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vendredi 19 avril 2024

Trois villes, un pèlerinage

Parce que dans le temps les communes de Saint-Mandrier-sur-mer, Six-Fours-les-plages et La Seyne-sur-Mer n’en formaient qu’une, les premiers magistrats de chacune des trois cités ont décidé d’unir leurs administrés pour le pèlerinage du premier mai.

S’il se murmure qu’au début du siècle dernier les pèlerins s’en allaient conquérir la colline sur les genoux pour faire pénitence, l’ambiance était beaucoup moins lourde ce dimanche matin. Entre chants religieux et encouragements du père Raphaël à la foule pendant l’ascension, les croyants et les curieux ont gravi non sans mal les 352 mètres d’altitude où se situe La Chapelle Notre Dame du Mai. Une fois sur place, le père a béni la mer et les villes avoisinantes, tandis que les sauveteurs de la SNSM ont brandi la statue de la vierge Marie face aux flots. Une fois la messe dîtes, les membres de l’association Lou Raioulet ont entonné le premiers chants en provençal avant que tous ne redescendent à l’air des Masc pour partager un apéritif de l’amitié.

L’après midi s’est poursuivi avec des jeux de pétanques et de la musique composé par La philharmonique La Seynoise.

Le premier témoignage du pèlerinage connu date de 1658: 

La Chapelle Notre-Dame de Bonne Garde, dite Notre Dame du Mai a été construite en 1625. Si l’édifice est un lieu de culte, parce qu’il offre une vue dégagée sur les eaux, il est aussi habité par des hommes de la garde royale qui ont pour mission d’allumer des feux ou de faire des signaux de fumées s’ils découvrent avec leurs lunettes de longue vue des vaisseaux ou des galères.

Le témoignage le plus ancien connu sur l’existence du pèlerinage est signé de la main d’un certain M. Perier, beau-frère de Blaise Pascal. Il envoie une missive à ce dernier datée du 7 octobre 1658 (donc 33 ans après la construction de la petite chapelle et 15 ans après l’agrandissement de 1633). Il s’exprime alors en ces mots : « Les hommes d ace pays sont très pieux et effectuent le pèlerinage nu-pieds en signe de pénitence et pour remercier la Vierge très puissante de sa miraculeuse protection un soir d’orage. Vous auriez aimé prendre part à cette cérémonie empreinte de ferveur. »*

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S’il se murmure qu’au début du siècle dernier les pèlerins s’en allaient conquérir la colline sur les genoux pour faire pénitence, l’ambiance était beaucoup moins lourde ce dimanche matin. Entre chants religieux et encouragements du père Raphaël à la foule pendant l’ascension, les croyants et les curieux ont gravi non sans mal les 352 mètres d’altitude où se situe La Chapelle Notre Dame du Mai. Une fois sur place, le père a béni la mer et les villes avoisinantes, tandis que les sauveteurs de la SNSM ont brandi la statue de la vierge Marie face aux flots. Une fois la messe dîtes, les membres de l’association Lou Raioulet ont entonné le premiers chants en provençal avant que tous ne redescendent à l’air des Masc pour partager un apéritif de l’amitié.

L’après midi s’est poursuivi avec des jeux de pétanques et de la musique composé par La philharmonique La Seynoise.

Le premier témoignage du pèlerinage connu date de 1658: 

La Chapelle Notre-Dame de Bonne Garde, dite Notre Dame du Mai a été construite en 1625. Si l’édifice est un lieu de culte, parce qu’il offre une vue dégagée sur les eaux, il est aussi habité par des hommes de la garde royale qui ont pour mission d’allumer des feux ou de faire des signaux de fumées s’ils découvrent avec leurs lunettes de longue vue des vaisseaux ou des galères.

Le témoignage le plus ancien connu sur l’existence du pèlerinage est signé de la main d’un certain M. Perier, beau-frère de Blaise Pascal. Il envoie une missive à ce dernier datée du 7 octobre 1658 (donc 33 ans après la construction de la petite chapelle et 15 ans après l’agrandissement de 1633). Il s’exprime alors en ces mots : « Les hommes d ace pays sont très pieux et effectuent le pèlerinage nu-pieds en signe de pénitence et pour remercier la Vierge très puissante de sa miraculeuse protection un soir d’orage. Vous auriez aimé prendre part à cette cérémonie empreinte de ferveur. »*

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S’il se murmure qu’au début du siècle dernier les pèlerins s’en allaient conquérir la colline sur les genoux pour faire pénitence, l’ambiance était beaucoup moins lourde ce dimanche matin. Entre chants religieux et encouragements du père Raphaël à la foule pendant l’ascension, les croyants et les curieux ont gravi non sans mal les 352 mètres d’altitude où se situe La Chapelle Notre Dame du Mai. Une fois sur place, le père a béni la mer et les villes avoisinantes, tandis que les sauveteurs de la SNSM ont brandi la statue de la vierge Marie face aux flots. Une fois la messe dîtes, les membres de l’association Lou Raioulet ont entonné le premiers chants en provençal avant que tous ne redescendent à l’air des Masc pour partager un apéritif de l’amitié.

L’après midi s’est poursuivi avec des jeux de pétanques et de la musique composé par La philharmonique La Seynoise.

Le premier témoignage du pèlerinage connu date de 1658: 

La Chapelle Notre-Dame de Bonne Garde, dite Notre Dame du Mai a été construite en 1625. Si l’édifice est un lieu de culte, parce qu’il offre une vue dégagée sur les eaux, il est aussi habité par des hommes de la garde royale qui ont pour mission d’allumer des feux ou de faire des signaux de fumées s’ils découvrent avec leurs lunettes de longue vue des vaisseaux ou des galères.

Le témoignage le plus ancien connu sur l’existence du pèlerinage est signé de la main d’un certain M. Perier, beau-frère de Blaise Pascal. Il envoie une missive à ce dernier datée du 7 octobre 1658 (donc 33 ans après la construction de la petite chapelle et 15 ans après l’agrandissement de 1633). Il s’exprime alors en ces mots : « Les hommes d ace pays sont très pieux et effectuent le pèlerinage nu-pieds en signe de pénitence et pour remercier la Vierge très puissante de sa miraculeuse protection un soir d’orage. Vous auriez aimé prendre part à cette cérémonie empreinte de ferveur. »*

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