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mercredi 18 juin 2025

« Travailler avec la famille de Marcel Pagnol est une expérience incroyable »

Serge Scotto a déjà réalisé un peu moins d’une vingtaine de bandes dessinées qui prêtent vie aux personnages imaginés par Marcel Pagnol. Lorsqu’il laisse apparaître le ciel bleu de la garrigue du siècle dernier sur papier glacé, l’artiste n’agit pas sans émotion. « Marcel Pagnol n’est pas seulement un monument du patrimoine pour les gens du sud, c’est un membre de la famille. Si l’homme était un génial touche-à-tout, il ne s’est jamais essayé à la bande dessinée, c’est parce qu’à l’époque, c’était un art mineur. Il parle pourtant des « Pieds Nickelés » dans « la Gloire de Mon père », une oeuvre sortie en 1908. » 

Par le plus grand des hasards, Serge rencontre un jour Nicolas Pagnol, le petit fils de l’homme aux 1001 talents.

« Nous nous sommes liés d’amitié et un jour j’apposais ma signature sur un contrat à côté de celle de Jacqueline Pagnol. Six ans après le début de l’aventure, les retours des libraires sont unanimes. Non seulement les oeuvres de Marcel Pagnol séduisent toujours autant, mais la bande dessinée a permis de donner un second souffle aux romans. » Afin de sortir des sentiers battus, en plus de s’attaquer aux chefs-d’oeuvres de l’artiste, Serge se permet de mettre sur le devant de la scène, des textes moins connus du grand public comme la collection « Topaze » ou encore « Les pestiférés », oeuvre publiée à titre posthume qui dévoile un récit imaginaire dans un quartier de Marseille rongé par l’épidémie de la peste en 1720.

« Marcel Pagnol avait une écriture pleine de détails visuels. »

« Il composait pour le cinéma et le théâtre, ses dialogues étaient merveilleusement bien ficelées. Tout cela est pour moi la synthèse de la bande dessinée. On peut aller, je le crois, au bout de ses envies avec cet art. » Toujours avec l’accord de la famille, Serge Scotto a pu redonner vie à la trilogie « Les prières aux étoiles », composée pour le grand écran et détruit à la hache par l’écrivain et cinéaste lui même.

« La France vivait des heures sombres sous l’Occupation et Marcel Pagnol ne voulait pas que les Allemands profitent de ce nouveau long-métrage. Il était hors de question pour lui de devenir une figure de la collaboration. Il détruit alors son ouvrage en présence des hommes en uniforme et laisse croire qu’il perd la vue pour se retirer du milieu. » À découvrir sans plus attendre à la Bdthèque ou dans les librairies du coin.

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« Travailler avec la famille de Marcel Pagnol est une expérience incroyable »

Serge Scotto a déjà réalisé un peu moins d’une vingtaine de bandes dessinées qui prêtent vie aux personnages imaginés par Marcel Pagnol. Lorsqu’il laisse apparaître le ciel bleu de la garrigue du siècle dernier sur papier glacé, l’artiste n’agit pas sans émotion. « Marcel Pagnol n’est pas seulement un monument du patrimoine pour les gens du sud, c’est un membre de la famille. Si l’homme était un génial touche-à-tout, il ne s’est jamais essayé à la bande dessinée, c’est parce qu’à l’époque, c’était un art mineur. Il parle pourtant des « Pieds Nickelés » dans « la Gloire de Mon père », une oeuvre sortie en 1908. » 

Par le plus grand des hasards, Serge rencontre un jour Nicolas Pagnol, le petit fils de l’homme aux 1001 talents.

« Nous nous sommes liés d’amitié et un jour j’apposais ma signature sur un contrat à côté de celle de Jacqueline Pagnol. Six ans après le début de l’aventure, les retours des libraires sont unanimes. Non seulement les oeuvres de Marcel Pagnol séduisent toujours autant, mais la bande dessinée a permis de donner un second souffle aux romans. » Afin de sortir des sentiers battus, en plus de s’attaquer aux chefs-d’oeuvres de l’artiste, Serge se permet de mettre sur le devant de la scène, des textes moins connus du grand public comme la collection « Topaze » ou encore « Les pestiférés », oeuvre publiée à titre posthume qui dévoile un récit imaginaire dans un quartier de Marseille rongé par l’épidémie de la peste en 1720.

« Marcel Pagnol avait une écriture pleine de détails visuels. »

« Il composait pour le cinéma et le théâtre, ses dialogues étaient merveilleusement bien ficelées. Tout cela est pour moi la synthèse de la bande dessinée. On peut aller, je le crois, au bout de ses envies avec cet art. » Toujours avec l’accord de la famille, Serge Scotto a pu redonner vie à la trilogie « Les prières aux étoiles », composée pour le grand écran et détruit à la hache par l’écrivain et cinéaste lui même.

« La France vivait des heures sombres sous l’Occupation et Marcel Pagnol ne voulait pas que les Allemands profitent de ce nouveau long-métrage. Il était hors de question pour lui de devenir une figure de la collaboration. Il détruit alors son ouvrage en présence des hommes en uniforme et laisse croire qu’il perd la vue pour se retirer du milieu. » À découvrir sans plus attendre à la Bdthèque ou dans les librairies du coin.

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Serge Scotto a déjà réalisé un peu moins d’une vingtaine de bandes dessinées qui prêtent vie aux personnages imaginés par Marcel Pagnol. Lorsqu’il laisse apparaître le ciel bleu de la garrigue du siècle dernier sur papier glacé, l’artiste n’agit pas sans émotion. « Marcel Pagnol n’est pas seulement un monument du patrimoine pour les gens du sud, c’est un membre de la famille. Si l’homme était un génial touche-à-tout, il ne s’est jamais essayé à la bande dessinée, c’est parce qu’à l’époque, c’était un art mineur. Il parle pourtant des « Pieds Nickelés » dans « la Gloire de Mon père », une oeuvre sortie en 1908. » 

Par le plus grand des hasards, Serge rencontre un jour Nicolas Pagnol, le petit fils de l’homme aux 1001 talents.

« Nous nous sommes liés d’amitié et un jour j’apposais ma signature sur un contrat à côté de celle de Jacqueline Pagnol. Six ans après le début de l’aventure, les retours des libraires sont unanimes. Non seulement les oeuvres de Marcel Pagnol séduisent toujours autant, mais la bande dessinée a permis de donner un second souffle aux romans. » Afin de sortir des sentiers battus, en plus de s’attaquer aux chefs-d’oeuvres de l’artiste, Serge se permet de mettre sur le devant de la scène, des textes moins connus du grand public comme la collection « Topaze » ou encore « Les pestiférés », oeuvre publiée à titre posthume qui dévoile un récit imaginaire dans un quartier de Marseille rongé par l’épidémie de la peste en 1720.

« Marcel Pagnol avait une écriture pleine de détails visuels. »

« Il composait pour le cinéma et le théâtre, ses dialogues étaient merveilleusement bien ficelées. Tout cela est pour moi la synthèse de la bande dessinée. On peut aller, je le crois, au bout de ses envies avec cet art. » Toujours avec l’accord de la famille, Serge Scotto a pu redonner vie à la trilogie « Les prières aux étoiles », composée pour le grand écran et détruit à la hache par l’écrivain et cinéaste lui même.

« La France vivait des heures sombres sous l’Occupation et Marcel Pagnol ne voulait pas que les Allemands profitent de ce nouveau long-métrage. Il était hors de question pour lui de devenir une figure de la collaboration. Il détruit alors son ouvrage en présence des hommes en uniforme et laisse croire qu’il perd la vue pour se retirer du milieu. » À découvrir sans plus attendre à la Bdthèque ou dans les librairies du coin.

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