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vendredi 19 avril 2024

Un campus scientifique inédit à Brégaillon en 2024

C’est une première mondiale. En 2024, sortira de terre dans la zone portuaire de Brégaillon un campus regroupant les plus grands scientifiques et chercheurs spécialisés dans le domaine maritime.

C’est une première mondiale. En 2024, sortira de terre dans la zone portuaire de Brégaillon un campus regroupant les plus grands scientifiques et chercheurs spécialisés dans le domaine maritime.

“Parce qu’on connaît beaucoup plus de choses sur les spécificités de la lune que sur le fond des mers et des océans, il est important que la recherche progresse, commence Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer. Et que dire du fait que nous soyons le premier port scientifique européen ! C’est un véritable honneur pour la ville de La Seyne-sur-mer”. Cristinel Diaconu, directeur du CCPM (Le Centre de Physique des particules de Marseille) poursuit : “Dans le domaine scientifique, il n’existe presque pas d’endroit au monde où les compétences soient autant croisées. Il y a un site au Canada qui pourrait y ressembler.”

Le MEUST en construction

Pour le moment, seul le bâtiment de l’Ifremer (l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) trône fièrement sur la rade de Toulon. Si ses chercheurs avaient permis en 1985 la découverte de l’épave du Titanic dans une expédition franco-américaine, ils testent (entre autres) aujourd’hui l’adaptation des coraux d’eau froide en cas de changement climatique. Demain, l’Institut méditerranéen d’océanographie (MOI), le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) et la division technique de l’Institut national des scientifiques de l’univers du CNRS les rejoindront.

Accélérer le processus de recherches, croiser les expériences

Avec le MEUST (Mediterranean Euro-centre for Underwater Sciences and Technologies), l’objectif sera de donner plus d’espace aux chercheurs, ingénieurs et techniciens qui œuvrent à la compréhension de la vie sous-marine. Clara Herer, directrice du CNRS Côte d’Azur explique : “Cela va changer la vie des personnels et donner une visibilité nationale et internationale à leur travail. De nos jours, la science a progressé, elle ne se fait plus en silos. Pour parvenir à réaliser des découvertes, il fait croiser les disciplines et les expertises. Le fait d’avoir un campus capable de réunir des scientifiques de différentes disciplines favorise les collaborations et les trouvailles scientifiques.” 

Un chantier de 8 millions d’euros

“Pour le développement de notre littoral, les nouvelles installations seront un atout énorme” poursuit Nathalie Bicais. À venir, donc, sur ce terrain de 2 500m2 qui va être bâti, des ateliers, des laboratoires et des zones de stockage avec un accès direct à la mer. Le coût de l’opération s’élève à 8 millions d’euros. Le financement est assuré par le CNRS, la Région Sud PACA, le Département du Var et la Métropole TPM.

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Un campus scientifique inédit à Brégaillon en 2024

C’est une première mondiale. En 2024, sortira de terre dans la zone portuaire de Brégaillon un campus regroupant les plus grands scientifiques et chercheurs spécialisés dans le domaine maritime.

C’est une première mondiale. En 2024, sortira de terre dans la zone portuaire de Brégaillon un campus regroupant les plus grands scientifiques et chercheurs spécialisés dans le domaine maritime.

“Parce qu’on connaît beaucoup plus de choses sur les spécificités de la lune que sur le fond des mers et des océans, il est important que la recherche progresse, commence Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer. Et que dire du fait que nous soyons le premier port scientifique européen ! C’est un véritable honneur pour la ville de La Seyne-sur-mer”. Cristinel Diaconu, directeur du CCPM (Le Centre de Physique des particules de Marseille) poursuit : “Dans le domaine scientifique, il n’existe presque pas d’endroit au monde où les compétences soient autant croisées. Il y a un site au Canada qui pourrait y ressembler.”

Le MEUST en construction

Pour le moment, seul le bâtiment de l’Ifremer (l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) trône fièrement sur la rade de Toulon. Si ses chercheurs avaient permis en 1985 la découverte de l’épave du Titanic dans une expédition franco-américaine, ils testent (entre autres) aujourd’hui l’adaptation des coraux d’eau froide en cas de changement climatique. Demain, l’Institut méditerranéen d’océanographie (MOI), le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) et la division technique de l’Institut national des scientifiques de l’univers du CNRS les rejoindront.

Accélérer le processus de recherches, croiser les expériences

Avec le MEUST (Mediterranean Euro-centre for Underwater Sciences and Technologies), l’objectif sera de donner plus d’espace aux chercheurs, ingénieurs et techniciens qui œuvrent à la compréhension de la vie sous-marine. Clara Herer, directrice du CNRS Côte d’Azur explique : “Cela va changer la vie des personnels et donner une visibilité nationale et internationale à leur travail. De nos jours, la science a progressé, elle ne se fait plus en silos. Pour parvenir à réaliser des découvertes, il fait croiser les disciplines et les expertises. Le fait d’avoir un campus capable de réunir des scientifiques de différentes disciplines favorise les collaborations et les trouvailles scientifiques.” 

Un chantier de 8 millions d’euros

“Pour le développement de notre littoral, les nouvelles installations seront un atout énorme” poursuit Nathalie Bicais. À venir, donc, sur ce terrain de 2 500m2 qui va être bâti, des ateliers, des laboratoires et des zones de stockage avec un accès direct à la mer. Le coût de l’opération s’élève à 8 millions d’euros. Le financement est assuré par le CNRS, la Région Sud PACA, le Département du Var et la Métropole TPM.

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C’est une première mondiale. En 2024, sortira de terre dans la zone portuaire de Brégaillon un campus regroupant les plus grands scientifiques et chercheurs spécialisés dans le domaine maritime.

C’est une première mondiale. En 2024, sortira de terre dans la zone portuaire de Brégaillon un campus regroupant les plus grands scientifiques et chercheurs spécialisés dans le domaine maritime.

“Parce qu’on connaît beaucoup plus de choses sur les spécificités de la lune que sur le fond des mers et des océans, il est important que la recherche progresse, commence Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer. Et que dire du fait que nous soyons le premier port scientifique européen ! C’est un véritable honneur pour la ville de La Seyne-sur-mer”. Cristinel Diaconu, directeur du CCPM (Le Centre de Physique des particules de Marseille) poursuit : “Dans le domaine scientifique, il n’existe presque pas d’endroit au monde où les compétences soient autant croisées. Il y a un site au Canada qui pourrait y ressembler.”

Le MEUST en construction

Pour le moment, seul le bâtiment de l’Ifremer (l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) trône fièrement sur la rade de Toulon. Si ses chercheurs avaient permis en 1985 la découverte de l’épave du Titanic dans une expédition franco-américaine, ils testent (entre autres) aujourd’hui l’adaptation des coraux d’eau froide en cas de changement climatique. Demain, l’Institut méditerranéen d’océanographie (MOI), le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) et la division technique de l’Institut national des scientifiques de l’univers du CNRS les rejoindront.

Accélérer le processus de recherches, croiser les expériences

Avec le MEUST (Mediterranean Euro-centre for Underwater Sciences and Technologies), l’objectif sera de donner plus d’espace aux chercheurs, ingénieurs et techniciens qui œuvrent à la compréhension de la vie sous-marine. Clara Herer, directrice du CNRS Côte d’Azur explique : “Cela va changer la vie des personnels et donner une visibilité nationale et internationale à leur travail. De nos jours, la science a progressé, elle ne se fait plus en silos. Pour parvenir à réaliser des découvertes, il fait croiser les disciplines et les expertises. Le fait d’avoir un campus capable de réunir des scientifiques de différentes disciplines favorise les collaborations et les trouvailles scientifiques.” 

Un chantier de 8 millions d’euros

“Pour le développement de notre littoral, les nouvelles installations seront un atout énorme” poursuit Nathalie Bicais. À venir, donc, sur ce terrain de 2 500m2 qui va être bâti, des ateliers, des laboratoires et des zones de stockage avec un accès direct à la mer. Le coût de l’opération s’élève à 8 millions d’euros. Le financement est assuré par le CNRS, la Région Sud PACA, le Département du Var et la Métropole TPM.

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