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jeudi 25 avril 2024

Trois anciens des pays de l’Est témoignent sur la vie pendant la guerre

Témoignages.

« Mon mari ne peut pas quitter le territoire »

Dans la nuit du 24 février 2022, le téléphone sonne. Un ami de Elena prévient, les Russes ont envahi le territoire, pire, les premiers bombardements pleuvent. Sous les conseils de son mari, elle part avec les enfants à l’ouest du pays, chez de la famille pour « quelques jours« . Malgré son envie de rester, pour ses deux enfants, elle accepte de quitter celui qu’elle aime pour une autre nation. Lui ne pourra pas la suivre. « Les hommes n’ont pas l’autorisation de quitter le pays en Ukraine sauf s’ils sont malades, très âgés, ont trois enfants ou s’occupent d’une personne handicapée. Ils peuvent être mobilisés à tout instant et envoyés au front. C’est un stress constant. Mon mari est à Kiev, sans nous, depuis plus d’un an. Les bombardements se poursuivent là-bas, mais on dit que c’est une ville très bien protégée. On garde le contact tous les jours par Internet. » De ce nouveau pays, la France, les enfants en retiennent « la gentillesse des autres » et adorent se rendre à l’école où « l’on joue beaucoup plus qu’en Ukraine ». Elena qui parle plusieurs langues a trouvé un emploi dans les premiers mois de son arrivée. Elle fait également du bénévolat en préfecture où elle accueille et aide les réfugiés.

« Nous savions qu’un nouveau conflit était proche »

Lilya a vécu la première guerre en Ukraine. Habitante de Donetsk, dans le Donbass, elle se souvient d’un quotidien invivable. « En Ukraine, lorsqu’on habitait le Donetsk, les entreprises n’embauchaient pas. On disait de moi que j’avais des soucis psychologiques simplement parce que j’étais née dans cette ville. Mon mari a alors eu l’idée de tout quitter pour un ailleurs. Nous savions que le pays n’était pas stable et qu’un nouveau conflit était proche. Il y a trois ans nous nous sommes établis à Nice. » Après des nuits passées dans la rue, avec de l’aide, elle monte un dossier et obtient des droits. Depuis, elle a trouvé un emploi. Lorsque la guerre a éclaté, l’an dernier, ses parents sont menacés. Lylia a fait son possible pour les rapatrier. « Ma mère ne comprenait pas pourquoi la France voulait nous aider. Les gens sont si gentils ici et les institutions compréhensives. Malgré la peur, elle a eu le courage de traverser la frontière. Elle a déjà trouvé un emploi même si elle ne parle pas la langue. Ici, nous avons beaucoup de chance. » 

« En Biélorussie aussi, pour nous, la Russie fait peur. »

En 2020, à la suite de l’énième « élection » du président pro-russe Alexandre Loukachenko à la tête de la Biélorussie, les rues se remplissent de manifestants. Pendant trois jours, le pouvoir réprime la colère du peuple, prive le pays d’internet et s’attaque aux journalistes. Véra ( qui ne souhaite pas être prise en photo, craignant pour sa sécurité) réside en France à cet instant mais fait le trajet inverse d’une partie de la population qui essaie de fuir.

Elle raconte : « Il y avait la crise sanitaire d’abord et je souhaitais voir ma famille. Mais, surtout, nous les expatriés, nous avions accès aux informations, nous savions que le peuple se soulevait et qu’il était réprimé. Notre devoir était de rentrer et de soutenir les nôtres. » 

Le jour de son arrivée, le bus qu’elle emprunte refuse de terminer sa course: une radio prévient d’un « massacre en centre ville ». Le lendemain, les femmes se mobilisent avec des fleurs blanches et rouges pour que cessent les violences. « Des personnes ont « disparu » pendant les manifestations. Ils n’apparaissent sur aucun document officiel. Ils se sont simplement volatilisés après la manifestation. » Lorsque des centaines de protestataires sont libérés, ils racontent des séances de torture et des passages à tabac. Dans la crainte, le mouvement finit par s’essouffler. « On avait peur des représailles. Arracher ma mère à ce pays a été très difficile. Elle s’était rendue dans un bureau de vote pour marquer sa désapprobation sur les bulletins alors que tout était filmé. Nous avons aussi appris que des photos avaient été prises pendant les manifestations. Aujourd’hui, malgré cette nouvelle vie, nous nous faisons discrètes au possible. » 

Une famille six-fournaise d’agriculteurs a ouvert ses portes aux familles de réfugiés afin de permettre aux jeunes de se changer les idées avec des activités folkloriques. 

Karina, une polonaise immigrée en France dans les années 90, mère de famille six-fournaise, est heureuse de l’événement qu’elle a organisé, il y a quelques jours. À la tête d’une exploitation agricole aux côtés de son mari Robert, président du Rotary local, et de sa fille Gabrielle , elle a célébré le printemps à la façon des pays de l’Est. Parce qu’elle se souvient de « la vie derrière le mur » de l’ex URSS, le conflit en Ukraine et la vie de ces déracinés la concernent tout particulièrement. L’année passée déjà, elle avait eu l’envie de créer un événement qui réunirait « ceux qui viennent de tout perdre » mais son carnet d’adresses n’était pas encore assez important.

Ayant rencontré Elena, une jeune Ukrainienne en fuite avec ses deux enfants quelques semaines après que les premiers bombardements ont explosé à quelques kilomètres de son domicile, elle réitère sa proposition. Ce samedi, une trentaine d’adultes et une vingtaine d’enfants passent le pas de sa porte. « En Ukraine, le pays est divisé entre deux confessions. Il y a les orthodoxes et les catholiques. Une des choses qui change, c’est le calendrier » raconte la native des pays slaves. « Mais avec la guerre en Russie, pour marquer leur différence, de nombreux orthodoxes ont fait le choix d’adopter le calendrier catholique. C’est toute une métamorphose des habitudes qui s’opère. »

Après une chasse aux trésors mouvementée, les oeufs en chocolat sont très vite mis au placard. Les enfants attendent autre chose avec impatience : des oeufs durs ! « Au pays, on peint les Pysanky. C’est un art qui se transmet de génération en génération. Il y en a en bois, en porcelaine. À l’approche de Pâques, de nombreux artisans et artistes en proposent, c’est même plus populaire que les oeufs en chocolat chez nous ! Dans chaque maison, c’est l’atelier préféré des enfants pendant la saison! » 

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« Mon mari ne peut pas quitter le territoire »

Dans la nuit du 24 février 2022, le téléphone sonne. Un ami de Elena prévient, les Russes ont envahi le territoire, pire, les premiers bombardements pleuvent. Sous les conseils de son mari, elle part avec les enfants à l’ouest du pays, chez de la famille pour « quelques jours« . Malgré son envie de rester, pour ses deux enfants, elle accepte de quitter celui qu’elle aime pour une autre nation. Lui ne pourra pas la suivre. « Les hommes n’ont pas l’autorisation de quitter le pays en Ukraine sauf s’ils sont malades, très âgés, ont trois enfants ou s’occupent d’une personne handicapée. Ils peuvent être mobilisés à tout instant et envoyés au front. C’est un stress constant. Mon mari est à Kiev, sans nous, depuis plus d’un an. Les bombardements se poursuivent là-bas, mais on dit que c’est une ville très bien protégée. On garde le contact tous les jours par Internet. » De ce nouveau pays, la France, les enfants en retiennent « la gentillesse des autres » et adorent se rendre à l’école où « l’on joue beaucoup plus qu’en Ukraine ». Elena qui parle plusieurs langues a trouvé un emploi dans les premiers mois de son arrivée. Elle fait également du bénévolat en préfecture où elle accueille et aide les réfugiés.

« Nous savions qu’un nouveau conflit était proche »

Lilya a vécu la première guerre en Ukraine. Habitante de Donetsk, dans le Donbass, elle se souvient d’un quotidien invivable. « En Ukraine, lorsqu’on habitait le Donetsk, les entreprises n’embauchaient pas. On disait de moi que j’avais des soucis psychologiques simplement parce que j’étais née dans cette ville. Mon mari a alors eu l’idée de tout quitter pour un ailleurs. Nous savions que le pays n’était pas stable et qu’un nouveau conflit était proche. Il y a trois ans nous nous sommes établis à Nice. » Après des nuits passées dans la rue, avec de l’aide, elle monte un dossier et obtient des droits. Depuis, elle a trouvé un emploi. Lorsque la guerre a éclaté, l’an dernier, ses parents sont menacés. Lylia a fait son possible pour les rapatrier. « Ma mère ne comprenait pas pourquoi la France voulait nous aider. Les gens sont si gentils ici et les institutions compréhensives. Malgré la peur, elle a eu le courage de traverser la frontière. Elle a déjà trouvé un emploi même si elle ne parle pas la langue. Ici, nous avons beaucoup de chance. » 

« En Biélorussie aussi, pour nous, la Russie fait peur. »

En 2020, à la suite de l’énième « élection » du président pro-russe Alexandre Loukachenko à la tête de la Biélorussie, les rues se remplissent de manifestants. Pendant trois jours, le pouvoir réprime la colère du peuple, prive le pays d’internet et s’attaque aux journalistes. Véra ( qui ne souhaite pas être prise en photo, craignant pour sa sécurité) réside en France à cet instant mais fait le trajet inverse d’une partie de la population qui essaie de fuir.

Elle raconte : « Il y avait la crise sanitaire d’abord et je souhaitais voir ma famille. Mais, surtout, nous les expatriés, nous avions accès aux informations, nous savions que le peuple se soulevait et qu’il était réprimé. Notre devoir était de rentrer et de soutenir les nôtres. » 

Le jour de son arrivée, le bus qu’elle emprunte refuse de terminer sa course: une radio prévient d’un « massacre en centre ville ». Le lendemain, les femmes se mobilisent avec des fleurs blanches et rouges pour que cessent les violences. « Des personnes ont « disparu » pendant les manifestations. Ils n’apparaissent sur aucun document officiel. Ils se sont simplement volatilisés après la manifestation. » Lorsque des centaines de protestataires sont libérés, ils racontent des séances de torture et des passages à tabac. Dans la crainte, le mouvement finit par s’essouffler. « On avait peur des représailles. Arracher ma mère à ce pays a été très difficile. Elle s’était rendue dans un bureau de vote pour marquer sa désapprobation sur les bulletins alors que tout était filmé. Nous avons aussi appris que des photos avaient été prises pendant les manifestations. Aujourd’hui, malgré cette nouvelle vie, nous nous faisons discrètes au possible. » 

Une famille six-fournaise d’agriculteurs a ouvert ses portes aux familles de réfugiés afin de permettre aux jeunes de se changer les idées avec des activités folkloriques. 

Karina, une polonaise immigrée en France dans les années 90, mère de famille six-fournaise, est heureuse de l’événement qu’elle a organisé, il y a quelques jours. À la tête d’une exploitation agricole aux côtés de son mari Robert, président du Rotary local, et de sa fille Gabrielle , elle a célébré le printemps à la façon des pays de l’Est. Parce qu’elle se souvient de « la vie derrière le mur » de l’ex URSS, le conflit en Ukraine et la vie de ces déracinés la concernent tout particulièrement. L’année passée déjà, elle avait eu l’envie de créer un événement qui réunirait « ceux qui viennent de tout perdre » mais son carnet d’adresses n’était pas encore assez important.

Ayant rencontré Elena, une jeune Ukrainienne en fuite avec ses deux enfants quelques semaines après que les premiers bombardements ont explosé à quelques kilomètres de son domicile, elle réitère sa proposition. Ce samedi, une trentaine d’adultes et une vingtaine d’enfants passent le pas de sa porte. « En Ukraine, le pays est divisé entre deux confessions. Il y a les orthodoxes et les catholiques. Une des choses qui change, c’est le calendrier » raconte la native des pays slaves. « Mais avec la guerre en Russie, pour marquer leur différence, de nombreux orthodoxes ont fait le choix d’adopter le calendrier catholique. C’est toute une métamorphose des habitudes qui s’opère. »

Après une chasse aux trésors mouvementée, les oeufs en chocolat sont très vite mis au placard. Les enfants attendent autre chose avec impatience : des oeufs durs ! « Au pays, on peint les Pysanky. C’est un art qui se transmet de génération en génération. Il y en a en bois, en porcelaine. À l’approche de Pâques, de nombreux artisans et artistes en proposent, c’est même plus populaire que les oeufs en chocolat chez nous ! Dans chaque maison, c’est l’atelier préféré des enfants pendant la saison! » 

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« Mon mari ne peut pas quitter le territoire »

Dans la nuit du 24 février 2022, le téléphone sonne. Un ami de Elena prévient, les Russes ont envahi le territoire, pire, les premiers bombardements pleuvent. Sous les conseils de son mari, elle part avec les enfants à l’ouest du pays, chez de la famille pour « quelques jours« . Malgré son envie de rester, pour ses deux enfants, elle accepte de quitter celui qu’elle aime pour une autre nation. Lui ne pourra pas la suivre. « Les hommes n’ont pas l’autorisation de quitter le pays en Ukraine sauf s’ils sont malades, très âgés, ont trois enfants ou s’occupent d’une personne handicapée. Ils peuvent être mobilisés à tout instant et envoyés au front. C’est un stress constant. Mon mari est à Kiev, sans nous, depuis plus d’un an. Les bombardements se poursuivent là-bas, mais on dit que c’est une ville très bien protégée. On garde le contact tous les jours par Internet. » De ce nouveau pays, la France, les enfants en retiennent « la gentillesse des autres » et adorent se rendre à l’école où « l’on joue beaucoup plus qu’en Ukraine ». Elena qui parle plusieurs langues a trouvé un emploi dans les premiers mois de son arrivée. Elle fait également du bénévolat en préfecture où elle accueille et aide les réfugiés.

« Nous savions qu’un nouveau conflit était proche »

Lilya a vécu la première guerre en Ukraine. Habitante de Donetsk, dans le Donbass, elle se souvient d’un quotidien invivable. « En Ukraine, lorsqu’on habitait le Donetsk, les entreprises n’embauchaient pas. On disait de moi que j’avais des soucis psychologiques simplement parce que j’étais née dans cette ville. Mon mari a alors eu l’idée de tout quitter pour un ailleurs. Nous savions que le pays n’était pas stable et qu’un nouveau conflit était proche. Il y a trois ans nous nous sommes établis à Nice. » Après des nuits passées dans la rue, avec de l’aide, elle monte un dossier et obtient des droits. Depuis, elle a trouvé un emploi. Lorsque la guerre a éclaté, l’an dernier, ses parents sont menacés. Lylia a fait son possible pour les rapatrier. « Ma mère ne comprenait pas pourquoi la France voulait nous aider. Les gens sont si gentils ici et les institutions compréhensives. Malgré la peur, elle a eu le courage de traverser la frontière. Elle a déjà trouvé un emploi même si elle ne parle pas la langue. Ici, nous avons beaucoup de chance. » 

« En Biélorussie aussi, pour nous, la Russie fait peur. »

En 2020, à la suite de l’énième « élection » du président pro-russe Alexandre Loukachenko à la tête de la Biélorussie, les rues se remplissent de manifestants. Pendant trois jours, le pouvoir réprime la colère du peuple, prive le pays d’internet et s’attaque aux journalistes. Véra ( qui ne souhaite pas être prise en photo, craignant pour sa sécurité) réside en France à cet instant mais fait le trajet inverse d’une partie de la population qui essaie de fuir.

Elle raconte : « Il y avait la crise sanitaire d’abord et je souhaitais voir ma famille. Mais, surtout, nous les expatriés, nous avions accès aux informations, nous savions que le peuple se soulevait et qu’il était réprimé. Notre devoir était de rentrer et de soutenir les nôtres. » 

Le jour de son arrivée, le bus qu’elle emprunte refuse de terminer sa course: une radio prévient d’un « massacre en centre ville ». Le lendemain, les femmes se mobilisent avec des fleurs blanches et rouges pour que cessent les violences. « Des personnes ont « disparu » pendant les manifestations. Ils n’apparaissent sur aucun document officiel. Ils se sont simplement volatilisés après la manifestation. » Lorsque des centaines de protestataires sont libérés, ils racontent des séances de torture et des passages à tabac. Dans la crainte, le mouvement finit par s’essouffler. « On avait peur des représailles. Arracher ma mère à ce pays a été très difficile. Elle s’était rendue dans un bureau de vote pour marquer sa désapprobation sur les bulletins alors que tout était filmé. Nous avons aussi appris que des photos avaient été prises pendant les manifestations. Aujourd’hui, malgré cette nouvelle vie, nous nous faisons discrètes au possible. » 

Une famille six-fournaise d’agriculteurs a ouvert ses portes aux familles de réfugiés afin de permettre aux jeunes de se changer les idées avec des activités folkloriques. 

Karina, une polonaise immigrée en France dans les années 90, mère de famille six-fournaise, est heureuse de l’événement qu’elle a organisé, il y a quelques jours. À la tête d’une exploitation agricole aux côtés de son mari Robert, président du Rotary local, et de sa fille Gabrielle , elle a célébré le printemps à la façon des pays de l’Est. Parce qu’elle se souvient de « la vie derrière le mur » de l’ex URSS, le conflit en Ukraine et la vie de ces déracinés la concernent tout particulièrement. L’année passée déjà, elle avait eu l’envie de créer un événement qui réunirait « ceux qui viennent de tout perdre » mais son carnet d’adresses n’était pas encore assez important.

Ayant rencontré Elena, une jeune Ukrainienne en fuite avec ses deux enfants quelques semaines après que les premiers bombardements ont explosé à quelques kilomètres de son domicile, elle réitère sa proposition. Ce samedi, une trentaine d’adultes et une vingtaine d’enfants passent le pas de sa porte. « En Ukraine, le pays est divisé entre deux confessions. Il y a les orthodoxes et les catholiques. Une des choses qui change, c’est le calendrier » raconte la native des pays slaves. « Mais avec la guerre en Russie, pour marquer leur différence, de nombreux orthodoxes ont fait le choix d’adopter le calendrier catholique. C’est toute une métamorphose des habitudes qui s’opère. »

Après une chasse aux trésors mouvementée, les oeufs en chocolat sont très vite mis au placard. Les enfants attendent autre chose avec impatience : des oeufs durs ! « Au pays, on peint les Pysanky. C’est un art qui se transmet de génération en génération. Il y en a en bois, en porcelaine. À l’approche de Pâques, de nombreux artisans et artistes en proposent, c’est même plus populaire que les oeufs en chocolat chez nous ! Dans chaque maison, c’est l’atelier préféré des enfants pendant la saison! » 

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