 1967.

Il y a de nombreuses photos d’époque de  » l’homme sans visage «  Markus Wolf ( le maître espion de la Guerre froide et numéro 2 de la Stasi – Est Allemande) qui n’a jamais été identifié  et photographié par les services secrets occidentaux pendant 21 ans. » S’émerveille-t-il.

Et la liste de ces objets d’exception est encore longue.

Allez les découvrir, l’exposition reste ouverte jusqu’au 29 janvier 2022. Les commissaires d’exposition sont présents pour vous donner quelques explications et pour les visites de groupe, pensez à réserver, pour vraiment vous immerger dans le monde de l’espionnage !

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Galerie du Canon TPM

10, rue Pierre Sémard

83000 Toulon

Ouvert du mardi au samedi de 13h à 18h

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